THINK MEDED INSTITUT DE FORMATION N° de déclaration : 11 78 81255 78 www.think-meded.org

Programme FCC 2012 DISPONIBLE demandez le (eric.salat@think-meded.eu (sous réserve agrément définitif OGC FCC)

vendredi 9 décembre 2011

LE DEPISTAGE REMUNERE DU DIABETE à l'OFFICINE

URPS PHARMACIENS PACA

L'URPS PACA PHARMACIENS a conclu un accord avec l'ARS PACA, service DEPARTEMENT PREVENTION ET PROMOTION DE LA SANTE concernant

LE DEPISTAGE REMUNERE DU DIABETE.

Les budgets alloués permettront à 35 pharmacies, dans des cantons précis et choisis par l'ARS en fonction de leur sur-morbidité liée au diabète, d'effectuer un dépistage rémunéré.

Le dépistage s'effectuera sur 12 mois, de décembre 2011 à novembre 2012, à raison de 10 dépistages par mois et par pharmacie, soit 120 dépistages à réaliser selon des critères très précis:

-Les personnes à dépister ne devront pas avoir vu de médecin depuis au moins un an.

-Leur âge devra être supérieur à 45 ans et elles auront un excès pondéral relativement visible, le but étant évidemment de dépister des personnes ayant un profil à risque. En effet, il semble inutile de dépister des patients suivis régulièrement et donc susceptibles d'avoir été détectés.

La rémunération, versée par l'URPS PHARMACIENS PACA, sera d'un montant de 100 euros par mois (pour 10 dépistages) et donc au total de 1200 euros.

Au-delà de la rémunération, même si elle préfigure de ce que pourraient être nos nouvelles missions, notre rôle d'acteur de santé et de prévention se trouve ainsi renforcé.



A notre connaissance, c'est la première fois qu'une URPS de pharmaciens obtient un budget d'une ARS en vue de rémunérer des pharmaciens accomplissant une « nouvelle mission ».

Ce budget total étant de 35 pharmacies x 1200 euros = 42 000 euros.


Les pharmacies volontaires s'engagent :



-à effectuer le nombre de dépistages demandés avec les critères demandés,

-à diffuser toute information sur demande à l'URPS PHARMACIENS PACA

-à ne pas faire de cette opération un argument commercial (pas d'information dans la vitrine par exemple car les patients devront être sélectionnés au comptoir après un bref interrogatoire),

-à participer à une formation en soirée dans la semaine du 12 au 15 décembre 2011 à MARSEILLE

(Lieu à déterminer), formation obligatoire effectuée par des professionnels et financée par l'URPS PHARMACIENS PACA,

-à commencer le dépistage dès le lendemain de la formation,

-à mesurer la tension artérielle avant ou après le dépistage,

-à calculer l'IMC,

-à remplir une fiche par patient notant les résultats,

-à donner des conseils hygiéno-diététiques le cas échéant,

-à envoyer le patient vers un médecin en cas de résultat positif,

-à s'assurer si possible que le patient soit bien allé chez le médecin.

-à communiquer et réceptionner les informations inhérentes à ce dépistage uniquement par mail.

lundi 5 décembre 2011

PROGRAMME FCC 2012 Préinscrivez vous

PROGRAMMES FCC OFFICINES CANCER/VIH / HEPATITES 2012 en attente d'agréments définitifs 



Contact : 01 39 20 43 33 / 06 26 18 29 10 eric.salat@think-meded.eu http://www.think-meded.org/
Intitulé du thème Intitulé de la formation Nombre de jours de formation Date du 1er jour de la formation Date du 2éme jour de la formation Nombre prévisionnel de participants Ville

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 30/01/2012 31/01/2012 CHU TOULOUSE et ONCORESONNACES

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 02/02/2012 03/02/2012 CHU NANTES RENE GEAUDUCHEAU

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 15/03/2012 16/03/2012 CHU VILLEJUIF et réseau ONCO 94

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 15/03/2012 16/03/2012 CH NANCY

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 15/03/2012 16/03/2012 CH LILLE

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 15/03/2012 16/03/2012  CH MONTPELLIER

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 15/03/2012 16/03/2012 CH DAX

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 02/04/2012 03/04/2012 CHU LYON

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 02/04/2012 03/04/2012 CH QUIMPER



Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 31/05/2012 01/06/2012 CHU RENNES

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 04/06/2012 05/06/2012 CHU MARSEILLE et INSTITU PAULI CALMETTE

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 07/06/2012 08/06/2012 CH SURESNES et réseau ONCOPAL

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 07/06/2012 08/06/2012 RESEAU OPERA ET CH MEAUX

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 07/06/2012 08/06/2012 CH TOURS

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 07/06/2012 08/06/2012 CHU STRASBOUR G

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 07/06/2012 08/06/2012 CHU LIMOGES

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 11/06/2012 12/06/2012 CHU TOULOUSE et ONCORESEONNANCE

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 14/06/2012 15/06/2012  LEVALLOIS (INSTITUT FRANCO BRITANNIQUE et Réseau SCOP)

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 21/06/2012 22/06/2012 CHU PARIS SALPETRIERE)

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 21/06/2012 22/06/2012 CHU AVICENNES et  BOBIGNY (Réseau ONCO 93)

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 28/06/2012 29/06/2012 CH ANGERS
Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 27/09/2012 28/09/2012 CH CAEN

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 27/09/2012 28/09/2012 Réseau ONCOVAL CH LAGNY

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 27/09/2012 28/09/2012 CHU BORDEAUX

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 11/10/2012 12/10/2012 CHU RENNES

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 15/10/2012 16/10/2012  CHU CLERMONT FERRAND

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 18/10/2012 19/10/2012 VILLEJUIF (Réseaau ONCO 94 et INSTITUT GUSTAVE ROUSSY)

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 18/10/2012 19/10/2012 CHU LYON

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 19/11/2012 20/11/2012 PLESSIS ROBINSON (réseau OSMOSE) BECLERE

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 19/11/2012 20/11/2012 CHU MARSEILLE et INSTITUT PAULI CALMETTE

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 22/11/2012 23/11/2012 CH FONTAINEBlEAU et Réseau OPERA

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 29/11/2012 30/11/2012 CHU STRASBOURG

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 06/12/2012 07/12/2012 VILLEJUIF (Onco 94 et Institut Gustave Roussy)



Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 13/12/2012 14/12/2012  CHU LIMOGES

Accompagnem ent du patient cancéreux PRISE EN CHARGE DU PATIENT CANCEREUX A L'OFFICINE 2 jours 13/12/2012 14/12/2012  CHUREIMS 

Hépatites Prise en charges des hépatites virales à l'officine 1 jour 15/03/2012 PARIS HOPITAL EUROPEEN GEORGES POMPIDOU



Hépatites Prise en charges des hépatites virales à l'officine 1 jour 14/06/2012 PARIS HOPITAL EUROPEEN GEORGES POMPIDOU



Hépatites Prise en charges des hépatites virales à l'officine 1 jour 27/09/2012 PARIS HOPITAL EUROPEEN GEORGES POMPIDOU



Hépatites Prise en charges des hépatites virales à l'officine 1 jour 14/12/2012 PARIS HOPITAL EUROPEEN GEORGES POMPIDOU



Médicaments à statut particulier DISPENSATIO N ARV OFFICINE 1 jour 02/04/2012 PARIS HOPITAL EUROPEEN GEORGES POMPIDOU



Médicaments à statut particulier DISPENSATION ARV OFFICINE 1 jour 28/06/2012  PARIS HOPITAL EUROPEEN GEORGES POMPIDOU



Médicaments à statut particulier DISPENSATIO N ARV OFFICINE 1 jour 27/09/2012 PARIS PARIS HOPITAL EUROPEEN GEORGES POMPIDOU



Médicaments à statut particulier DISPENSATION ARV OFFICINE 1 jour 29/11/2012 PARIS HOPITAL EUROPEEN GEORGES POMPIDOU

vendredi 25 novembre 2011

LA LUTTE CONTRE LE SIDA A 30 ANS MAIS OU EN SOMMES NOUS POUR TOUS LES PATIENTS CHRONIQUES EN 2011 ?

numero special des 20 ans d'ACTIONS TRAITEMENTS

20 ans de lutte pour permettre l'accès à tous des anti rétroviraux ...20 ans de trop ? mais 20 ans d'espoirs et de lutte de militants engagés qui ont fait avancés la recherche et sauvés des milliers de vie.





