THINK MEDED INSTITUT DE FORMATION N° de déclaration : 11 78 81255 78 www.think-meded.org

Programme FCC 2012 DISPONIBLE demandez le (eric.salat@think-meded.eu (sous réserve agrément définitif OGC FCC)

mardi 21 décembre 2010

FORMATION CONVENTIONNEE DES PHARMACIENS D'OFFICINE

Quelque 1 300 pharmaciens ont suivi une formation dans le cadre de la formation conventionnelle continue (FCC), . Parmi les dix thèmes proposés, les professionnels ont privilégié l'asthme, le diabète, les maladies cardiovasculaires et la lutte contre la iatrogénie chez la personne âgée. En 2011, deux thèmes seront ajoutés - les urgences à l'officine et les troubles du sommeil - et 32 organismes seront agréés, pour un budget s'élevant à 7,7 millions d'€. De plus, les pharmaciens non conventionnés et les préparateurs pourront désormais bénéficier de ces formations.

Le Quotidien du Pharmacien

lundi 13 décembre 2010

vers un accompagnement médico-social

Un Guide d'aide à la personne malade et à son entourage a été présenté jeudi à Lille par Martine Aubry, maire de la ville, et Bernadette Chirac, présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, relèvent Le Généraliste et Les Echos. Ce document est "beaucoup plus qu'un guide avec toutes les adresses utiles, a expliqué Martine Aubry. Ce qui est compliqué, c'est souvent les à-côtés de la maladie : comment on va faire pour vivre? Pour travailler? Qui peut nous aider? Nous accompagner? S'occuper des enfants?". Ainsi, le fascicule propose des conseils sur les droits des patients et de leurs proches, la préparation d'une hospitalisation, les démarches à réaliser... Il répertorie également les structures locales d'aide aux malades, aux personnes âgées et aux aidants familiaux. Pour Bernadette Chirac, cette initiative doit "servir d'exemple". Le guide sera disponible en version papier et consultable sur le site internet de la ville de Lille.

L'étape suivante sera celle d'un support multimédia accessible a tous et de PROXIMITE!!!

(Le Généraliste, Les Echos - 10 décembre 2010)

vendredi 10 décembre 2010

lundi 29 novembre 2010

ALERTE POUR LA 1ere fois depuis sa nomination NORA BERRA s'adressera au pharmaciens d'officine

A l'occasion des rencontres annuelles de l'USPO le 02 décembre prochain à 09h00 précises, Madame NORA BERRA Secrétaire d'Etat à la Santé s'adressa pour la toute
1ère fois directement aux pharmaciens d'officine lors du discours d'ouverture.


Venez nombreux à l'Université PARIS DESCARTES
Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques
Amphithéâtre Moissan
4 avenue de l'Observatoire
75006 PARIS

Ces rencontres sont gratuites.

jeudi 25 novembre 2010

Les rencontres de l’U.S.P.O

L'USPO organise ses rencontres ayant pour thème :

“PHARMACIEN D’OFFICINE : UN METIER D’AVENIR”

le jeudi 02 décembre 2010 de 9h00 à 13h00
à l'université Paris Descartes, Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques, amphithéâtre Moissan, 4 avenue de l’Observatoire,75006 PARIS

Programme
1. Economie de l’officine
1.1. Les chiffres - Pascal VOISIN - I.M.S.
1.2. L’avenir de l’officine - Professeur Francis MEGERLIN
professeur à l'université Paris Descartes (Paris V).

2. Nouvelle organisation de l’offre pharmaceutique
Introduction - Jean Charles TELLIER - Président du Conseil Central A
2.1. Le 1er recours : Médication officinale et conseil pharmaceutique
• Les complémentaires santé : leurs visions
• Les pharmaciens : Pascal LOUIS du CNPGO
• Les syndicats
2.2. Nouvelles missions : évolution du métier, pharmacien et territoire
• Les patients
• Les médecins
• L’Assurance Maladie

3. Conclusions - Gilles BONNEFOND - Président Délégué USPO

Pré-inscrivez vous sur :
www.bonnefond-uspo.blogspot.com

Vous trouverez en cliquant ici le carton d'invitation

mercredi 3 novembre 2010

La grogne du jour....Franchise médicale : peu d’impact sur les patients ?

source : QUOTIPHARM.COM

Introduite en 2008, la franchise médicale de 50 centimes appliquée sur les boîtes de médicaments a eu peu d’effets sur le comportement des patients. Seulement 12 % d’entre eux indiquent qu’ils ont modifié leur comportement en terme d’achats de médicaments prescrits. C’est le constat dressé par l’Institut de recherche et de documentation en santé (IRDS), dans une étude parue hier. Les patients sensibles à la franchise sont souvent de condition modeste et se comptent parmi les personnes les plus consommatrices de médicaments. Les deux tiers d’entre eux ont décidé de n’acheter qu’une partie des médicaments prescrits, tandis que le tiers de ces patients repoussent l’achat de certains médicaments. L’étude de l’IRDS souligne que de toute façon, la marge de manœuvre du patient est faible, puisque c’est au praticien que revient de choisir la nature des soins et leur qualité. « De plus, à supposer que le patient puisse intervenir sur sa prescription, il est a priori dans l’incapacité de juger de l’utilité de son contenu », pointent les auteurs de l’étude.

COMMENTAIRES :
Si effectivement "seuls" 12% des des patients indiquent modifier leur comportement, avec un sous-entendu assez lourd sur la classe sociale touchée et la surconsommation médicamenteuse, la réalité du quotidien des associations qui aident les malades en situation de grande précarité démontre le contraire. Cette mesure touche de plein fouet les classes moyennes juste au dessus des minimums sociaux, qui par ailleurs sont les mêmes qui renoncent, pour les mêmes raisons à certains soins médicaux, comme les soins dentaires, entraînant de lentes mais inexorables dégradations qui coutent en plus chères à la collectivté. La franchise médicament, s'ajoutant à la franchise liée aux soins de supports comme le recours à certains soins comme ceux prodigués par les infirmiers à domicile, ou le fait que les dites franchises sont cumulatives et rétroactives par la CNAM ( pour les patients sous ALD les franchises sont cumulées et reportées sur le remboursement d'autres soins comme l'optique) peuvent agggraver des situations déjà difficiles et ajouter aux difficultés des dits patients jusqu'à les amener à des impasses sanitaires ...quand poserons nous la question de l'alternative que représente le bouclier sanitaire (le R.A.C. en fonction de son revenu ? ) permettant de conserver une véritable cohésion nationale et une véritable égalité des chances quant à l'accès aux soins ?

jeudi 28 octobre 2010

FLASH INFO ….LES NEGOCIATIONS PHARMACIENS/MINISTERE/CNAM…


 

Les points de satisfaction obtenus :

Le prolongement de l'expérimentation en cours pour la délivrance des médicaments aux résidents en EHPAD jusqu'à 2013 mais avec l'assurance maladie.

- La remise en cause du développement des PUI décalé de deux ans au moins

Ces deux points sont à suivre dans le débat PLFSS

Les avancées obtenues :

- La revalorisation de notre marge par le forfait à la boîte (80 millions, négociation en cours). Cette méthode proposée par l'USPO a été reconnue comme la plus équitable entre les pharmaciens.

- Une enveloppe de 12.5 millions pour la délivrance d'un traitement de substitution aux opiacés. Cette avancée demandée par l'USPO doit préfigurer de nouveaux forfaits spécifiques en lien avec la diversité des missions de la profession.

- Le doublement de l'indemnité d'astreinte de 75 à 150 euros

- La mise en place d'un fond ciblé en faveur des pharmacies des zones géographiques sous dense ; 10 millions

- Le rétablissement d'un équilibre dans les DOM entre la marge des grossistes répartiteurs et celle des pharmaciens pour la troisième tranche

- Mission IGAS pour la modification de la marge mais l'USPO souhaite que le contenu métier soit lié à cette mission avec le débat sur la possibilité de reconnaitre le pharmacien comme acteur de santé libéral pour pouvoir facturer des actes sans TVA comme les autres professionnels de santé

  • Le TFR haut a été retenu par le Ministère de la Santé pour la compensation :

La proposition de TFR généralisé pour les génériques de plus de 4 ans a été acceptée.

La banalisation du TFR risque de desservir les pharmacies qui substituent le plus.

Une négociation plus technique se poursuit avec le Comité Economique des Produits de Santé.