www.actions-traitements.org

mercredi 5 octobre 2011

Espagne : les retards de paiements s'accumulent dans les hôpitaux publics(Courrier International - 26 septembre 2011)

Courrier International revient sur la crise grecque qui frappe également le système de santé du pays. Face à de nombreuses factures impayées, Roche et quelques autres laboratoires pharmaceutiques ont cessé de fournir des traitements à certains centres hospitaliers. Une mesure qui pourrait également toucher l'Espagne, a averti le PDG du laboratoire suisse, Severin Schwan. Le 31 mars, la dette des hôpitaux publics espagnols vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique était de 5,191 milliards, mais selon l'association nationale des entreprises pharmaceutiques, Farmaindustria, elle dépasserait aujourd'hui les 5,4 milliards. Les retards de paiement enregistré sont en moyenne d'un an et deux mois, mais certaines régions tardent presque deux ans et demi avant de régler leurs factures : certains hôpitaux de Castille-Léon ont des "retards supérieurs à 900 jours" et les communautés autonomes d'Andalousie, de Valence et de Castille-La Manche de plus de 600 jours en moyenne. Mais les autorités du pays refusent de comparer cette situation avec celle de la Grèce. "La situation des fournisseurs est totalement différente", se défend une porte-parole du ministère de la Santé espagnol. "Nous n'envisageons même pas qu'il puisse se passer la même chose qu'en Grèce, et il existe des garanties légales qui assurent le traitement. Notre système de santé est viable."

A qui le tour ?
La Grèce, la Catalogne, la Roumanie, etc....

dimanche 2 octobre 2011

29 % des Français ont déjà renoncé à des soins, faute de moyens financiers

(Les Echos - 30 septembre 2011) 29 % des Français déclarent avoir renoncé ou retardé des soins médicaux, notamment dentaires et optiques, du fait de difficultés économiques, révèle le baromètre santé Europ Assistance-Cercle Santé, étude menée auprès de 5 500 personnes dans dix pays. Un taux en nette augmentation (11 % en 2009) et qui figure parmi les plus hauts d'Europe. A titre de comparaison, ce phénomène concernerait 19 % de la population en Italie, 15 % en Allemagne, 6 % en Grande-Bretagne et un quart aux Etats-Unis, relayent Les Echos. Par ailleurs, 51 % des Français pensent que l'égalité d'accès aux soins n'est pas garantie (contre 61 % des Américains et 67 % des Allemands), 50 % prévoient une hausse des tarifs des actes médicaux et 53 % s'inquiètent des ressources futures de la Sécurité sociale. Pour la financer, un tiers des personnes interrogées s'orientent plutôt vers un recours à l'impôt et un quart vers une augmentation des franchises.

Solutions évoquées :
- Hausse de l'impôt et augmentation des franchises ....
  1. Pour l'une la recette est connue sauf que la hausse de l'impôt n'est jamais juste et touche surtout et toujours les classes moyennes et le revenu du travail,
  2. quant à la hausse des franchises elle est tout aussi délicate, du fait que si elle ne s'applique pas techniquement aux patients sous Affections Longue Durée, soit 12.000.000 d'usagers en 2015 et près de 1 français sur 3 dés 2020(source CNAMTs 2008) , la maladie chronique rend vulnérable socialement pour beaucoup de malades et les plus précaires n'ont plus les moyens d'accéder aux soins dentaires,  ou tous autres soins non liés, à leur pathologie principale.
Le problème est de poursuivre une politique de mutualisation du risque tel que défini depuis 1946 alors que différentes variables ont changé la donne : l'espérance de vie est largement améliorée, les soins de plus en plus couteux.

  • Sans briser le pacte républicain de 1946, ne peut on pas poursuivre la réforme de baisse du coût de la prise en charge du patient en le rendant plus autonome médicalement et socialement; cela ne veut pas dire baisser la qualité, cela veut dire poursuivre une politique de réorganisation des soins qui permette de ne pas être systèmatiquement hospitalisé, et c'est HPST 1 & 2.
  • Sans briser le pacte républicain, ne peut on pas imaginer le bouclier sanitaire, une franchise opposable en fonction des revenus du travail et du capital;
  • Sans briser le pacte républicain mais en le renforcant, ne peut on pas imaginer que tous les concernés, du professionnel à l'usager, nous puissions discuter sans a priori sur les bases d'un nouveau modèle social ou certains patients ne seraient pas écartés du système pour diverses raisons ?
  • Quand nos représentants vont ils placer la santé au coeur du débat politique ?

jeudi 29 septembre 2011

Vers une taxation des "réserves excessives" des mutuelles ?

Vers une taxation des "réserves excessives" des mutuelles ?  (Libération - 26 septembre 2011, Le Figaro - 25 et 26 septembre 2011, Le Parisien, Le Nouvel Observateur - 25 septembre 2011, Le Point, France Soir - 23 septembre 2011) Face à la décision des complémentaires santé de répercuter sur leurs assurés l'augmentation de la taxe sur les contrats voulue par le gouvernement, deux députés UMP, Sébastien Huyghe (Nord) et Valérie Rosso-Debord (Meurthe-et-Moselle), proposent de créer "ce qui pourrait s'apparenter à un ISF" sur les marges de solvabilité "situées au-delà de 300 %" du seuil légal, relève Le Figaro. Une sortie qui s'inscrit dans la droite ligne du discours tenu par Xavier Bertrand, qui indiquait qu'aucune compagnie d'assurances ou mutuelle n'était en situation financière difficile et qu'elles n'étaient "pas obligées de répercuter totalement cette augmentation" sur leurs adhérents. En effet, selon Le Parisien, certaines "sont assises sur des réserves financières gigantesques". Une situation que dément Etienne Caniard, président de la Mutualité française : "Il n'y a pas de réserves secrètes", assure-t-il. Par ailleurs, le ministre de la Santé a également exigé des mutuelles qu'elles trouvent un accord avec l'assurance-maladie sur le financement des dépassements d'honoraires des médecins, ajoute Le Nouvel Observateur.


Et sur ce point arrêtons l'enfumage concernant la justification de l'envolée des tarifs des AMC. Pour rappel l'AMC ne prend pas ou peu en charge les patients sous ALD qui vont représenter près de 1 usager sur 3 dés 2020.
Que les contrats responsables leurs ont permis une taxation sur les collectes très avantageuse.
Que de ce fait le Reste à charge des ménages , même s'il est encore très inférieur aux autres pays occidentaux, s'envole depuis quelques années sous l'effet entre autre des franchises et du recours à des prestations sanitaires non couvertes par manque de compréhension des mécnismes de prise en charge;
Que les frais de gestion des AMC sont 3 fois supérieur à ceux du régime obligatoire, etc.
Autant de facteurs et bien d'autres qui a force de communication très maîtrisée des AMC sont omis. A quand un GPS médico social anonymisé pour les adhérents des AMC qui soit utile pour le malade chronique sans que celui ci puisse avoir la crainte d'une levée d'anonymat ?

mardi 27 septembre 2011

Monsieur Xavier Bertrand

Ministre du travail,

de l’emploi et de la santé

127, rue de Grenelle

75007 Paris

Paris, le 23 septembre 2011

Monsieur le Ministre,

Permettez-nous de vous alerter de nouveau sur l’interdiction des soins de conservation opposée aux personnes décédées séropositives.

Nous venons d’apprendre la prochaine reconduction, par arrêté, de cette interdiction. Croyez bien que cette information, si elle se vérifiait, serait une réelle déception et surtout un message très grave adressé aux acteurs de santé et à l’ensemble des personnes touchées par le VIHH/sida.

Permettez-nous de vous rappeler que, sur cette question, deux institutions, notamment, ont été saisies. Le Conseil national du sida a rendu un avis, le 12 mars 2009, demandant « l’annulation de l’article 2 de l’arrêté du 20 juillet 1998 en tant qu’il mentionne l’infection à VIH dans la liste des maladies faisant obstacle à la pratique de soins de conservation sur les corps ». Position raisonnable, juste et argumentée de la part du CNS, les précautions universelles à prendre par les professionnels dans la manipulation des corps étant largement suffisantes pour éviter tout problème.

Tel n’a pas été l’avis du Haut Conseil de la santé publique qui, dans un rapport daté du 27 novembre 2009 sur la révision de la liste des maladies contagieuses portant interdiction de certaines opérations funéraires, demande le maintien l’interdiction des soins du corps pour les personnes touchées par le VIH/sida. Affirmant que « le risque ne peut pas être considéré comme nul », le HCSP justifie sa position en évoquant les cas de deux thanatopracteurs infectés par le VIH et des cas de transmission d'hépatites. Encore faudrait il souligner que ces cas documentés de contamination proviennent d’enquêtes effectuées il y a plus de 15 ans aux Etats-Unis, ce qui, vous en conviendrez, relativise fortement leur valeur probante …

Monsieur le Ministre, 30 ans que le sida a été découvert, 30 ans que nous battons pour la prévention, l’information, l’éducation, la lutte contre les discriminations, l’insertion des malades, la dicibilité … 30 ans de lutte pour voir quoi ? Que même après la mort, les séropositifs sont considérés comme des pestiférés !

Maintenir cette interdiction est hypocrite : nous le savons tous, bon nombre de médecins ne signalent pas les cas, tant la législation leur paraît absurde et injustifiée.

Maintenir cette interdiction est un très mauvais signal adressé aux thanatopracteurs. En effet, cette législation donne l’impression de palier les insuffisances de certains qui ne respectent pas les procédures et les précautions classiques à mettre en oeuvre. Croyez bien que nous sommes pour une sécurité maximale et maintenir cette interdiction ne va pas dans le bon sens : cela crée une sécurité illusoire ! Il faudrait, au contraire, faire en sorte que les professionnels puissent travailler dans de bonnes conditions, notamment en leur donnant la possibilité d’oeuvrer le plus possible en chambres funéraires.

Maintenir cette interdiction est intolérable pour les proches et les familles. Les défunts ont droit au respect. Tous les défunts. C’est, nous le croyons, une obligation humaine. Refuser un dernier adieu dans un moment de douleur intense est inacceptable.

Maintenir cette interdiction, revient à dire que le sida est une maladie honteuse, une maladie que l’on doit cacher. Un retour en arrière incroyablement grave et insupportable !

C’est pour toutes ces raisons, Monsieur le ministre, que nous vous demandons de revenir sur cette interdiction et d’autoriser les soins de conservation pour les personnes décédées séropositives.

Nous vous prions de croire, Monsieur le ministre, en l’expression de nos respectueuses salutations.

Jean Pierre Bibard

Président d’Actif Santé

Alain Bonnineau

Président de la FNH-VIH

Claire Bougaran

Président

Dessine-moi un mouton

Pierre Chappard

Co-président

Act Up-Paris

Anne Guérin

Présidente de l’UNALS

Anne Marcillac

Directrice d’Actions

Traitements

Jean-Luc Romero

Président

Elus Locaux Contre le Sida

Bruno Spire

Président de AIDES

dimanche 4 septembre 2011

Catalogne : limitations de l’accès aux soins

Catalogne : limitations de l’accès aux soins, même pour les touristes


lequotidiendumedecin.fr 02/09/2011





« Pour visiter la Catalogne, mieux vaut prendre désormais ses médicaments avec soi. » Sous ce titre, le quotidien espagnol « El Païs » relate les difficultés auxquelles sont désormais confrontées les 17 communautés autonomes d’Espagne après les restrictions budgétaires décidées par le gouvernement central. Ainsi, dans la province de Barcelone, les touristes souffrant de maladies chroniques sont désormais contraints d’emporter avec eux les médicaments dont ils ont besoin. À Cullera, ville côtière catalane, les autorités ont même placé à l’entrée de l’hôpital une pancarte sur laquelle on peut lire : « sauf extrême urgence, les touristes sont invités à ne pas entrer ».

Mais les restrictions budgétaires en matière de santé ne se limitent pas aux seuls touristes. Depuis un an, continue « El Païs », des malades catalans se seraient vu refuser des ordonnances par leur médecin pour le traitement de leurs maladies chroniques et, selon les chiffres officiels, les ventes de médicaments délivrés sur ordonnance auraient chuté de 25 %. Dans le même temps, le gouvernement catalan (Generalitat) vient de décider la fermeture des services d’urgence de 21 hôpitaux de la région pendant la nuit et les week-ends. Ces 21 fermetures s’ajoutent aux 25 déjà décidées précédemment. Quatre hôpitaux ont été récemment occupés par la population locale en signe de protestation. La police a dû intervenir pour les déloger.

lundi 29 août 2011

le système de santé Français à la neuvième place, largement derrière le système de santé anglais souvent critiqué de ce côté–ci de la manche

A méditer......

Une étude internationale de 19 systèmes de santé de pays Européen ne classe le système de santé Français qu’à la neuvième place, largement derrière le système de santé anglais souvent critiqué de ce côté–ci de la manche.



Cette nouvelle étude publiée dans la revue the Journal of the Royal Society of Medicine a évalué l’efficacité de 19 services de santé de 19 pays Européens en terme de rapport coût-efficacité, prenant en comparaison le système de santé américain.



L’analyse principale menée par les scientifiques était de mesurer le rapport coût /efficacité de chaque système de santé en terme de réduction de la mortalité des patients, entre les années 1995 et 2006. La base de comparaison était le résultat obtenu avec le système de santé américain.



Au cours de la période analysée, chaque pays a réussit à réduire la mortalité de ses patients et 15 pays Européens ont fait mieux que le comparateur, les Etats-Unis. La France n’arrive, elle, qu’en 9 ème position, avec des résultats 20% inférieurs à ceux de l’Angleterre. L’Irlande est première et le Royaume-Unis second meilleur pays. La France si fière de son système de santé est derrière l’Autriche, l’Italie, La Finlande, L’Espagne, la Suède et les Pays-Bas, mais devant la Norvège, la Grèce, l’Allemagne, le Portugal et la Suisse, bonne dernière du classement.



Pour les scientifiques ayant réaliseé cette comparaison, “en terme de rapport coût/efficacité, les Etats-Unis ont le système de santé le moins coût efficace pour réduire la mortalité de leur malades tandis que l’Angleterre est, avec l’Irlande, l’un des système de santé les plus coût efficace »

Voici les résultats de l’étude pays par pays les chiffres indique d’abord le taux de mortalité par adulte et par personnes âgées :





:: US : 1/205, (1/515)

:: Irelande 1/696, (1/1817)

:: Angleterre 1/593, (1/1595)

:: Autriche: 1/551, (1/1382)

:: Italie: 1/436, (1/1133)

:: Finlande: 1/318, (1/1012)

:: Espagne: 1/233, (1/929)

:: Suède: 1/355, (1/900)

:: Pays-Bas: 1/306, (1/790)

:: France: 1/316, (1/778)

:: Norvège: 1/294, (1/766)

:: Grèce: 1/265, (1/765)

:: Allemagne: 1/247, (1/610)

:: Portugal: 1/169, (1/434)

:: Suisse: 1/140, (1/347)

Source
Comparing the USA, UK and 17 Western countries’ efficiency and effectiveness in reducing mortality
Colin Pritchard, Mark S Wallace
J R Soc Med Sh Rep 2011;2:60

mardi 23 août 2011

Les 4èmes Rencontres de l’U.S.P.O


« Pharmacien d’officine : un métier d’avenir
Quelles opportunités pour une réforme ?»
Réservez votre date
dès maintenant
InvitationLes 4èmes Rencontres de l’U.S.P.O
« Pharmacien d’officine : un métier d’avenir
Quelles opportunités pour une réforme ?»
Réservez votre date
dès maintenant
Invitation
Mercredi 05 octobre 2011 de 9h00 à 17h00

Université Paris-Dauphine
Place du Maréchal de Lattre de Tassigny
75016 Paris

PROGRAMME
1 - Economie de l’officine
1.1. Point de situation et réforme du médicament
1.2. Nouveaux modes de rémunération : les évolutions possibles
2 - Nouvelle Convention Pharmaceutique
2.1. Les Enjeux
2.2. les Génériques
2.3. Nouvelles Missions du pharmacien
2.4. Coordination des soins
3 - Médication officinale et conseil pharmaceutique
3.1. L’organisation du 1er recours en pharmacie
4 - EHPAD, Perte d’autonomie
4.1. La place du pharmacien
Pré-inscrivez vous sur :


www.bonnefond-uspo.blogspot.com
www.uspo.fr

mardi 19 juillet 2011

Des scientifiques envisagent la fin de l’épidémie à VIH

lequotidiendumedecin.fr 18/07/2011
Plus de 5 000 chercheurs et professionnels de santé de 190 pays participent à la VIe conférence de l’IAS (International Aids Society) sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH organisée à Rome du 17 au 20 juillet. Une conférence placée sous le signe de l’optimisme.
Signe des temps, une session spéciale de cette conférence plutôt réservée à la recherche fondamentale et aux avancées de la recherche thérapeutique et vaccinale, a été accordée à la prévention, « un domaine où, depuis 18 mois, il y a eu beaucoup de résultats et pas mal d’optimisme », a expliqué le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence française de recherches sur le sida, interrogé par l’AFP.