  • Pour améliorer le contenu de cet accord, nous continuons à nous battre :
    • contre le TFR systématique en proposant d'autres compensations comme les baisses de prix sur les génériques
    • contre les grands conditionnements en proposant un rééquilibrage de la marge entre les acteurs de la chaîne du médicament
    • pour la sortie du décret pharmacien correspondant

Mesures économiques chiffrées présentées le 25/10/2010 

Estimation Ministère de la Santé en millions d'euros 

L'augmentation du forfait à la boîte de 3 centimes  

80 

Le doublement du forfait à la boîte lors de la délivrance des traitements de substitution aux opiacés

12.5 

Le doublement de l'indemnité d'astreinte (1) 

35 

Un fond ciblé pour les zones sous dense en pharmacie (2) 

10 

Réforme taxe professionnelle (3) 

60 

Total 

197.5 

TFR généralisé pour les molécules de moins de 5 ans (4)

200 

  1. Engagement à l'art 32.1 de la Convention Pharmacie
  2. Selon une méthodologie à définir avec les ARS
  3. Selon Bercy, 21 000 pharmacies seraient gagnantes de 2000 euros en moyenne, 1000 perdantes de 2000 euros en moyenne

Sujet de discordance à l'intérieur des pouvoirs publics (CEPS et Assurance Maladie), les modalités de mise en place du TFR seraient étudiées avec le CEPS

lundi 25 octobre 2010

Les négociations des pharmaciens ont abouti

Vers une augmentation de 3 centimes du forfait à la boîte

Le gouvernement a finalement décidé de retenir le principe d’une augmentation du forfait à la boîte. Non pas de 10 centimes d’euros comme l’USPO le demandait, mais de 3 centimes, ont indiqué les syndicats d’officinaux à l’issue de leur rencontre avec les représentants du ministère de la Santé.Pour compenser le surcoût pour l’assurance-maladie engendré par cette mesure, estimé à 80 millions d’euros, les pouvoirs publics préconisent l’application de nouveaux TFR.

Mais le gouvernement a mis sur la table d’autres dispositions pour améliorer l’économie dégradée des officines.

Ainsi, comme le prévoyait la convention pharmaceutique, les indemnités de gardes passeront bien de 75 à 150 euros (gain pour le réseau : 35 millions d’euros).

Plus nouveau, une rémunération spécifique pour la dispensation de traitements de substitution aux opiacés est envisagée (doublement du forfait à la boîte, soit 12,5 millions d’euros).

De même, les représentants du ministère ont annoncé la création d’un fonds pour les pharmacies en difficulté situées dans les zones faiblement pourvues en pharmacies, à hauteur de 10 millions d’euros.

Enfin, comme l’avait déjà annoncé Roselyne Bachelot dans le cadre du congrès national des pharmaciens qui s’est tenu ce week-end à Marseille, le réseau bénéficiera également de la réforme de la taxe professionnelle, soit un bénéfice de 60 millions d’euros dès 2010.

La ministre de la Santé avait aussi annoncé qu’un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2011 avait été déposé afin de prolonger de deux ans l’expérimentation de la réintégration du forfait médicament dans le budget de soins des maisons de retraite, comme la profession le réclamait.

Quoi qu’il en soit, malgré des avancées, les syndicats jugent que le compte n’y est pas pour l’instant. La FSPF et l’UNPF lèvent néanmoins leur mot d’ordre de grève des gardes.

mercredi 20 octobre 2010

LES MALADES A RISQUES AGGRAVES DEVRAIENT POUVOIR EMPRUNTER PLUS FACILEMENT

Dans la Tribune du 21 octobre est présenté le travail de Christian SAOUT président du CISS Collectif Santé pour négocier les conditions d'accès à l'emprunt pour les malades à risques aggravés concernés par la convention AERAS.
Plus de 400.000 personnes sont concernées chaque année, soient 11% des emprunteurs.

En effet, alors que les traitements et les prises en charge de certaines pathologies permettent dorénavant un "quasi" retour à la normale pour les patients et que la réforme de l'organisation des soins en France intègre l'autonomisation des malades touchés par des pathologies chroniques dans son volet médico-social, il est logique et important de pouvoir accéder pour ces derniers à la concrétisation de projets d'avaenir, étape essentielle dans la reconstruction et la resocialisation.

mercredi 6 octobre 2010

IMPACT DU TFR GENERALISE....à méditer



INSTITUT MONTAIGNE : Comment limiter l'impact budgétaire des malades chroniques selon les revenus.....

Réflexions de l'Institut Montaigne sur l'avenir de l'Assurance Maladie et l'un des moyens imaginé pour abaisser le coût des malades chroniques....en les prenant en charge en fonction de leurs revenus et non plus selon le régime actuel de l'ALD....
à méditer ....cliquez içi

On peut ne pas être d'accord ...mais il faut tout de même poser le débat...

Il ne faut pas omettre malgré tout un paramêtre majeur :

souvent être malade chronique entraîne souvent une baisse des revenus à court et moyen termes car notre société accepte mal l'employabilité des malades.

Il faudra donc changer avant tout les mentalités.

mercredi 22 septembre 2010

Convention on Health Analysis and Management

Suivez CHAM 2010 en direct sur canalcham.frCHAM 2010
24 et 25 Septembre à Chamonix
www.canalcham.fr
Les 24 et 25 septembre, se rassemblent à Chamonix plus de 250 décideurs et experts de premier plan pour la 2e Convention on Health Analysis and Management, déjà surnommée "davos de la santé". Pour le cru 2010, médecins, universitaires, institutionnels, assureurs, industriels et politiques confrontent leurs points de vue ...

mardi 21 septembre 2010

Un quart des Français renonce à des soins pour des raisons économiques

(La Tribune - 21 septembre 2010)

Selon le dernier baromètre "Cercle Santé Europ Assistance", 23% des Français interrogés déclarent avoir renoncé à des soins pour des raisons économiques (contre 11% il y a un an). Parallèlement, deux tiers des Français demeurent convaincus que la France est "le pays dans lequel on est le mieux soigné", tandis que 69% d'entre eux considèrent que la France est le pays "où l'on est le mieux remboursé pour les frais de santé". Pour assurer la pérennité du financement du système de soins, 32% des Français se déclarent favorables à une hausse des impôts ou des cotisations obligatoires. 28% des Français se disent également ouverts à l'idée de "payer davantage de franchise pour chaque acte médical". 23 % préfèrent une augmentation des complémentaires santé, relève La Tribune.

Le fameux renoncement aux soins devient une réalité médiatique ...23% d'entre vous, d'entre nous avons renoncé sciemment à un soin quelqu'il soit...la réalité économique nous rattrape.les associations au contact quotidien avec les populations les plus précaires en sont conscientes depuis de nombreuses années. Mais la précarité ne se rencontre pas que dans la rue, mais aussi chez votre voisin sans que nous le sachions.La nouvelle pauvreté apparaît ...celle ou tout en travaillant d'aucuns n'ont plus les moyens de faire face aux dépenses essentielles. Telle uen gangrène elle attaque les membres de notre Etat. N'oublions que cette masse silencieuse consomme et permet aussi à notre pays de maintenir sa croissance. Le modéle social français est fatigué, certes, mais s'il n'assure plus ce pour quoi il a été construit par consensus national après guerre nous filons tout droit vers un appauvrissement généralisé....un esprit sain , dans un corps sain. L'adage s'applique aussi aux Etats.

mercredi 15 septembre 2010

L'INCA finance 35 expérimentations pour le parcours personnalisé du patient cancéreux

pour plus de renseignement :

http://www.e-cancer.fr/



http://www.e-cancer.fr/toutes-les-actualites/360/4544-35-projets-pilotes-retenus-pour-experimenter-le-parcours-personnalise-des-patients-pendant-et-apres-le-cancer

Le réseau officinal doit s'adapter...mais....

reportage à méditer ....

mardi 14 septembre 2010

Newsletter de l'Union des Syndicats de Pharmaciens d'Officine

l'USPO, syndicat de pharmacien, publie sa newsletter venez la découvrir en cliquant ici

Au sommaire :

- Economie de l'officine
- Elections aux URPS
- Numérisation des ordonnances
- Maillage territorial

Bonne lecture

mercredi 8 septembre 2010

RETOUR AUX AFFAIRES...DECOUVREZ L'ECONOMIE OFFICINALE

Si le blog du Varan de Komodo a été silencieux en Août, ce n'est pas parce qu'il ne faisait rien, mais surtout qu'il n'avait rien a dire...Par contre comme tout varan qui se respecte il avait mordu sa proie et attendait quelle succombe...le résultat est à la hauteur de ses espérances...tout chaud les résultats de l'enquête menée depuis le 10 août auprès des officines francaises...3800 questionnaires analysés pour l'USPO et un constat ...70% des répondants déclarent être dans le rouge à la banque...la situation se dégrade rapidement si rien n'est fait pour le PLFSS la progession des cessations d'activité va devenir exponentielle....
Rappellons tout de même que le réseau officinal français reste encore l'un des seuls services publics de proximité (et oui, l'officine reste un service public)...
Nous vous invitons a consulter le dossier de presse présenté ce matin en cliquant ici

lundi 26 juillet 2010

Le point sur les dossiers chauds de l'officine

Nous vous invitons a vous connecter au site de Pratispharma pour faire le point sur la situation de l'officine

http://www.pratispharma.com/shared/skins/pratis_pharma/modules/webtv/jt_player.php

Par ailleurs KOMODO vous invite a vous connecter au blog de Gilles BONNEFOND

http://bonnefond-uspo.blogspot.com/

ou sur facebook.

lundi 12 juillet 2010

Economie de l'officine : le CNGPO tire la sonnette d'alarme12/07/2010

Avec un chiffre d’affaires moyen en stagnation depuis 5 ans assorti en parallèle d’une chute de marge brute et d’excédent brut d’exploitation (EBE) consécutives à un train de mesures gouvernementales, les officinaux ont de quoi être inquiets pour leur avenir. La baisse de rentabilité constatée ne sera pas sans impact sur la qualité du service offert, sur l’emploi, sur la compétence et sur l’attractivité dusecteur pour les jeunes pharmaciens.Les mesures économiques mises en place sur la maîtrise du coût du médicament dans un circuit déjà fragilisé affaiblissent dangereusement le circuit pharmaceutique. 85% de l’activité des officinaux est liée à la délivrance des médicaments prescrits dont le prix est fixépar le gouvernement. Désire-t-on étouffer une partie de la profession en déstructurant un réseau qui reçoit près de 4 millions de patients par jour ? Souhaite-t-on vraiment créer une pénurie de pharmaciens comme c’est déjà le cas pour les médecins généralistes, et bientôt pour les dentistes etles infirmiers ? Dans cette situation, quid de l’accessibilité au médicament pour tous les patients sur le territoire ? Par ailleurs, la loi Hôpital Patients Santé Territoires instaure de nouvelles missions pour les pharmaciens notamment en matière de dépistage et prévention. Comment pourront-ils les mettre en place si leur entreprise ne dispose pas d’une rentabilité financière suffisante ? Comment pourront-ils s’adjoindre les compétences nécessaires en termes de ressources humaines ?Le prix d’un médicament se répartit entre trois acteurs : l’industriel qui le produit, le grossiste et le pharmacien qui le distribuent. Or, on constate qu’en 5 ans, la marge dévolue à la distribution s’érodeen taux et en valeur inexorablement alors que celle des industriels augmente (66% en 2005 pour environ 73 % en 2009). La pharmacie française doit relever le challenge d’assurer un service de qualité pour la délivrance du médicament avec un taux de marge bien inférieur à celui constaté dans d’autres circuits de distribution. Jusqu’à quand ce postulat sera-t-il viable ?Les pharmaciens d’officine, et en particulier les pharmaciens groupés, contribuent quotidiennement à la maîtrise des dépenses de santé. Ils se sont engagés dès 2002 dans la substitution générique desmédicaments à prix administrés. L’économie réalisée de fait pour le payeur est actuellement de plus d’un milliard d’euros par an. Ils ont également fourni les efforts nécessaires pour que le prix des médicaments non remboursables et de médication officinale n’augmente pas et que l’accessibilité aux soins dans ce domaine soit optimisé pour le patient.Mais aujourd’hui, le CNGPO tire la sonnette d’alarme car pour nombre de pharmaciens les conséquences de cette situation sont très lourdes. « La situation économique des officines est plus que préoccupante. Des mesures d’urgence sont donc à prendre. Il est grand temps que le gouvernement en prenne réellement conscience et donne à la profession les moyens d’aller del’avant pour contribuer encore à la maîtrise des dépenses et jouer pleinement le rôle attendu dans le cadre de la loi Hôpital Patients Santé Territoires. Sinon la meilleure accessibilité aux soins annoncée par le gouvernement n’aura que peu de chances d’être au rendez-vous, audétriment des patients » déclare Pascal Louis, président du CNGPO.
Source : communiqué de presse CNGPO

jeudi 1 juillet 2010

L'Assurance-maladie prépare son plan d'économie pour 2011(Les Echos - 30 juin 2010)

Dans un rapport qui sera examiné demain par son conseil, la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) recense de nouvelles pistes d'économies pour 2011. Elle y souligne, "plus que jamais", la nécessité de mesures "structurelles". "Des marges importantes subsistent dans les modes de recours et l'organisation du système de soins, la productivité des offreurs, la fixation des tarifs et, à moyen terme, l'évolution des comportements et le développement de la prévention", juge la direction de la Caisse. Le rapport propose également de s'attaquer aux "disparités" des pratiques et des parcours de soins afin de faire disparaître les "rentes" et les "inefficiences d'organisation". "A structure démographique comparable, la consommation de soins varie de 26% entre les régions extrêmes", Provence-Alpes-Côte d'Azur arrivant en tête et les Pays de la Loire en dernier. Entre certains départements, les écarts peuvent même atteindre 50%. "Ils sont dus en grande partie à des différences de pratiques médicales ou paramédicales difficiles à justifier, et qu'il faudrait donc harmoniser", rapportent Les Echos. Dans la prise en charge du diabète par exemple, la part des patients qui ont recours à une infirmière libérale pour leurs injections d'insuline varie de 6% à 45%. Ainsi, si les coûts moyens étaient alignés sur ceux des régions les plus basses, les dépenses totales pour le diabète seraient réduites de 10%, soit une économie de 1,1 milliard d'€.

Commentaire
La dernière phrase est très importante. HPST a pour objectif de permettre au patient d'être aussi autonome que possible" et pas à multiplier les interventiosn des professionnels de santé pour l'assister...ou alors la charge de la dépense est à revoir.

lundi 28 juin 2010

Revue de presse

L’œil de Komodo

Vu cette semaine !
Du 21/06 au 25/06


l’USPO ouvre son blog !

En vue des élections des unions régionales des professionnels de santé, qui auront lieu le 16 décembre prochain, l’USPO a mis en ligne un blog et un facebook, vous invitant ainsi « à suivre les idées » que ce syndicat défend.


Génériques, l’assurance maladie pousse !

La vente de médicaments génériques a permis l'année dernière de réaliser 1 milliard d'euros d'économies, soit 100 millions de plus qu'en 2008, indique le magazine Espace Social Européen. En dépit de ce progrès, la France reste en retard sur la place des médicaments génériques dans la consommation pharmaceutique courante. Pourtant les chiffres bougent. Fin 2009, 405 molécules étaient génériquées, soit 23% du marché en volume et 14% de la valeur totale. De plus, le taux de substitution (82,9%) est en constante progression. Le problème réside donc dans l'absence d'homogénéité géographique. Dans 37 départements, le taux atteint est supérieur à 80%. Pour les autres, une sorte de rattrapage est exigée cette année. Les 42 départements dont le taux est inférieur de 5% à la moyenne, devront atteindre le seuil de 80% pour 18 molécules retenues dans le répertoire arrêté le 30 juin 2009. Parmi les mauvais élèves, on trouve notamment la région parisienne, les Dom, les départements de l'Est et du Sud-Est du pays.

« Espace sociale européen du 18/06/2010 »



Le facteur livre les médicaments

La Poste propose désormais aux officines un service de portage de médicaments à domicile pour les particuliers qui ne peuvent se déplacer. Ce service s’inscrivant dans la gamme « Facteur Service Plus » fait réagir. Si quelques officines l’utilisent déjà*, beaucoup restent prudentes sur son développement. « Le recours à un tel service ne peut remplacer le lien que le pharmacien entretient avec le patient souligne Bernard Minne, le président de l’ordre régional des pharmaciens. Le plus inquiétant pour de nombreux acteurs reste les dérives qui peuvent découler :
- Arriver sur le marché de nombreux logisticiens
- Livraison des laboratoires directement aux patients
*Pour recourir à ce service, l’officine doit passer avec la Poste une « Convention de Portage de Médicaments » au domicile du patient qui fixe les principes : objets, modalités d’exécution du service, tarifs, … La convention ne peut lier que la Poste et le pharmacien et non ses patients.

« le Moniteur des pharmacies 19/06/2010 »



HPST, ce colosse au pied d’argile

La loi HPST à animé les débat à un récent colloque du 10 juin dernier. Les intervenants, qui ont débattu sur le fait de savoir si la loi représentait ou non une réforme, ont abordés deux sujets importants : le rôle de l’état en matière de santé et la continuité des soins entre l’hôpital et la ville. Voici quelques une des réactions :
Pour Didier Tabuteau, directeur de la chaire « Santé » de Sciences-Po, « la loi HPST est une loi d’organisation et non pas une loi de régulation ». Il regrette que « l’élément fondamental d’évolution, c'est-à-dire la participation des acteurs à la prise de décision et au débat, soit extraordinairement timide ». Et d’ajouter « Ce n’est pas une régionalisation, c’est une territorialisation de l’action de l’Etat ». De fait, Didier Tabuteau attend la « deuxième génération » des directeurs d’ARS qui sera nommé par le pouvoir politique, et qui risque d’être plus docile que certains directeurs actuels.
Alain Coulomb, consultant et ancien directeur de la HAS fait état d’inquiétude qui porte sur cinq points :
- La capacité des ARS à faire du « sur-mesure »
- La capacité à financer les innovations
- Quel sera l’accompagnement du changement, notamment en termes de management ?
- L’Etat sera il capable de changer pour articuler le « bas que nous sommes » et « le haut , ces princes dans leur maison de verre » ?
- Comment décloisonner un système et laisser les enveloppes « cloisonnées » ?
Il propose ses remèdes « La loi, même si elle est mauvaise, peut avoir des effets bénéfiques à deux conditions : les professionnels de santé ont un intérêt majeur à s’en emparer pour la faire vivre, Les ARS ont intérêt à s’émanciper de l’Etat. »