L’étude HPTN 052 sur les couples sérodiscordants, publiée au mois de mai dernier a en effet suscité beaucoup d’espoir : un traitement précoce peut réduire de 96 % la transmission du virus d’une personne infectée à un partenaire non atteint. L’étude CAPRISA 004 sur le gel vaginal contenant du tenofovir, présentée lors du congrès de Vienne en juillet 2010, avait déjà confirmé l’efficacité des antirétroviraux en prévention.

Il ne s’agit plus seulement de « travailler sur les traitements et la réduction de la morbidité, a souligné le Pr Jean-Michel Molina, chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Louis. On a peut-être les outils à notre disposition pour contrôler l’épidémie ».

À terme, les chercheurs espèrent même « éradiquer le virus » : « Tous les grands organismes de recherche ont mis à leur agenda l’éradication virale ou "functionnal cure", c’est-à-dire le contrôle total du virus cependant toujours présent », a expliqué le Pr Molina. Ce projet constitue, selon le Pr Delfraissy, « une nouvelle frontière, une vision pour la recherche dans les dix ans ».

Un tournant.
Pour l’heure, l’IAS, par la voix de son président, le Dr Elly Katabira, se réjouit de cette nouvelle approche associant prévention biomédicale et non biomédiale : « Je me réjouis que cette édition 2011 accueille pour la première fois des chercheurs en sciences sociales pour nous éclairer sur les stratégies préventives futures. » Cette édition devrait, a-t-il estimé, « marquer un tournant ». Stefano Vella, coprésident de cette sixième édition, partage lui aussi cet enthousiasme même s’il tempère en faisant observer que beaucoup de pays touchés ont encore du mal à mettre en place des programmes de traitement et de prévention.

Rome 2011 survient juste dix ans après Durban 2001, la conférence où Kofi Annan lançait son appel en présence de Nelson Mandela, qui fête aujourd’hui son 93e anniversaire (une Journée Mandela est désormais reconnue par l’ONU). Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme était alors créé afin de financer l’accès aux antirétroviraux dans les pays du Sud. Le Pr Michel Kazatchkine, son président, assure que, pour la première fois, on pouvait « vraiment envisager la fin de l’épidémie ». Toutefois, « neuf millions de personnes sont toujours en attente d’un traitement », a prévenu Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA : « Certains prétendent que le recours aux traitements comme outils de prévention est trop coûteux, trop risqué et non justifié. Ce qui clairement serait coûteux, risqué et injustifié, serait l’inaction. »

Dépendance : quel rôle pour les pharmaciens ?

Publié le 08/07/2011
Paris, le vendredi 8 juillet 2011 – Parmi les quatre rapports remis le 21 juin dernier au ministre de la Solidarité, Roselyne Bachelot, concernant la prise en charge de la dépendance aujourd’hui et dans l’avenir, l’absence de coordination entre les différents acteurs susceptibles d’intervenir auprès des personnes âgées et/ou malades avait été mise en évidence. Les pharmaciens pourraient-ils jouer un rôle pour accroître la transparence des mécanismes existants et faciliter l’accès aux services disponibles ? Pour le président de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), Frédéric Laurent, cité par le Quotidien du pharmacien, l’enjeu de la dépendance répond de fait parfaitement aux aspirations des officinaux de voir leurs missions sanitaires mieux reconnues. « Le pharmacien peut être un élément de coordination. Nous pouvons sortir de l’officine pour aller voir la personne dépendante afin de vérifier la bonne prise des traitements, alerter le médecin en cas d’altération de l’état de santé. Nous pouvons aussi jouer un rôle social dans l’information des aidants. Le pharmacien a toute sa place dans la réforme de la dépendance » martèle-t-il.

Une position également partagée par les autres syndicats représentants les officinaux, même si chacun insiste préférentiellement sur un aspect différent de la question. Ainsi, du côté de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) on s’intéresse aux missions de dépistage et de lanceur d’alerte que pourraient jouer les pharmaciens, tandis que la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) juge que les officinaux peuvent avoir un rôle à remplir pour retarder l’entrée en institution. Tous cependant convergent sur la nécessité de mettre en place des dispositifs, y compris financiers, qui permettront aux pharmaciens d’assumer ces différentes tâches.

jeudi 7 juillet 2011

Vivant biologiquement et mort socialement...voila à quoi en sont réduits beaucoup de malades chroniques lourds

HPST voila un vilain mot qui révulse beaucoup de monde, mais considéront cette loi avec un autre regard...

Du patient chronique passif, dans l'esprit de beaucoup d'acteurs de santé et qui perdure, ou patient chronique diabolisé, car il représente un risque pérenne ou de solvabilité pour les acteurs sociaux, ou patient perdu dans une terre inconnue et devenue soudain encore plus hostile (car être malade c'est lutter contre un mal qui nous ronge, mais aussi contre le système qui continue à exercer une pression continuelle sans répit, ni repos)....voilà où en est conduit bientôt un tiers de la population française.

l'ETP instituée par HPST est un outil qui ne doit pas être confié aux seuls praticiens, car il devient un instrument purement médical.

Passée la crise de la maladie, le malade chronique a souvent appris à s'auto gérer en intégrant ses potentielles faiblesses ou failles physques, par contre il est souvent en état d'abandon ou d'exclusion sur le plan social.

Tout programme d'ETP doit donc intégrer le bilan social, car au delà de l'investissement que représente ce bilan, pour aider le patient chronique à se remettre en selle, le retour sur investissement est important (quel vilain mot).

Si le système de santé français nous sauve biologiquement, il ne faut pas que l'ensemble des malades reste coupable de coûter de l'argent à la collectivité pour conserver un bon état général.
La réintégration sociale est un combat de tous les instants, mais aussi un capital humain renouvellé qui apporte par son expérience et son intégration une richesse supplémentaire à toute la société.

L'INCa et ses expérimentations de bilan de l'après cancer, la campagne télévisée oraganisée par la Ligue Contre le Cancer (je crois) sur le regard que pose les biens portants sur les malades sont autant d'initiatives à saluer.

Au quotidien les associations de patients doivent prendre en mains , revendiquer et exploiter HPST comme une opportunité de faire entendre leurs voix, mais aussi un moyen de légitimer et de déployer l'ETP tout au moins sur son aspect médico-SOCIAL.

Une enquête des agences régionales de santé (source LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN)

Les missions des pharmaciens passées au crible

Contrôle des ordonnances, contraception d’urgence, pharmacovigilance… Les missions des pharmaciens ont été décortiquées pour les besoins du rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur la rémunération des pharmaciens d’officine.

AFIN DE DÉTERMINER les conditions de réalisations de leurs missions par les pharmaciens d’officine, l’IGAS a commandé une enquête aux agences régionales de santé (ARS). 250 officines, réparties sur l’ensemble du territoire, ont été évaluées. Les résultats donnent un aperçu de leur quotidien.

Ils montrent d’abord que, en moyenne, les pharmacies interrogées comptent 2,44 pharmaciens et 2,66 préparateurs et reçoivent 240 clients par jour. Côté formation, les pharmaciens ont suivi en moyenne 8,37 heures en « techniques pharmaceutiques » en 2010, 0,79 heure en management et 1,69 heure de formation commerciale. Quant aux préparateurs, ils ont bénéficié de 6,06 heures de formation aux « techniques pharmaceutiques » et d’1,81 heure de formation commerciale.