« le Moniteur des pharmacies 19/06/2010 »




Le médicament en France

Les derniers chiffres du marché du médicament en France montrent, sans surprise, une croissance très ralentie et les perspectives pour 2010 et 2011 ne sont pas optimistes. Liés à de profonds bouleversements :
- La fin des « blockbusters » et le développement des produits de niche à faible CA
- L’émergence de nouveaux modèles de R&D dans lesquels le médicament n’est plus qu’une partie d’une solution globale de santé
- La politique incitative des pouvoirs publics envers les génériques (CAPI)
- Régulation des prix par le CEPS (multiple baisse des prix, 400 millions en 2009)
- Conditions d’accès au marché plus difficile
Le LEEM salue tout de même les engagements des pouvoirs publics sur les trois dernières années pour une politique de recherche active, une politique industrielle volontariste et une politique de financement conséquente à travers le grand emprunt. D’où des progrès significatifs dans le développement de partenariats privée/public, dans le soutien des entreprises de biotechnologie et le développement de sites de bio-production, le développement du façonnage en France et le renforcement de l’emploi et de la formation. Pour le LEEM, tout l’enjeu consiste désormais à concilier une politique de maitriser des dépenses de santé tout en déployant une politique d’attractivité.

« le Quotidien des pharmaciens 24/06/2010 »




Rapport sur les actions d’accompagnement

Le rapport SAOUT, CHARBONNEL, BERTRAND qui avait pour mission de :
- dresser une typologie des actions d’accompagnement qui s’inscrivent dans la prise en charge de la maladie en termes de contenus, de promoteurs et d’intervenants, permettant de circonscrire le périmètre de ces actions ;
- préciser quelle articulation avec les programmes d’éducation thérapeutique du patient pourrait être retenue ;
- réaliser un état des lieux sur le financement des actions d’accompagnement.
Devrait rendre publique ses recommandations dans les jours qui viennent.

jeudi 24 juin 2010

Les assurances de personnes 95% des personnes ayant un risque aggravé de santé ont fait l'objet d'une proposition d'assurance en 2009

Mais aussi...dans le rapprot annuel de la FFSA pour 2009 ...


La carte DUO devient la « Carte Associée »
Depuis deux ans, la carte DUO, carte à puce portant les droits de l’assurance complémentaire et intégrée au dispositif SESAM Vitale, était expérimentée dans six départements (Bouches du-Rhône, Var, Deux- Sèvres, Vienne, Calvados, Seine-Maritime) auprès des assurés de quatre compagnies (Aviva, AXA, Groupama/Gan et MMA), rejoints plus récemment par ceux du groupe Novalis. Au cours de cette période de test, le nouveau dispositif a fait preuve de son efficacité et de sa facilité d’utilisation. Il a rencontré un accueil très encourageant auprès des pharmaciens (selon un sondage CSA, 88 % d’entre eux y sont favorables) qui se trouvent ainsi exonérés de saisie informatique manuelle, et disposent d’un outil de fiabilisation du tiers-payant facilitant un paiement plus rapide. Les 200 000 assurés qui ont participé à l’expérimentation ont également été conquis (80 % de satisfaits). Ainsi la carte DUO, véritable complément à la Carte Vitale, a été utilisée pour régler 70 000 factures de pharmacie dans le cadre d’un tiers-payant intégral sur leurs dépenses de médicaments. Devant ces résultats très positifs, et à la demande de la FFSA, le conseil de surveillance Sesam-Vitale s’est prononcé à l’unanimité le 10 juin 2009 en faveur de la généralisation de la carte DUO, qui prend désormais le nom de « Carte Associée ». La FFSA se réjouit de cette décision qui permet de faire encore progresser la qualité du service apporté aux assurés et d’offrir une solution ouverte à tous les acteurs du monde de la complémentaire santé.

mardi 22 juin 2010

Maisons de retraite : EXIT les officinaux !

Intégration d’un forfait médicament dans le budget des Ehpad, multiplication de pharmacies à usage intérieur, modification des règles de préparations des doses à administrer… les inquiétudes sont très fortes pour les 5000 pharmaciens qui dispensent le médicament dans les EHPAD. Claude Baroukh de la FSPF explique pourquoi le pharmacien de proximité reste la solution la plus économique pour ces structures.

Pratispharma le 21/06/2010 à 11:53:57

vendredi 18 juin 2010

les difficultés economiques de l'officine

Nous vous conseillons d'écouter ces quelques minutes consacrées à un sondage sur le rapport ATTALI, l'économie officinale et enfin l'officine et l'EPHAD...
http://www.pratispharma.com/shared/skins/pratis_pharma/modules/webtv/jt_player.php

mercredi 16 juin 2010

Elisabeth Hubert prédit une pénurie de médecins dès 2015

Selon Elisabeth Hubert, chargée par Nicolas Sarkozy d'une mission de sauvetage de la médecine de proximité, "le nombre de médecins généralistes libéraux sera au plus bas dès 2015". Soit cinq ans avant les prévisions des experts, qui estiment que les 55 000 médecins de famille d'aujourd'hui ne seront plus que la moitié dans une dizaine d'années. Toutefois, selon l'ancienne ministre de la Santé, "on ne sait même pas combien il y a réellement de généralistes en France, pas plus que l'on ne connaît le nombre réel d'infirmières. Les chiffres varient selon les sources. Une chose est certaine : il n'y a pas 55 000 généralistes libéraux en plein exercice aujourd'hui, ils sont nettement moins nombreux". Ainsi, il y a urgence à stimuler les vocations, souligne Le Parisien. Lundi, lors d'un quatrième déplacement, à Lille, Elisabeth Hubert a conforté ses deux pistes de travail. D'abord, "donner plus de place à la médecine générale dans le cursus universitaire", notamment en permettant aux étudiants de faire un stage en cabinet libéral avant de choisir leur spécialité. Deuxième idée forte : "Favoriser la télémédecine. Une infirmière peut, à distance, en utilisant la vidéo, montrer une plaie à un médecin, explique-t-elle. On évite ainsi les déplacements". Enfin, Elisabeth Hubert a également évoqué une "boîte à outils dans laquelle chacun pourra piocher", car "il faut des solutions adaptées aux territoires".
COMMENTAIRE PERSONNEL :
Elisabeth Hubert, ancienne Ministre de la Santé , mais également Présidente de l'HAD, semble découvrir, devant l'urgence criante de la situation de la démographie médicale, un fait ...le manque d'intérêt des jeunes générations pour un métier, celui de médecin généraliste, qui demande à exercer un quasi sacerdoce. Pensez vous Madame, que devant l'urgence il faille seulement "stimuler les vocations"? Devons nous de surcroît transformer nos IDE en cameraman ou chargées de reporting , alors qu'elles se dévouent pour des indemnités de misères pour les populations qui sont souvent en grande dépendance et en situation de grande précarité ?
La Loi HPST dote d'autres professionnels de droits et devoirs, vis-à-vis du service public en matière de santé, qui peuvent permettre, selon le bon vouloir et la capacité à s'adapter de chacun des professionnels dits de proximité ou de 1er recours. Les GCS (Groupement de Coopération Sanitaires) sont des outils juridiques et techniques qui doivent permettrent aux libéraux de s"adapter dans les plus brefs délais.
Toute idée est bonne à prendre, mais de grâce arrêtons de penser que l'Etat doit tout faire et tout imposer...pourquoi réfuter selon les termes du communiqué l'utilté des maisons de santé ? pourquoi ? quels dessins se cachent derrière tout ceci ?

mardi 8 juin 2010

Le droit a la guérison...

Cancers : "vers un droit à la guérison"(Libération - 8 juin 2010)C'est aujourd'hui que s'achève à Chicago le congrès de l'American Society of Clinical Oncology, qui a débuté vendredi, indique Libération. Plusieurs milliers de médecins et de chercheurs ont ainsi pu s'y retrouver pour discuter de l'avancée des recherches, très différente selon les formes de cancer. "Aujourd'hui, il y a des cancers dont on guérit, d'autres avec lesquels on va vivre, et d'autres enfin avec de mauvais pronostics. Il faut les distinguer clairement", souligne le professeur Dominique Maraninchi, qui préside en France l'Institut national du Cancer (Inca). Ainsi, il est souvent délicat de parler de "guérison du cancer". "Pourtant, insiste le Pr Maraninchi, la guérison est un fait. Il faut bien en parler. Sur 320 000 nouveaux cas de cancer par an en France, on estime que 120 000, plus d'un tiers, seront totalement guéris, c'est une révolution". C'est donc dans cette perspective que le plan Cancer 2, présenté fin 2009, donne l'occasion de sortir le cancer de la catégorie des affections longues durée, lorsque cela est possible. "Nous voulons que les malades guéris de leur cancer puissent sortir de cette trappe à exclusion qu'est la classification en ALD", avait alors expliqué Roselyne Bachelot. Pourtant, certains médecins restent sceptiques. "Les cancérologues ont du mal à dire à leurs patients qu'ils sont guéris. Ils se sentent inquiets, engagés dans leur responsabilité", dit-on à l'Inca.