Les missions des pharmaciens ont ensuite été passées au crible par les ARS. L’enquête révèle que seulement 5,56 % des officines ont mis en place une procédure écrite de contrôle des ordonnances. Pendant une semaine d’exercice, les pharmaciens interrogés sont intervenus en moyenne sur 1,97 % des ordonnances délivrées : 0,81 % des interventions concernaient la lecture de l’ordonnance, 0,17 % étaient liées à une erreur de médicament, 0,32 % à une mauvaise posologie, 0,31 % à une interaction et 0,36 % à une autre erreur. Les problèmes ont été résolus dans 47,5 % des cas en consultant l’historique du patient, dans 46,01 % par un appel du prescripteur et dans 6,49 % des cas par la consultation du dossier pharmaceutique (DP). L’enquête montre d’ailleurs que 67,34 % des officines interrogées ont mis en place le DP. Lors du mois précédent, chaque pharmacie a créé en moyenne 37,07 DP et en a alimenté 739,66.

Concernant la délivrance par les préparateurs, la consigne explicitant le contrôle par le pharmacien est le plus souvent orale (81,45 %), mais un contrôle systématique n’est effectué que dans 22,18 % des cas.

Les ARS se sont également intéressées à la délivrance de la contraception d’urgence. En moyenne, les officines l’ont délivrée 7 fois dans le mois précédant l’enquête. 34,27 % l’ont fait dans un espace de confidentialité, et seulement 38,31 % ont formé leur personnel à cette délivrance.

Les nouvelles missions plébiscitées.

Dans le domaine de la pharmacovigilance, l’étude confirme le faible investissement des officinaux : seulement 12,1 % des pharmacies ont déclaré un événement de pharmacovigilance, ce qui donne un total de 49 déclarations en 2010, pour les 250 officines interrogées. De plus, seulement 44,76 % des pharmacies disposent de fiches de pharmacovigilance vierges ou connaissent l’adresse internet pour déclarer.

Concernant les nouvelles missions, l’enquête montre qu’elles sont plébiscitées par les pharmaciens : 94,35 % accepteraient d’être pharmacien correspondant, 95,56 % estiment que le bilan de médication est utile et 92,34 % seraient prêts à le réaliser moyennant formation et rémunération. Enfin, entre 92 et 96 % des pharmaciens interrogés sont prêts à participer à une campagne de dépistage du diabète, de l’hypertension artérielle ou autre, et 92,34 % se déclarent disposés à participer à un programme d’éducation thérapeutique du patient.

ANNE-GAËLLE MOULUN

mercredi 6 juillet 2011

"Convention pharmaceutique : la rémunération en question"

Impact Santé - 27 juin 2011) Lors du colloque "Pharmaciens, assurances santé et services pharmaceutiques ambulatoires", Monique Weber, responsable du département des professions de santé à la CNAMTS, a indiqué que la rémunération des officinaux serait à l'ordre du jour des négociations conventionnelles. Elle considère que la base de rémunération doit changer mais sans bouleversement, et prendre en compte les nouvelles missions du pharmacien (participation aux soins de 1er recours, permanence des soins, éducation thérapeutique...). Des groupes de travail sur la dématérialisation et la transmission des ordonnances et sur le développement professionnel continu ont été installés, a précisé Monique Weber. Elle a dressé un bilan positif de la première convention et annoncé que la nouvelle convention devrait être signée d'ici fin 2011

mardi 5 juillet 2011

Société Interprofessionnelle de Soins Ambulatoires SISA...

Les SISA s'ouvrent aux pharmaciens adjoints

Nouveauté de la loi Fourcade adoptée au Sénat : les Sociétés Interprofessionnelles de Soins Ambulatoires pourront être composées non seulement de titulaires mais aussi d'adjoints.

Le statut de SISA donne par ailleurs une base juridique à la mise en oeuvre du plan de développement des maisons, centres et pôles de santé qui manquait terriblement depuis de nombreuses années et rendait complexe le déploiement de cette organisation des soins qui a pour objectif de répondre aux problèmes de désertification médicale, mais aussi de prise en charge de 1er recours de qualité et enfin pour intéresser les jeunes PS à s'installer selon un mode d'exercice plus conforme aux aspirations sociétales actuelles.

Loi Fourcade

(URPS) Pharmaciens d'Ile-de-France...rémunérations pour expérimentations

L'Union régionale des professionnels de santé (URPS) Pharmaciens d'Ile-de-France a présenté à l'agence régionale de santé (ARS) une série de propositions d'actions pour la mise en oeuvre de la loi Bachelot, relève Impact Santé. Ces propositions portent sur la contraception et la vaccination (groupe de travail "détection prévention"), sur l'accompagnement des patients souffrant de maladies chroniques comme l'asthme, l'HTA ou le diabète (groupe de travail "entretien pharmaceutique") et sur la coordination des soins (cancer, sortie hospitalière...). Les pharmaciens qui le souhaitent pourront mener ces actions et recevront une rémunération provenant du Fonds d'intervention pour l'amélioration des soins de ville (FIQSV). L'ARS devra donner son avis d'ici la mi-juillet pour une possible mise en place en 2012 de ces programmes

Montrer la Valeur Ajoutée du Pharmacien...le rapport IGAS le préconisait, l'UTIP s'en empare

L'UTIP (Union technique intersyndicale pharmaceutique) vient de mettre en place le premier Observatoire des pratiques officinales, qui aura pour missions d'évaluer ces pratiques (et ainsi de "montrer la valeur ajoutée du pharmacien" selon son président Thierry Barthelmé), d'améliorer et adapter la formation professionnelle continue et enfin, de mieux accompagner les patients, explique Impact Santé. Les appréciations porteront sur les actes de prévention, de conseil et de dispensation du médicament avec ou sans ordonnance et sur les thèmes de l'insuffisance rénale chronique, puis du diabète, des pathologies cardiovasculaires et respiratoires et de la cancérologie. En parallèle, un partenariat entre l'UTIP, les sociétés savantes et des associations de patients sera instauré.

mercredi 29 juin 2011

Pharmacies d'officine : rémunération, mission, réseau

Publication du rapport de l'Igas (rapport N°RM2011-090P)

A retenir :

Depuis 2004, point culminant de la rémunération des titulaires, la situation s'est dégradée du fait du ralentissement du marché du médicament intervenu dés 2005, mais ce constat effectué, les rapporteurs disent ne pas disposer de suffisamment de donner économique pour en tirer des conclusions. Le Ministère doit donc mettre en place une nouvelle étude pour en tirer des conclusions visant à des mesures correctrices....rappel ce secteur emploie 140.000 personnes. Il est également sous entendu que les négociations conventionnées doivent être mises en oeuvre, du même type que celles des praticiens libéraux ?????
La mission fondamentale des officines est de dispenser les médicaments, et d'analyser et de contrôler les ordonnances ainsi que d'apporter le conseil approprié au patient. La encore, peu de données permettent de connaître de la réalité de ce service selon l'Igas....Le Dossier Pharmaceutique a pour objet selon l'Igas permet d'élargir le contrôle de la seule ordonnace aux médicaments délivrés sur une période récente. La mission note toutefois que les officines n'ont majoritairement pas mis en place de procédures qualité formalisées,....
Pour l'Igas la procédure de certification officinale est donc une nécessité....les ordonnances doivent être passées au crible de logiciels de contrôle des prescriptions et l'intervention du pharmacien obligatoire dés lors que des interactions de niveau 3 ou 4 sont repérées.Les interventions des offinaux auprès des médecins devraient dés lors être enregistrées et rémunérées (cela va arranger les relations entre ces PS!!!!).
Si les officinaux semblent attendre beaucoup du déploiement d'HPST les concernant, le rapport note les réticences des praticiens qui y verraient une concurrence larvée.Mais pour exploiter les nouvelles missions il faut tout d'abord gagné en productivité pour redéfinir les tâches des emplyés de l'officine sans recrutement supplétif.
L'Igas considère également que le décret du pharmacien correspondant n'est pas exploitable en l'état...Un dispositif alternatif où le pharmacien pourrait, sur prescription médicale, dans le cadre d'un protocole établi au plan national et pour des patients chroniques stabilisés, effectuer un bilan et renouveler un traitement. Le pharmacien pourrait être intégrer à l'accompagnement du patient chronique au travers d'entretiens...La formation qualifiante est nécessaire et recommandée pour déléguer des tâches aux officinaux comme des vaccinations, ou des dépistages d'angines bactériennes ,mais sa participation au maintien du patient au domicile (portage, préparation de doses, etc) est une évidence.
Ces nouveaux services, dés lors qu'ils contribuent effectivement à améliorer la prise en charge des patients, auraient vocation à être rémunérés à l'acte et à être pris en charge comme les actes des autres PS.
La mission suggère de faire évoluer progressivement au système actuel (marge sur prix plus forfait par boite) un honoraire de dispensation.Par ailleurs la mission propose de déplafonner les remises sur les spécialités génériques.
Concernant le réseau une réforme est nécessiare surtout en milieu urbain , le regroupement d'officines pouvant permettre des économies d'échelle. De ce fait l'Igas propose de geler les créations, d'augmenter les quotas et d'encourager les regroupements en levant les obstacles juridiques et fiscaux. De même qu'elle propose que la limitre de propriété par titulaire soit reconsidérée. L'Igas suggère que les pouvoirs publics accordent un garantie qu'aux structures dont l'activité est suffisante (1, 5 millions d'€) et de prévoir des mesures spécifiques pour les petites pharmacies (surtout rurales). Pour internet la vente de médicaments à prescription facultative semble inéluctable, mais beaucoup plus prudente quant à celle des médicament à prescription obligatoire. Enfin, la mission pousse les acteurs PS à la dématérialisation des ordonnaces, complémentaires à celle des feuilles de soins....