Cette position peut effrayer, mais elle correspond à une certaine réalité. Les progrès tant en terme de prévention que thérapeutiques permettent, à l'heure actuelle de ne pas considérer l'annonce de certaines pathologies comme une fin en soi. Mais si les patients peuvent envisager tout au moins des périodes de rémission de plus en plus longues dans le cadre de certains cancers, ils ne sortent pas indemnes socialement. "Guérir de la guérison" (source Association des Jeunes Cancéreux) pose le problème du retour à une vie "normée" pour le patient, sans être considéré perpétuellement comme "à risques" ou même parfois en incapacité de retrouver, ne serait ce, qu'une vie professionnelle stable. Combien d'ex malades sont éssorés socialement, parfois sans autre espoir que d'être des victimes assistées. Dans ce cadre l'éducation thérapeutique n'est pas une nouvelle lubie de nos décideurs, elle ne doit pas être que thérapeutique, mais médico-sociale, permettant ainsi de retrouver le plus rapidement possible une vie, autant que faire ce peut, "normale".

Pour tout savoir sur les URPS...

Cliquez sur le lien ci dessous (Radio sante FREQUENCE M)

http://www.frequencem.com/FrqM_v2/index.php?id=10312&log=72af2ad4e833d37713154a6693a2b43a&spec=49

et le conseil officinal progresse ...

Le renouvellement de dépannage des pilules contraceptives est désormais possible à l'officine pour une durée de six mois. Un arrêté publié le 1er juin dernier définit en effet la liste des spécialités pouvant être dispensées, et remboursées, sur présentation d'une ordonnance dont la validité est arrivée à échéance. Une mission élargie pour les pharmaciens qui n'enchante guère les médecins. (Le Quotidien du Pharmacien)

lundi 7 juin 2010

http://www.medecine-de-proximite.fr/

....La médecine de proximité a son site....
H.P.S.T. est de moins en moins un vain mot....Elisabeth Hubert qui est chargée de cette mission avance rapidement , suivez en direct l'évolution de ces consultations. Rappelons toutefois la commission lancée par le CFMS et le SML , dite commission CALM, qui elle même auditionne à tout va.
Episodes à suivre.

lundi 31 mai 2010

Positionnement de chaque syndicat officinal dans le cadre des URPS : la campagne a démarré

Devant le groupe de travail sur l’évolution de la rémunération, les syndicats d’officinaux ont fait part aux représentants de la direction de la Sécurité sociale (DSS) des pistes prioritaires à suivre selon eux pour sortir l’officine de l’ornière. Celles-ci seront étudiées lors d’un prochain rendez-vous prévu début juin. Tour d’horizon des différentes propositions syndicales.

FSPF : réduire la dégressivité de la MDL

Face à la dégradation inquiétante de l’économie, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) plaide pour la modification d’urgence de l’arrêté de marge afin de diminuer la dégressivité de la marge dégressive lissée (MDL) actuelle. Elle souhaite également – dans l’esprit de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) – une adaptation du mode de rémunération afin de valoriser les prestations pharmaceutiques. La FSPF demande aussi la remise en cause de l’intégration du budget médicament dans le forfait de soins des EHPAD* qui, selon le syndicat, risque de provoquer des dégâts économiques irréparables pour de nombreuses officines, tout en remettant en cause l’égalité d’accès aux soins pour les personnes âgées.

* Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

USPO : injecter 300 millions d’euros

D’accord pour une revalorisation de la MDL, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) demande toutefois qu’elle s’accompagne de l’injection de 300 millions d’euros de marge dans le réseau. À l’heure où l’on cherche à relever la marge des officinaux, il lui paraît évident qu’il faille arrêter les grands conditionnements responsables, selon elle, de 100 millions d’euros de perte de marge chaque année. L’USPO préconise également le financement des missions du pharmacien correspondant à partir du fonds d’intervention pour la qualité et la coordination des soins (FIQCS). Parallèlement, le syndicat souhaite que la possibilité de créer des pharmacies à usage intérieur (PUI) dans les maisons de retraite soit écartée, afin que les pharmaciens ne perdent pas ce marché

UNPF : valoriser les prestations et services

Pour l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), la position critique de l’officine impose un déblocage de la situation avant l’été 2010. Le syndicat présidé par Claude Japhet estime qu’il y a urgence à rendre plus linéaire la MDL actuelle, celle-ci étant inadaptée à la faible évolution de l’ONDAM et à la fragile croissance des marchés. Dès à présent, l’UNPF revendique la valorisation des services et prestations fournis par les officinaux lors de la dispensation de traitements de substitution aux opiacés ou de médicaments à statut particulier, ainsi que pour le suivi des malades chroniques.

vendredi 7 mai 2010

La revue de presse du varan de Komodo

Voici la chasse de la semaine ....L’œil de Komodo

Vu cette semaine !
Du 03/05 au 07/05

14 000

C’est le nombre d’officine raccordés à ce jour au dossier pharmaceutique.
Soit un taux national de 60% des officines. 7,2 millions de dossiers ont déjà été crées.


Reste à charge

Le Reste A Charge,c'est-à-dire la somme que l’assuré social doit débourser en fin de compte après la prise en charge du régime obligatoire et éventuellement celle du régime complémentaire, a augmenté de 4 milliard d’euros pour l’ensemble des assurés sociaux français entre 2004 et 2008.
Pour quoi ? Selon Claude Le Pen La modulation du remboursement en fonction du parcours de soins, la hausse du forfait hospitalier, , l’instauration du forfait à 18 euros pour les actes supérieurs à 91 euros, la contribution de solidarité de 1 euros sur le tarif des consultations, l’instaurations des franchises médicales et les dépassements d’honoraires.
Le risque ? « le renoncement aux soins » et vu l’absence de solution, le RAC à de beaux jours devant lui …
« le quotidien du médecin 03/05/2010 »


Pharmacien référent

Un bilan plutôt positif pour les expérimentations dans les EHPAD : « l’entrée du pharmacien référent dans ce dispositif représente une avancée » « On voit déjà les effets sur la consommation de médicaments, du fait des interactions entre médecins et pharmaciens » précise Muriel Dahan conseillère générale des établissements de santé. Cependant même si les syndicats se félicitent de cette réussite, quelques doutes et objections demeurent comme la possibilité pour plusieurs EHPAD de se regrouper pour constituer une pharmacie à usage interne (PUI) cela pourrait mettre en péril certaines pharmacies selon Gilles Bonnefond (président délégué de l’USPO
« le quotidien du pharmacien 03/05/2010 »


Complémentaire santé

La MGEN a essuyé une perte de près de 40 millions d’euros en 2009. La cause ? selon son président l’augmentation de la taxe CMU-C en 2009. Dans un environnement mouvant et qu’elle ne maitrise pas (taxes, franchises, déremboursements, …) La MGEN entend continuer à « piloter sereinement son modèle » et même développer un grand pôle public de la solidarité. Fabrice Henry trésorier général de la MGEN déplore même les attaques contre les mutuelles « Les mutuelles sont les seules à participer à un effort de solidarité nationale en direction des plus démunis. Il faudrait aussi analyser la responsabilité de l’Etat et avoir le courage politique de regarder enfin la question du financement de l’assurance-maladie »
Les échos 30/04/10 et le quotidien du médecin 04/05/10


International

La vente sur internet, les leçons à tirer de l’Allemagne. La profession traverse une crise, à l’image des CA qui n’ont progressés que de 1,4% l’an dernier et encore uniquement grâce à l’augmentation des prescriptions. Tout comme les ventes d’OTC qui sont en forte baisse en partie dû à la part croissante des ventes par correspondance et sur internet qui aggrave encore la situation des pharmacies traditionnelles.
Le syndicat des pharmacies allemandes (DAV) voit néanmoins quelques raisons d’espérer. Une enquête décerne des notes plutôt favorable aux officines comparé aux ventes à distance même si les différences de prix excessives et l’insuffisance de conseils dans certaines a été pointé du doigt.
« le quotidien du pharmacien 06/05/2010 »