En résumé :
Pas grand chose ....de plus

l'annonce du diagnostic grave ....colloque du CNOM...rappel 1/3 des français seront des malades chroniques en puissance dans les années qui viennent

Les conseils issus d'un colloque par le CNOM sur l'annonce du diagnostic grave, doctement présentés par le Professeur MARANINCHI....comme d'habitude un colloque singulier entre deux êtres dont l'un voit sa vie s'écrouler et l'autre doit prendre le recul nécessaire pour ne pas se laisser déborder....à une époque ou certaines pathologies ne sont plus automatiquement synonyme de fin biologique, comment résoudre le problème récurrent pour le patient de passer cette étape cruciale et de ne pas couper les ponts avec la vie sociale et la pression sociétale, qui peut ensuite revenir brutalement en boomerang lorsque la crise est passée et que de nouvelles années que l'on croyait perdues se profilent à l'horizon ?
Qui se penche sur ce problème en dehors des associations de patients ? c'est à dire de ne pas baisser les bras et avoir la tentation de la désocialisation ? Ne peut on pas imaginer un accompagnement par les complémentaires de santé puisuqe l'Etat ne peut plus tout financer ? Ne pas couler socialement fait partie des chances de survie au même titre que les marqueurs biologiques

mercredi 15 juin 2011

PHARMACIENS ASSURANCE SANTE ET SERVICES PHARMACEUTIUES AMBULATOIRES

iNSCRIVEZ VOUS DES MAINTENANT POUR LE 22 JUIN PROCHAIN A L'UNIVERSITE PARIS DESCARTES




jeudi 2 juin 2011

ASSISES MEDICAMENT- dépêche APM

Assises du médicament : vif échange entre Christian
Lajoux et Alain-Michel Ceretti sur la visite médicale


PARIS, 1er juin 2011 (APM) - Le président du Leem (Les entreprises du médicament), Christian Lajoux, s'est déclaré indigné du procès fait à l'industrie et notamment à la visite médicale (VM), mardi à l'issue de la présentation de la synthèse des travaux du groupe 4 par son président Alain-Michel Ceretti, ce qui a lui a valu une vive réplique de ce dernier.

Dénonçant un "réquistoire contre l'industrie du médicament" Christian Lajoux a déploré que le résumé qui venait d'être fait des travaux du groupe 4 sur l'information et la formation sur le médicament (cf dépêche APM EHOEQ006) ne réflétait pas la réalité des échanges notamment sur la visite médicale, a rapporté à l'APM un participant.

La VM est beaucoup plus encadrée en France que dans les autres pays européens, a-t-il fait valoir pour répondre à Alain-Michel Ceretti qui venait de terminer sa présentation en évoquant le programme "Bad Ads"
de la FDA américaine qui invite les médecins à dénoncer les visiteurs médicaux incompétents.

Christian Lajoux a également dit être surpris d'entendre que la HAS voulait abandonner le processus de certification de la visite médicale dans lequel "les industriels ont investi énormément d'argent".

On va faire payer les industriels pour la formation médicale continue, en difficulté depuis 20 ans, a poursuivi le président du LEEM, ajoutant "si les industriels ne sont pas légitimes, on ne voit pas pourquoi on les taxerait" avant de conclure sur son indignation.

Accusant son interlocuteur d'être soit incompétent soit mal informé, Alain-Michel Ceretti a répondu que c'est le Leem qui avait, dans sa contribution, fait la proposition de rémunérer les VM en fonction de la qualité de l'information délivrée par eux (cf dépêche APM EHOE4005).

Nous ne proposons pas que la rémunération soit seulement sur la qualité, a répliqué Christian Lajoux provoquant des éclats de rire dans l'assistance, qui relevait ainsi que la VM ne faisait pas que dans la qualité.

Le débat a repris plus calmement l'après-midi lors de la discussion à l'issue de la synthèse générale d'Edouard Couty. Ce dernier ayant feint de s'interroger sur la question de savoir si la visite médicale constitue de l'information ou de la promotion, Irène Frachon a pris la parole pour exprimer son étonnement. La charte de la visite médicale dit clairement qu'il s'agit de promouvoir le médicament, avec tous les risques de dérive que cela comporte, a-t-elle souligné.

Le président du Leem a alors rappelé que si les industriels paient une taxe sur la visite médicale c'est bien parce qu'il s'agit de promotion. "Nous sommes demandeurs d'un statut de la promotion", a-t-il affirmé.

mercredi 11 mai 2011

Soins de premier recours : constituer les équipes

La Fédération française des maisons et pôles de santé (FFMPS) a organisé le 28 avril un colloque sur l’accompagnement du changement des équipes de soins de premier recours. L’occasion pour les professionnels du secteur de faire part de leurs revendications.


Aborder la problématique de la réorganisation de l’offre de soins, non pas par le territoire, mais à partir des acteurs, c’est ce qu’a décidé de faire la FFMPS. Médecins généralistes, infirmiers, pharmaciens, etc. : « Une approche par l’aspect interindividuel qui est plus complexe », a souligné Pierre de Haas, président de la FFMPS.

A cette occasion, la présidente du Syndicat national des infirmiers et infirmières libérales (Sniil), Annick Touba, a pris soin de rappeler que les infirmiers doivent être considérés comme des acteurs de premier recours même si cette casquette n’a pas été entérinée dans la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) de juillet 2009. « Il est indispensable de se mettre autour d’une table et de discuter de ce que chacun est prêt à faire et à ne pas faire », estime-t-elle. Pour que les infirmiers soient intégrés aux équipes pluriprofessionnelles, « il faudrait former les professionnels à se parler. Nous croyons tout connaître les uns des autres, mais c’est faux ! Les médecins managent à leur manière et les infirmières ont des difficultés à sortir de leur culture de subordination. » D’après Annick Touba, il est nécessaire d’aborder la question des compétences et des métiers de chacun et de déterminer des projets communs à instaurer.

Outils
Le président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO), Gilles Bonnefond, est également intervenu pour défendre la création des maisons et des pôles de santé car « cette organisation permet de maintenir les médecins dans les zones où ils ne veulent plus exercer seuls ». Néanmoins, il faut selon lui raisonner en tenant compte du pharmacien. La publication du décret du 5 avril dernier précisant les missions des pharmaciens d’officine correspondants va d’ailleurs permettre de renforcer l’équipe de prise en charge des patients chroniques « à une période où les médecins s’éloignent géographiquement d’eux et où le temps médical devient précieux ». « Le pharmacien doit être pris en compte comme un professionnel de santé à part entière, capable de répondre à de nombreuses questions, plaide-t-il. Il est le vecteur d’un lien social très important sur le territoire en délivrant aux patients des conseils gratuits, sans rendez-vous, lorsque les autres professionnels n’en ont pas forcément le temps. »

Pour mettre en place cette nouvelle organisation, Vincent Beaugrand, chef du bureau « premier recours » à la Direction général de l’offre de soins (DGOS ), a présenté les différents outils à disposition : le Schéma régional de l’offre de soins (Sros), les diagnostics qui doivent être faits sur le volet ambulatoire afin de définir des points d’implantation prioritaires via des actions coordonnées ou encore le financement des maisons de santé. Il a également évoqué l’instauration d’une plateforme d’appui aux professionnels de santé – guichet unique – afin de les accompagner, le plus en amont possible, de les informer sur le premier recours, les aider à l’installation, faire émerger des projets d’exercice coordonné ou encore les accompagner dans leur vie professionnelle.