lundi 26 avril 2010

DISPARITES DE PENETRATION DES GENERIQUES


Lorsqu'un patient présente son ordonnance dans une pharmacie des Deux-Sèvres, on lui délivre la version générique du médicament prescrit dans 85 % des cas. Dans les Bouches-du-Rhône, ce ratio tombe à 73 %, et à Paris il atteint péniblement 67 %. Difficiles à expliquer, ces disparités dans les pratiques des officines coûtent cher à l'assurance-maladie, qui réalise des économies à chaque fois qu'une version générique bon marché est substituée au médicament de marque. Pour faire rentrer les « mauvais élèves » dans le rang, la Sécurité sociale a signé un accord avec les trois grands syndicats de pharmaciens. Il vient d'entrer en vigueur après sa publication au « Journal officiel » vendredi.
Au niveau national, le taux de substitution est élevé, 80 % en moyenne. « On ne pourra pas faire mieux », estime Gilles Bonnefond, le secrétaire général de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO). Et l'assurance-maladie n'a pas forcément envie d'aller au-delà. On risquerait alors de tuer le marché de la molécule en question. Les prescriptions risqueraient de se reporter sur des produits qui bénéficient encore de la protection de leur brevet, et auxquels on ne peut pas substituer de générique.
L'accord vise donc spécifiquement les départements qui se situent en dessous de la moyenne. Dans les Alpes-Maritimes, par exemple, il faudra faire passer le taux de pénétration des génériques de 74 % à 80 % d'ici à la fin de l'année. Les départements qui sont déjà au-dessus de la moyenne devront maintenir leur performance. La tâche ne sera pas forcément aisée, car les disparités restent assez mystérieuses.
« Le taux de syndicalisation des pharmaciens est moins fort en Ile-de-France, avance Gilles Bonnefond. Ils sont peut-être moins sensibilisés au message que nous faisons passer. » Autre raison possible, dans les centres-villes, où les officines sont très nombreuses, les pharmaciens, pourtant financièrement incités, hésiteraient à donner des génériques de peur que leurs clients aillent chez le concurrent, quelques dizaines de mètres plus loin. Mais ces explications ne convainquent pas tout le monde.
18 médicaments phares
L'assurance-maladie a aussi fixé des objectifs spécifiques pour 18 molécules qui viennent de perdre la protection de leur brevet ou qui sont sur le point de la perdre. C'est sur ces produits phares que les économies potentielles sont les plus importantes. Pour le Plavix par exemple, un antiagrégant plaquettaire de Sanofi Aventis, il faudra atteindre un taux de génériques de 75 % en décembre. « On a déjà dépassé les 70 % alors que le produit n'est génériqué que depuis l'automne dernier », se félicite Gilles Bonnefond. Le taux de substitution devra dépasser 65 % pour les antihypertenseurs Cozaar et Hyzaar, 85 % pour l'antidépresseur Effexor ou l'antiulcéreux Inipomp. Au total, l'assurance-maladie prévoit de réaliser environ 300 millions d'euros d'économies cette année grâce aux génériques, dont 200 millions d'euros pour le seul Plavix.

vendredi 23 avril 2010

Les Petits Bonheurs un évènment à soutenir ...Subject: Femmes des années 80 Unies contre le SIDA

Les Petits BonheursApril 23, 2010 at 3:48pm
Subject: Femmes des années 80 Unies contre le SIDA
Femmes engagées mais aussi et surtout chanteuses emblématiques des années 80 !Elles s’unissent le temps d’une soirée solidaire, autour des Petits Bonheurs pour un concert Live, EXCEPTIONNEL et UNIQUE à l’espace Pierre Cardin le Samedi 29 Mai 2010 à 20H !Animé par Jacky présentateur culte (Club Dorothée, IDF1), elles invitent le public à un événement résolument festif et nous proposent de nous faire revivre l’allégresse que procurent dès les premières notes à nos oreilles ces succès de toujours.REJOIGNEZ-NOUS pour CHANTER, VIBRER et pourquoi pas DANSER dans une joyeuse et musicale nostalgie des années 80 avec:-La marraine de cette belle soirée : Julie Piétri-Desireless-Jakie Quartz-Marie Myriam-Patsy-Lucid Beausonge-Karoline Legrand-Luna Parker …et bien d’autres surprises encore !!Organisée avec le soutien de l’association AIDES cette soirée permettra de réunir des fonds destinés en INTÉGRALITÉ au financement d’actions concrètes en direction des personnes atteintes du SIDA souffrant d’isolement afin d'améliorer leur quotidien et de redynamiser de petits projets sources de plaisirs.Vous ne pouvez pas venir mais vous avez envie de vous associer à ce spectacle?Vous pouvez acheter une ou plusieurs places que nous offrirons à des personnes malades que nous accompagnerons et qui, grâce à vous, pourront partager une belle soirée.Envoyez nous un chèque de 40 euros à l'ordre des petits bonheurs au 15 rue du parc royal 75003 PARIS ou bien des billets achetés sur les points de vente.Commandez vos billets "Femmes des années 80 Unies contre le SIDA" sur:http://www.facebook.com/l/92da7;www.fnac.comhttp://www.facebook.com/l/92da7;www.carrefour.comhttp://www.facebook.com/l/92da7;www.francebillet.com0892 68 36 22 (0,34€/min)


Les invited you to "Femmes des années 80 unies pour Les Petits Bonheurs" on Saturday, May 29 at 8:00pm.Event: Femmes des années 80 unies pour Les Petits BonheursWhat: FundraiserStart Time: Saturday, May 29 at 8:00pmEnd Time: Sunday, May 30 at 12:00amWhere: Espace Pierre Cardin 1-3 Avenue Gabriel 75008 ParisTo see more details and RSVP, follow the link below:http://www.facebook.com/n/?event.php&eid=117500494935700&mid=23b976eG2b155900G492f195G7&n_m=esalat%40orange.fr

mercredi 14 avril 2010

Le Médecin Libéral disparaît

"Les médecins libéraux sont en voie de disparition"(Le Figaro - 13 avril 2010)Le Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom) vient de rendre public les atlas régionaux de la démographie médicale. Et "le constat est accablant", note Le Figaro. Alors que dans les années 1980, plus d'un médecin sur deux qui s'inscrivait à l'Ordre travaillait en libéral, aujourd'hui, à l'échelle nationale, seulement un jeune praticien sur dix s'installe en cabinet. "Les autres se tournent en majorité vers une activité salariée (hôpital, administration, laboratoire pharmaceutique, maison de retraite...), ou restent remplaçants pendant des années", explique le journal. Parmi les régions les plus touchées, en Picardie, à peine 5% des nouveaux praticiens ont opté pour une activité libérale. Quant à la région PACA, si elle continue d'attirer les jeunes médecins (+11,5%), ces derniers préfèrent également le salariat (66% des cas) ou les remplacements (19%). Pour l'Ordre, qui tire la sonnette d'alarme depuis plusieurs années sur le sujet, l'objectif de la publication de ces données est de montrer que le problème est avant tout local. Ils pourront d'ailleurs servir de bases de données aux toutes nouvelles agences sanitaires régionales, chargées d'organiser l'offre de soins publique et privée sur chaque territoire.

Les ALD pèsent sur les complémentaires santé

"Les affections de longue durée pèsent sur les complémentaires"(Les Echos - 14 avril 2010)Selon le dernier baromètre santé réalisé par le cabinet Mercer, le dispositif des affections de longue durée (ALD) n'est pas sans incidence sur les complémentaires santé. Ce dispositif permet à un patient atteint d'une pathologie prise en charge sous ce régime d'être exonéré de ticket modérateur. En principe, le remboursement de l'assuré à 100% du tarif de convention pour les soins en lien avec son affection devrait minorer l'intervention des complémentaires. "Pourtant, l'étude réalisée par Mercer sur son portefeuille d'assurance collective (plus d'un million d'assurés), et basée sur l'analyse de la population percevant plusieurs fois par an des remboursements à 100%, montre une réalité plus nuancée", constatent Les Echos. "Les prestations complémentaires perçues par un assuré en ALD y sont en moyenne trois fois plus élevées que pour les autres assurés", relève Yannick Philippon, responsable de l'activité santé-prévoyance du groupe. Le cabinet voit deux raisons à cette dérive. D'abord, un effet "dépassement d'honoraires" régulier, qui compte pour 15% des prestations de ces assurés. Mais c'est surtout l'effet "fréquence" qui rentre en ligne de compte, poursuit le journal. En effet, selon Mercer, un assuré en ALD de quarante ans consomme chaque année trois fois plus de consultations de spécialistes, deux fois plus de consultations de généralistes, et six fois plus de journées d'hospitalisations.
revue de presse PHARMACEUTIQUES du 14 avril 2010

jeudi 8 avril 2010

Le portail internet des ARS

le portail internet des ARS est ouvert."Ce portail propose des informations générales sur les missions de ces ARS, leur l'organisation et le contexte de leur création. "L'internaute peut également accéder au site régional de chaque agence qui assure la continuité avec les anciens sites des organismes qui vont se fondre dans les ARS", ajoute Egora.fr

jeudi 1 avril 2010

Les textes ARS sont parus au JO de ce jour :