Laure Martin pour www.espaceinfirmier.com

vendredi 29 avril 2011

MODALITES POUR DEVENIR PHARMACIEN CORRESPONDANT

Le décret du 5 avril 2011 relatif aux missions des pharmaciens d’officine correspondants est paru au journal officiel du 7 avril 2011. Désormais, les pharmaciens titulaires, adjoints ou gérants d’une pharmacie d’officine peuvent être désignés pharmaciens correspondants par leurs patients.

Les missions du pharmacien correspondant s’exercent dans le cadre d’un protocole de coopération préalablement établi entre les professionnels de santé. Ce protocole a pour objet d'opérer entre eux des transferts d'activités ou d'actes de soins ou de réorganiser leurs modes d'intervention auprès du patient, conformément à l’article L.4011-1 du Code de la Santé Publique. Les professionnels interviennent dans les limites de leurs connaissances et de leur expérience.

Pour rappel, l’arrêté du 31 décembre 2009 paru au journal officiel du 15 janvier 2010 a précisé la procédure applicable aux protocoles de coopération entre professionnels de santé.

• Procédure :

Les professionnels de santé soumettent les protocoles de coopération à l'Agence Régionale de Santé (ARS) suivant un modèle. L'agence vérifie que les protocoles répondent à un besoin de santé constaté au niveau régional puis les soumettent à la Haute Autorité de Santé (HAS).

Ces protocoles précisent l'objet et la nature de la coopération, notamment les disciplines ou les pathologies, le lieu et le champ d'intervention des professionnels de santé concernés. Le directeur général de l’ARS autorise la mise en oeuvre de ces protocoles par arrêté pris après avis conforme de la HAS. L’arrêté du directeur général de l’ARS intervient dans un délai de deux mois à compter de l’accusé de réception du protocole. Le défaut de réponse, dans le même délai, vaut rejet de la demande.

Les protocoles autorisés sont transmis par le directeur général de l’ARS à l’instance régionale ou interrégionale de l’ordre et à l’union régionale des professions de santé (URPS) concernées. La HAS peut étendre un protocole de coopération à tout le territoire national. Dans ce cas, le
directeur général de l’ARS autorise la mise en oeuvre de ces protocoles par arrêté. Il informe la HAS de sa décision. Les protocoles de coopération étendus sont intégrés à la formation initiale ou au développement professionnel continu (DPC) des professionnels de santé.

Les professionnels s'engagent à procéder, pendant une durée de douze mois, au suivi de la mise en oeuvre du protocole auquel ils ont adhéré et à
transmettre les informations relatives à ce suivi à l’ARS et à la HAS.

Les professionnels de santé qui demandent à adhérer à un protocole de coopération autorisé fournissent à l’agence régionale de santé des pièces justificatives en vue de faire enregistrer leur demande. Ces pièces comportent notamment une déclaration exprimant leur volonté mutuelle
d’appliquer le protocole.

Il est à préciser que lorsque le professionnel exerce en qualité de salarié, la demande qui est transmise à l’ARS comporte l’accord de l’employeur.

Missions :

Dans le cadre d’un protocole portant sur un traitement chronique, le pharmacien d’officine désigné comme correspondant par le patient peut, à la demande du médecin ou avec son accord, renouveler périodiquement le traitement concerné et ajuster au besoin sa posologie au vu du bilan de
médication qu’il a effectué, selon un rythme et des modalités définis par le protocole.

Ce protocole détermine le nombre de renouvellements autorisés et leur durée. La durée totale de la prescription et des renouvellements ne peut excéder douze mois.

La prescription médicale rédigée dans le cadre du protocole précise les posologies minimales et maximales, la durée totale du traitement comprenant les renouvellements ainsi que la nature éventuelle
des prestations à associer selon le produit prescrit.

Le protocole peut prévoir des bilans de médication à effectuer par le pharmacien. Un bilan de médication comprend l’évaluation de l’observance et de la tolérance du traitement ainsi que tous les éléments prévus avec le médecin pour le suivi du protocole. Dans ce bilan, le pharmacien recense
les effets indésirables et identifie les interactions avec d’autres traitements en cours dont il a connaissance.

Il s’assure du bon déroulement des prestations associées. Le pharmacien communique le bilan ainsi effectué au médecin prescripteur.
Le pharmacien mentionne le renouvellement de la prescription sur l’ordonnance. En cas d’ajustement de la posologie, le pharmacien précise sur une feuille annexée à l’ordonnance datée et signée, et comportant le timbre de la pharmacie, le nom du médicament qui donne lieu à un ajustement de la posologie ainsi que la nouvelle posologie ou le nom du produit concerné associé éventuellement à une prestation. Le pharmacien indique sur l’ordonnance la présence de la feuille annexée. Il informe le médecin prescripteur de l’ajustement de la posologie.
Le dossier pharmaceutique (DP) du patient, lorsqu’il existe, prend en compte tous ces éléments.

Afin d’accompagner les professionnels de santé dans leur démarche de coopération et d’améliorer la sécurité et la qualité des soins, la HAS publie deux guides méthodologiques, dont l’un, conçu avec le
ministère de la Santé, porte sur l’élaboration des protocoles de coopération. Plus d’informations sur www.has-sante.fr.

mercredi 13 avril 2011

LA REMUNERATION DU PHARMACIEN D'OFFICINE...

« Rien n’ empêche les pharmaciens d’inclure dans leur projet la rémunération souhaitée »

« La publication du décret de pharmacien correspondant va nous permettre d’avancer. La version publiée est conforme à la version stabilisée qui nous a été présentée en janvier 2010. les pharmaciens intéressés ont tout à fait la possibilité de proposer des projets aux ARS de leur région avec des médecins, en évitant qu’il se braquent. Sinon ils peuvent aussi passer par nous pour adapter les protocoles. J’indique que les pharmaciens ont également la possibilité de recruter les patients dans leur propre patientèle en accord avec leur médecin traitant. Et surtout rien ne les empêche d’inclure dans le projet la rémunération souhaitée. Pas besoin d’attendre le décret de rémunération pour cela, puisqu’il s’agit de projets expérimentaux qui seront financés par les ARS à titre individuel. »
IMPACT MEDEDCIN Patrick GUETTA

lundi 11 avril 2011

A suivre ....le Pharmacien et la télémédecine...merci Monsieur RIOLI

Télémédecine : quel rôle pour le pharmacien ?
(Impact Santé - 11 avril 2011)

La télémédecine est amenée à se développer fortement cette année et l'année prochaine afin de répondre aux enjeux de la désertification médicale dans certaines régions et de l'accompagnement des malades chroniques et des personnes âgées, de plus en plus nombreux. Dans ce cadre, le pharmacien pourra avoir un rôle à jouer, principalement à travers la mise à disposition de cabines dédiées - peut-être financées par l'agence régionale de santé -, éventuellement complétée par un service de médiation, analyse Impact Santé. Aujourd'hui, quelque 300 expérimentations de télémédecine sont menées en France et plusieurs officines ont déjà aménagé des espaces de confidentialité pour l'accueil et le suivi des patients.

7 Pharmaciens sur 10 se considèrent comme peu informés concernant la loi HPST

Près de 70 % des pharmaciens se disent mal informés sur la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) selon le "Baromètre pharma" sur la loi HPST et les nouvelles missions du pharmacien d'officine réalisé par pratispharma.com pour le laboratoire Sandoz auprès de 1 537 pharmaciens titulaires. Parmi eux, 86,6 % souhaiteraient avoir davantage d'informations sur le sujet, informations qui devraient principalement être délivrées par l'Ordre des pharmaciens (pour 39 % des sondés), les autorités administratives (24,7%) ou les syndicats (20,2 %) et essentiellement sous forme de supports papier, détaille Impact Santé. Par ailleurs, sur 860 titulaires répondants, seuls 29,8 % se sont renseignés ou ont suivi l'actualité sur les nouvelles missions du pharmacien, alors que 62,6 % en ont "vaguement entendu parler" et 7,8 % n'en ont "aucune idée

jeudi 7 avril 2011

LE DECRET DU PHARMACIEN CORRESPONDANT ENFIN ....

COMMENTAIRES :
DECRYPTAGE

Le pharmacien correspondant (PC) va devenir aussi important que le médecin traitant obligatoire pour chacun d’entre nous .