60 textes publiés en ce 1er avril concernant le fonctionnement des ARS
14 Décret n° 2010-336 du 31 mars 2010 portant création des agences régionales de santé
15 Décret n° 2010-337 du 31 mars 2010 relatif au conseil de surveillance de l'agence régionale de santé
16 Décret n° 2010-338 du 31 mars 2010 relatif aux relations entre les représentants de l'Etat dans le département, dans la zone de défense et dans la région et l'agence régionale de santé pour l'application des articles L. 1435-1, L. 1435-2 et L. 1435-7 du code de la santé publique
17 Décret n° 2010-339 du 31 mars 2010 relatif au régime financier des agences régionales de santé
18 Décret n° 2010-340 du 31 mars 2010 instituant une commission nationale de concertation pendant la mise en place des agences régionales de santé
19 Décret n° 2010-341 du 31 mars 2010 relatif aux comités d'agence, à la représentation syndicale et aux délégués du personnel dans les agences régionales de santé
20 Décret n° 2010-342 du 31 mars 2010 relatif aux comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail des agences régionales de santé
21 Décret n° 2010-343 du 31 mars 2010 portant application de l'article L. 1432-10 du code de la santé publique
22 Décret n° 2010-344 du 31 mars 2010 tirant les conséquences, au niveau réglementaire, de l'intervention de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires
23 Décret n° 2010-345 du 31 mars 2010 portant adaptation des dispositions réglementaires prises pour l'application du titre III du livre IV du code de la santé publique à la Guadeloupe, à La Réunion, à Mayotte, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon
24 Décret n° 2010-346 du 31 mars 2010 relatif aux commissions de coordination des politiques publiques de santé
25 Décret n° 2010-347 du 31 mars 2010 relatif à la composition et au mode de fonctionnement des conférences de territoire 26 Décret n° 2010-348 du 31 mars 2010 relatif à la conférence régionale de la santé et de l'autonomie
35 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé d'Alsace 36 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé d'Aquitaine 37 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé d'Auvergne 38 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Basse-Normandie 39 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Bourgogne 40 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Bretagne 41 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé du Centre 42 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Champagne-Ardenne 43 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Corse 44 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Franche-Comté 45 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence de santé de la Guadeloupe, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin 46 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence de santé de l'océan Indien 47 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Guyane 48 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Haute-Normandie 49 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé d'Ile-de-France 50 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Languedoc-Roussillon 51 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé du Limousin 52 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Lorraine 53 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Martinique 54 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Midi-Pyrénées 55 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Nord - Pas-de-Calais 56 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Poitou-Charentes 57 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé des Pays de la Loire 58 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Picardie 59 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Provence-Alpes-Côte d'Azur 60 Arrêté du 31 mars 2010 portant fixation du budget primitif du premier exercice de l'agence régionale de santé de Rhône-Alpes

mercredi 31 mars 2010

La santé, nouvel eldorado des assureurs-article des ECHOS du 29 MARS 2010

Si les assureurs ont longtemps cherché à « rentrer par le garage » chez le client -autrement dit en l'équipant d'abord et avant tout avec une assurance auto -l'enjeu porte de plus en plus sur son armoire à pharmacie. « L'assurance santé-prévoyance individuelle est le nouvel eldorado des assureurs. Sur le marché des particuliers, la bataille s'est déplacée vers ce marché à forte croissance et super-rentable », explique Cyrille Chartier-Kastler, président fondateur du cabinet Facts & Figures (F&F), en présentant son benchmark 2010 « croissance et rentabilité » des 30 premiers groupes d'assurances en France : en 2008, ce marché représentait 9,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, en hausse de 6,9 % sur 2007. Une croissance tirée par la dérive des frais de soins, mais aussi par le sous-équipement des Français en prévoyance individuelle (garantie des accidents de la vie, prévoyance décès, indemnités journalières…).

Cette dynamique, tous en profitent. « Les croissances nettes sont positives pour presque tous les opérateurs », confirme Cyrille Chartier-Kastler.

Cette croissance n'est pas incompatible avec une bonne rentabilité. « C'est fabuleux, la sinistralité ne cesse de baisser », poursuit Cyrille Chartier-Kastler, évoquant un ratio de sinistres sur cotisations brut de réassurance « toujours inférieur à 65 % » au niveau du marché, avec un point bas en 2008 à 55,8 %. C'est cette combinaison qui explique l'attractivité de la santé-prévoyance individuelle : son potentiel de croissance nette du chiffre d'affaires dépasse désormais celui de l'assurance-dommages de particuliers (600 millions d'euros contre 400 millions en 2008), pour un ratio de sinistralité environ inférieur de 15 points (73,7 % en dommages à fin 2008).

Cinq groupes tirent profit de cette martingale : 3 bancassureurs (BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel) et 2 mutuelles sans intermédiaires (Macif et Maif), très actives dans l'équipement de leurs sociétaires en individuelle accident.
« Les réseaux de bancassurance sont les plus à même de se positionner sur la santé et la prévoyance, car ces produits doivent être vendus de façon industrielle », explique F&F. De fait, la part de marché de ce canal de distribution croît régulièrement : elle est passée de 20 % à 24,5 % entre 2004 et 2008, et talonne désormais celle des mutuelles sans intermédiaires (24,9 %).

Cette analyse donnera-t-elle du grain à moudre à ceux qui accusent les acteurs de la complémentaire santé de se faire des réserves (sur le dos des assurés) ? F&F récuse cette conclusion : « Tant mieux si les Français acceptent de payer une complémentaire santé dont le ratio sinistres sur primes est de 50 %-60 %, car cela signifie que les assureurs font bien leur travail : ils ont industrialisé leur gestion, donnent accès à des plates-formes de soins, font du conseil et de la prévention… Le bug se situe dans les commissions de distribution choquantes prises par les intermédiaires, de l'ordre de 26 %-28 % la première année, et 18 % les années suivantes. »

mercredi 24 mars 2010

le remboursement au juste prix....

Le conseil de la Cnam a approuvé le plan d'orientation sur la gestion du risque 2010/2013 de l'assurance-maladie, signale Egora.fr. Sont notamment au programme : "le remboursement des soins au juste prix" ; l'introduction d'un "Capi pour les hôpitaux" ; l'accélération de la convergence tarifaire entre établissements publics et privés ; la réduction des écarts de pratiques entre professionnels de santé ainsi que divers Sros ambulatoires (développement de la chirurgie ambulatoire ou de la chimiothérapie à domicile...), résume le site Internet du Panorama du Médecin.

lundi 22 mars 2010

360 DEGRE SANTE LANCE LE DEBAT

360 DEGRE SANTE lance le débat sur le dogme de l'opposabilité de l'ETP...dogme ou réalité ? venez nous consulter sur ce thème...

samedi 13 mars 2010

Le clin d'oeil du Varan de Komodo

http://www.youtube.com/watch?v=yVgOl3cETb4
Le regard des autres fait parfois du bien non ? Regardez le Bruce Springsteen de la Santé ...et merci Louise:)

mardi 9 mars 2010

Education thérapeutique: Denis Jacquat veut conduire sa mission "sans a priori"

PARIS, 9 mars 2010 (APM) - Le député UMP Denis Jacquat (Moselle) veut conduire sa mission sur l'éducation thérapeutique "sans a priori", a-t-il déclaré mardi lors d'un petit déjeuner organisé par Décision santé et Janssen-Cilag.

Le député, chargé en janvier par le Premier ministre d'une mission auprès de la ministre de la santé, doit "élaborer des propositions concrètes susceptibles d'assurer un déploiement national rapide et pérenne des programmes d'éducation thérapeutique" (cf dépêche APM MHNAL002).

Sa mission doit servir à élaborer les textes d'application de l'article 84 de la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST) qui définit les programmes d'éducation thérapeutique et les actions d'accompagnement des patients. Le rapport de Christian Saout, des Prs Bernard Charbonnel et Dominique Bertrand de septembre 2008 a servi de base au débat sur la loi HPST.

Denis Jacquat a indiqué qu'il comptait rendre ses conclusions "pendant l'été", sachant que sa mission se termine fin juillet. Il a indiqué n'être pas chargé de rédiger les décrets ou les circulaires d'application -un travail qui "relève du ministère de la santé"- mais n'a pas exclu des modifications de l'article 84 de la loi.

"Il faut que mes recommandations puissent alimenter le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale [PLFSS] s'il y a des rectificatifs à faire" à l'article 84.

Denis Jacquat s'est réjoui que le sujet de l'éducation thérapeutique suscite un grand intérêt. "Dès que j'ai été nommé, j'ai reçu beaucoup de coups de téléphone de gens souhaitant me rencontrer".

"Je n'ai pas d'a priori, il y a des problèmes et je m'interdis d'avoir des conclusions à l'avance (...). Je recevrai toutes les personnes qui veulent me rencontrer. Je vais faire l'état des lieux et voir ce qui serait souhaitable pour notre pays".

La rédaction adoptée par les parlementaires, différente du texte proposé par le ministère de la santé, suscite visiblement des difficultés. Denis Jacquat a mentionné des distinctions à prévoir entre programmes d'éducation thérapeutique et actions d'accompagnement des patients.

Interrogé sur le financement des programmes d'éducation thérapeutique, Denis Jacquat a estimé qu'il fallait "d'abord définir les besoins". La question du financement "vient à la fin" après avoir déterminé "la politique de santé de qualité que nous souhaitons".

"J'ai bien senti que, du côté de l'Etat, on se dit que l'industrie pharmaceutique pourrait payer ou participer au pot commun du financement. Dans l'autre sens, l'industrie pharmaceutique dit 'OK' pour verser quelque chose mais 'ce n'est pas un don, on ne veut pas donner de l'argent sans savoir où il ira'. C'est une question à débattre".

"Pour moi, l'industrie pharmaceutique n'est pas la vache à lait de tous les problèmes de déficit de santé", a-t-il ajouté.

hm/ab/APM polsan
redaction@apmnews.com

HMNC9001 09/03/2010 13:50 ACTU VIP

lundi 8 mars 2010

Affections de longue durée en France : "un dispositif à améliorer"

Affections de longue durée en France : "un dispositif à améliorer"
(Prescrire - mars 2010)

"En France, le dispositif des affections longue durée (ALD) a été créé en même temps que la Sécurité sociale pour faciliter l'accès aux soins des patients atteints de maladies longues et coûteuses", rappelle la revue Prescrire. Alors que le régime des "affections longue durée exonérantes" permettait initialement une prise en charge financière de la totalité des soins, le dispositif a été modifié en 1986, et la prise en charge ne concerne plus que les soins en lien direct avec l'ALD. Environ 9 millions de personnes en bénéficient actuellement en France. Les dépenses concernent majoritairement des soins hospitaliers et devraient augmenter, compte tenu de l'évolution démographique. Ainsi, "son coût et son financement sont l'objet de nombreux débats et propositions". Outre les mesures visant à augmenter la participation financière des assurés, une voie de "protocolisation" des soins a été progressivement prise, constate le mensuel. Le prescripteur doit notamment pouvoir justifier tout acte qui n'appartient pas à une liste des prestations remboursables par l'assurance-maladie. De plus, la Haute autorité de santé (HAS) est chargée de donner son avis sur la liste des ALD donnant droit à l'exonération du ticket modérateur. "Or l'analyse que Prescrire fait des guides de pratique clinique de la HAS montre que la qualité de ces recommandations est variable, parfois bonne, parfois médiocre".

LA LOI H.PS.T. en pratique chez le Pharmacien

PratisPharma a mis en ligne un reportage de type micro trottoir pour capter l'intérêt des pharmaciens d'officine à intégrer les possibilités de la loi H.P.S.T...

A écouter ...

Par ailleurs KOMODO vous invite à vous rendre à PHARMAGORA des 27 au 29 mars prochain sur le STAND DE l'USPO pour présenter le SERIOUS GAME HPST....

jeudi 4 mars 2010

Comment les usagers percoivent ils leur système de santé ?

Les résultats du baromètre LH2-CISS confirme la confiance des Français quant à la qualité des soins qui leur sont prodigués.

Les Français sont plus critiques sur la lisibilité du système de soins, notamment en ce qui concerne l’information sur le coût des soins et leur prise en charge : 41 % affirment être mal informés en la matière. Un défaut d'information pouvant être à l’origine de beaucoup de difficultés pour nombre d’usagers.
Le CISS rappelle sa revendication de plus de transparence et de pédagogie en la matière de la part des pouvoirs publics, de l'Assurance maladie, des organismes complémentaires et des professionnels de santé. Certains constats négatifs persistent en matière d’accès aux soins (les refus de soins très minoritaires au sein de la population générale passent à 14 % parmi les foyers dont les revenus mensuels n’excédent pas 1.000 euros) et en matière de refus d’accès à l’assurance et à l’emprunt, qui concerne plus significativement les personnes en ALD (27% contre 15% dans la population nationale).

Le CISS lance également son nouveau guide pratique "Usagers du système de santé : connaissez & faites valoir vos droits !", désormais disponible en version papier ou pdf, et en ligne sur un nouveau site Internet : www.droitsdesmalades.fr (site accessible à compter du lundi 8 mars 2010 ). La dimension interactive du site est dès à présent valorisée par la réponse en ligne individualisée proposée par la plateforme Santé Info Droits pour toute question juridique ou sociale en lien avec une problématique de santé ainsi que par la possibilité pour les internautes de participer à un espace « forum » ou encore à des enquêtes en ligne.

lundi 22 février 2010

CAPI.... a suivre avec intérêt TdB CCC février 2010

Le syndicat de médecins MG France propose d’aider les praticiens ayant signé un Contrat d’amélioration des pratiques individuelles à défendre leurs droits lorsqu’ils sont seuls face à l’Assurance maladie.

Pour cela, MG France a mis en ligne un formulaire pour recenser les
constats faits, les critiques à porter, les contacts reçus dans le cadre des CAPI. L’objectif du syndicat est d’ « aider à traquer les éléments statistiques qui biaisent les indicateurs retenus par les caisses sur la base d'actes de facturation sans aucun élément médical.
A repérer les caractéristiques de [la] patientèle qui peuvent [...] pénaliser injustement dans les calculs. A contester les chiffres obtenus lorsqu'ils diffèrent des éléments contenus dans [les] dossiers. » A l’approche des élections aux URPS, chaque syndicat a à coeur de montrer qu’il est le meilleur défendeur des intérêts de la profession qu’il représente.
Reste à savoir si les médecins signataires des CAPI seront sensibles à ces recommandations alors que la réalisation des objectifs prévus par le CAPI peut représenter une source de revenu complémentaire.

mercredi 10 février 2010

Conférence EDUTHERA concernant l'éducation thérapeutique

A noter l'excellente et instructive conférence du 09 février dernier ainsi que le lancement de la plateforme communutaire www.eduthera.com ...qui alimentera le débat sur le sujet pour aider le Député Denis JACQUAT missionné par le 1er Ministre François FILLON....

The pharmacist as an ally in patient adherence

Stacey Irving, director of channel marketing at McKesson, on how pharmacists can help increase compliance.


“Pharmacists are an underutilized resource in our healthcare system,” says Stacey Irving, director of channel marketing at McKesson. She points out that as the process of dispensing prescriptions is now much more efficient, time is freed up that pharmacists can use for patient relationships.

To exploit this, partnerships between manufacturers and pharmacies are needed. But retailers don't have the right organizational structures to do this.

For this reason, McKesson set up the Pharmacy Outreach Network, which includes 2,500 independent community pharmacies and four regional and national chains. The aim was to increase patient adherence through a series of targeted behavior modification interventions delivered by the pharmacist at point of sale.

Changing health behaviors

Irving explains how the Pharmacy Intervention Program was piloted. An advisory panel, including pharmacists, concluded that there was an average of five minutes available for counseling each patient at the time of dispensing. This time budget was to be spent on interventions based on the principles of health behavior change and motivational interviewing.

Training in these techniques was delivered via the Pharmacy Outreach Network and results were measured using adherence industry best practices in collaboration with the manufacturers' analytics teams. Irving strongly emphasizes the need for an empathic approach by the pharmacy staff delivering the interventions. “Pharmacists are at times as guilty as physicians in taking a paternalistic approach,” she warns.

Learning to listen

Using mostly online training, a non-judgmental and non-confrontational approach was embedded. Open questioning was a key tool, highlighting the need to listen and not just to talk. Using this technique, patients’ acceptance and commitment to behavior change was much more likely to be the outcome.

Pharmacists were trained to listen for key words and phrases that signaled this acceptance. This in particular helped them to become more deeply involved in counseling patients, and they reported back enthusiastically on the successes they were having.

How it works

Irving outlines the intervention model used: “When a patient comes in and presents their prescription, we can look at some of the qualities of the claim and apply business rules.” If the rules determine that the claim is eligible for one of the sponsored programs, the pharmacist is notified that the relevant intervention can be given. At this time, various counseling reminders can be given, including a fax to the pharmacy.

This works because there is a short time between the claim being notified and the patient collecting their medication. Brand-related patient-facing materials as well as disease-specific materials are often supplied to support the conversation. After the intervention, the pharmacist makes a claim and the cost of the counseling intervention is processed as per a conventional claim. A recent development is the facility to capture counseling opportunities that have been missed, along with the reasons.

Intervention increases adherence

The Pharmacy Intervention Program was piloted in two categories, smoking cessation and COPD, launching in summer 2008. Irving reports that the pilot was very successful, with over 500 pharmacies participating.

In the COPD category, at the seventh prescription fill there was a mean 38% increase in fill rate, showing that pharmacy intervention does increase adherence. This translates into 31 more pills for intervention patients versus controls, and for the whole program a 557% return on investment.

The smoking cessation category would have been expected to be more difficult, Irving considers, as it involved a commitment to move away from an addiction. As expected, there was a sharp decline in overall prescription fill rate, with only 13.5% of control patients coming in for the third fill. However 20% of intervention patients did so, a 48% improvement.

“These were very difficult patients,” Irving emphasizes, “and a very short interaction.” In the light of the large amounts of clinician time spent on helping people to give up smoking, this program looks like very good value.

Value indeed is a key word for Irving. She recommends looking carefully at the value of pharmacists and the role they can play in healthcare. They have trusted relationships with patients, and are very willing to contribute.

For more on pharmacists and patient compliance, see How Pharmacists Can Help Improve Patient Compliance.