Le PC est destiné à accompagner le patient chronique (en ALD) qui en fait le choix.

Le PC s’intègre à l’équipe pluridisciplinaire qui suit le patient (il faut que l’ensemble des acteurs signent un protocole dit de coopération, action similaire aux anciens réseaux de prise en charge, sous l’autorité de l’ARS).

Le PC dispose d’un outil le Dossier Pharmaceutique (dossier numérisé du patient concernant sa consommation médicamenteuse et accessible à tous les officinaux du territoire) .

Le Dossier Pharmaceutique sera intégré au Dossier Médical Personnel qui est e lancement depuis le 1er avril 2011.

= Un suivi numérisé du patient entre tous les professionnels de santé avec dématérialisation des ordonnances des médecins.

QUE PEUT FAIRE UN PC ?

 Le PC peut renouveler un traitement et AJUSTER la posologie (le Médecin devant indiquer les doses maxi et mini concernant l’ajustement).
 Le PC dans le cadre de ce protocole peut diligenter des examens de types suivi glycémique, dépistage de risques cardio-vasculaires, etc.
 Le bilan dit de médication peut être délégué aux PC ( vérification de l’observance, tolérance au traitement, recensement des effets indésirables, identifie les interactions médicamenteuses potentielles et les corrige)
 Il s’assurera du bon déroulement des prestations associées (soins de suite, soins de support, H .A.D., S.A.D., M.A.D., portage de médicaments à domicile, coordination des PS à domicile, récupération des DASRI, etc)
 Le PC doit communiquer l’ensemble de ses actions au médecin traitant ou celui qui est responsable du protocole dit de coopération.

FIN

Eric SALAT
Think MEDED






Vers la fin de la rémunération du pharmacien à la boîte ?

"Le mode de rémunération des pharmaciens est amené à évoluer"
(La Tribune - 6 avril 2011)

Le mode de rémunération des officinaux devrait évoluer, alors que le ministère de la Santé a chargé l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) d'une réflexion sur ce sujet, rappelle La Tribune. "120 officines ont fait l'objet d'une procédure de défaillance en 2010, soit 25 % de plus qu'en 2009, et 190 ont mis la clef sous la porte. Les pharmaciens ont de plus en plus de difficultés de trésorerie", indique Jean-Jacques Zambrowski, économiste de la santé, qui y voit la conséquence d'une baisse des prix des médicaments, du recul des volumes et de la concurrence des parapharmacies. La vente de médicaments remboursés représente aujourd'hui 75 à 80 % des ventes d'une officine et 60 à 70 % de sa marge, estimée à 23,6 %. La loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST), dont les décrets d'application sont signés mais pas encore publiés, attribue de nouvelles missions au pharmacien : éducation thérapeutique du patient, conseil, renouvellement des traitements chroniques. L'instauration d'une rémunération spécifique liée à ces missions permettrait ainsi de rendre les officines moins dépendantes des prix et des volumes de vente des médicaments.

mercredi 30 mars 2011

LE PHARMACIEN CORRESPONDANT... enfin !!!!

Les décrets d'application de la loi HPST concernant les officinaux sont signés et seront "publiés dans les jours qui viennent", a annoncé Xavier Bertrand à l'Assemblée nationale. Le ministre a ajouté qu'il ferait des propositions aux pharmaciens sur la rémunération des nouveaux services, la refonte de la marge et la garantie du maillage territorial, après que l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) lui aura rendu son rapport sur l'économie de l'officine

jeudi 27 janvier 2011

Bruxelles retoque les aides fiscales aux contrats santé « responsables »

lequotidiendumedecin.fr 26/01/2011
Des incitations fiscales envisagées par la France pour favoriser le développement de certains contrats d’assurance complémentaire santé dits « solidaires et responsables » ont été recalées mercredi par la Commission européenne, qui les a jugées incompatibles avec les règles de la concurrence de l’UE.

« Bien que la Commission ne mettre pas en doute l’objectif social des mesures, son enquête a démontré que les mesures envisagées n’étaient pas de nature à garantir une répercussion effective de l’avantage fiscal sur le consommateur final », explique-t-elle. Les mesures mises en cause par Bruxelles étaient des exonérations et allégements d’impôts pour les assureurs proposant certains contrats complémentaires. La France n’avait toutefois pas encore mis ces projets en œuvre, dans l’attente de la fin d’une enquête européenne.

Étienne Caniard, président de la Mutualité française, condamne cette position qui « entraînerait une dérégulation des dispositifs d’accès à la complémentaire santé en France ». « La remise en cause de l’exonération des contrats responsables, après l’imposition de ces mêmes contrats au taux de 3,5 %, supprimerait toute incitation à accompagner les efforts de maîtrise des dépenses de santé et d’accès à une complémentaire », affirme la Mutualité. Elle aurait également pour conséquence « une augmentation des cotisations des mutuelles puisque ces dernières seraient alors soumises à l’impôt sur les sociétés », met en garde la Mutualité.
Doit on se poser la question au titre d'usagers de santé si cette mesure dite incitative (les contrats responsables) ne va pas permettre le développement d'un plus large éventail de l'offre de couverture en termes de complémentaires santé jusqu'alors peut différentes d'une compagnie à l'autre ? Mais aussi quel en sera le coût pour l'usager ? 7% d'augmentation moyenne des primes annuelles depuis plus de 5 ans pour quels services ?

mercredi 26 janvier 2011

Le grand ménage ? jusqu'où? l'Europe et la pharmacovigilance...Les députés européens

cliquez

Ecoutez les interrogations des députés européens dont Philippe JUVIN cardiologue

Le gouvernement anglais présente une profonde réforme du système de santé

Le gouvernement anglais présente une profonde réforme du système de santé(Le Figaro, The Herald Scotland, The Telegraph - 20 janvier 2011)
Le ministre conservateur de la Santé, Andrew Lansley, a présenté hier la plus importante réforme du système de santé britannique depuis sa création en 1948, rapporte Le Figaro. Bien que le secteur soit la seule branche épargnée par les coupes budgétaires, la coalition des conservateurs et des libéraux-démocrates s'est donné comme objectif de ralentir drastiquement l'inflation des dépenses. 20 milliards de £ devraient être économisés en 4 ans. Pour y arriver, le gouvernement de David Cameron entend notamment donner plus de pouvoirs aux médecins de famille et mettre en concurrence les structures privées et publiques. Dès 2013, le nouveau système retirera le contrôle au ministre de la Santé pour donner le pouvoir aux médecins généralistes. Ces GP (general practitioners), réunis en 152 groupements régionaux sous la surveillance de 10 autorités stratégiques, auront la responsabilité de gérer jusqu'à 80 % du budget public (80 milliards de £), explique l' Herald Scotland. Ils définiront eux-mêmes les objectifs de soins et pourront mettre en concurrence des hôpitaux pour la fourniture des soins. Une tentative détournée de "privatiser" le Service national de santé, selon l'opposition qui s'inquiète des efforts qui "se concentrent plus sur les coûts que sur la qualité" des soins.

Expérience à suivre....car certains pourraient s'en inspirer pour 2012 et contenter un certain électorat.

lundi 17 janvier 2011

Oncologie près de 30 % de progression des dépenses aux USA pour 2020

CANCEROLOGIE : 207 milliards de dollars de dépenses annuelles en 2020 aux USA.
Lʼétude a été publiée dans le Journal of The National Cancer Institut et se base sur les dernières données disponibles selon lesquelles, en 2010, la prise en charge des cancers aux Etats-Unis affiche un coût global de 125 milliards de dollars.
Ces dépenses devraient bondir de 27% pour atteindre 158 milliards en 2020. La progression est notamment due à la prévision dʼun nombre beaucoup plus importants de cancers de la prostate et de cancers du sein.
Mais ces premières projections sont largement dépassées par un deuxième pan de lʼétude.
Le premier volet a en effet envisagé lʼoption selon laquelle les médicaments disponibles pour la prise en charge de ces pathologies, ne subiraient pas une inflation trop importante de leur étiquette.
Une option relativisée par les auteurs de lʼétude eux-mêmes qui dans une deuxième hypothèse estiment que lʼon peut tabler sur une augmentation moyenne de ces traitements de 5% ce qui porterait le coût de la prise en charge des cancers sur les Etats-Unis à 207 milliards de dollars.

Merci à la revue de presse LETTRE PHARMA N°148 du 14 janvier 2011