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lundi 28 juin 2010

Revue de presse

L’œil de Komodo

Vu cette semaine !
Du 21/06 au 25/06


l’USPO ouvre son blog !

En vue des élections des unions régionales des professionnels de santé, qui auront lieu le 16 décembre prochain, l’USPO a mis en ligne un blog et un facebook, vous invitant ainsi « à suivre les idées » que ce syndicat défend.


Génériques, l’assurance maladie pousse !

La vente de médicaments génériques a permis l'année dernière de réaliser 1 milliard d'euros d'économies, soit 100 millions de plus qu'en 2008, indique le magazine Espace Social Européen. En dépit de ce progrès, la France reste en retard sur la place des médicaments génériques dans la consommation pharmaceutique courante. Pourtant les chiffres bougent. Fin 2009, 405 molécules étaient génériquées, soit 23% du marché en volume et 14% de la valeur totale. De plus, le taux de substitution (82,9%) est en constante progression. Le problème réside donc dans l'absence d'homogénéité géographique. Dans 37 départements, le taux atteint est supérieur à 80%. Pour les autres, une sorte de rattrapage est exigée cette année. Les 42 départements dont le taux est inférieur de 5% à la moyenne, devront atteindre le seuil de 80% pour 18 molécules retenues dans le répertoire arrêté le 30 juin 2009. Parmi les mauvais élèves, on trouve notamment la région parisienne, les Dom, les départements de l'Est et du Sud-Est du pays.

« Espace sociale européen du 18/06/2010 »



Le facteur livre les médicaments

La Poste propose désormais aux officines un service de portage de médicaments à domicile pour les particuliers qui ne peuvent se déplacer. Ce service s’inscrivant dans la gamme « Facteur Service Plus » fait réagir. Si quelques officines l’utilisent déjà*, beaucoup restent prudentes sur son développement. « Le recours à un tel service ne peut remplacer le lien que le pharmacien entretient avec le patient souligne Bernard Minne, le président de l’ordre régional des pharmaciens. Le plus inquiétant pour de nombreux acteurs reste les dérives qui peuvent découler :
- Arriver sur le marché de nombreux logisticiens
- Livraison des laboratoires directement aux patients
*Pour recourir à ce service, l’officine doit passer avec la Poste une « Convention de Portage de Médicaments » au domicile du patient qui fixe les principes : objets, modalités d’exécution du service, tarifs, … La convention ne peut lier que la Poste et le pharmacien et non ses patients.

« le Moniteur des pharmacies 19/06/2010 »



HPST, ce colosse au pied d’argile

La loi HPST à animé les débat à un récent colloque du 10 juin dernier. Les intervenants, qui ont débattu sur le fait de savoir si la loi représentait ou non une réforme, ont abordés deux sujets importants : le rôle de l’état en matière de santé et la continuité des soins entre l’hôpital et la ville. Voici quelques une des réactions :
Pour Didier Tabuteau, directeur de la chaire « Santé » de Sciences-Po, « la loi HPST est une loi d’organisation et non pas une loi de régulation ». Il regrette que « l’élément fondamental d’évolution, c'est-à-dire la participation des acteurs à la prise de décision et au débat, soit extraordinairement timide ». Et d’ajouter « Ce n’est pas une régionalisation, c’est une territorialisation de l’action de l’Etat ». De fait, Didier Tabuteau attend la « deuxième génération » des directeurs d’ARS qui sera nommé par le pouvoir politique, et qui risque d’être plus docile que certains directeurs actuels.
Alain Coulomb, consultant et ancien directeur de la HAS fait état d’inquiétude qui porte sur cinq points :
- La capacité des ARS à faire du « sur-mesure »
- La capacité à financer les innovations
- Quel sera l’accompagnement du changement, notamment en termes de management ?
- L’Etat sera il capable de changer pour articuler le « bas que nous sommes » et « le haut , ces princes dans leur maison de verre » ?
- Comment décloisonner un système et laisser les enveloppes « cloisonnées » ?
Il propose ses remèdes « La loi, même si elle est mauvaise, peut avoir des effets bénéfiques à deux conditions : les professionnels de santé ont un intérêt majeur à s’en emparer pour la faire vivre, Les ARS ont intérêt à s’émanciper de l’Etat. »

« le Moniteur des pharmacies 19/06/2010 »




Le médicament en France

Les derniers chiffres du marché du médicament en France montrent, sans surprise, une croissance très ralentie et les perspectives pour 2010 et 2011 ne sont pas optimistes. Liés à de profonds bouleversements :
- La fin des « blockbusters » et le développement des produits de niche à faible CA
- L’émergence de nouveaux modèles de R&D dans lesquels le médicament n’est plus qu’une partie d’une solution globale de santé
- La politique incitative des pouvoirs publics envers les génériques (CAPI)
- Régulation des prix par le CEPS (multiple baisse des prix, 400 millions en 2009)
- Conditions d’accès au marché plus difficile
Le LEEM salue tout de même les engagements des pouvoirs publics sur les trois dernières années pour une politique de recherche active, une politique industrielle volontariste et une politique de financement conséquente à travers le grand emprunt. D’où des progrès significatifs dans le développement de partenariats privée/public, dans le soutien des entreprises de biotechnologie et le développement de sites de bio-production, le développement du façonnage en France et le renforcement de l’emploi et de la formation. Pour le LEEM, tout l’enjeu consiste désormais à concilier une politique de maitriser des dépenses de santé tout en déployant une politique d’attractivité.

« le Quotidien des pharmaciens 24/06/2010 »




Rapport sur les actions d’accompagnement

Le rapport SAOUT, CHARBONNEL, BERTRAND qui avait pour mission de :
- dresser une typologie des actions d’accompagnement qui s’inscrivent dans la prise en charge de la maladie en termes de contenus, de promoteurs et d’intervenants, permettant de circonscrire le périmètre de ces actions ;
- préciser quelle articulation avec les programmes d’éducation thérapeutique du patient pourrait être retenue ;
- réaliser un état des lieux sur le financement des actions d’accompagnement.
Devrait rendre publique ses recommandations dans les jours qui viennent.

jeudi 24 juin 2010

Les assurances de personnes 95% des personnes ayant un risque aggravé de santé ont fait l'objet d'une proposition d'assurance en 2009

Mais aussi...dans le rapprot annuel de la FFSA pour 2009 ...


La carte DUO devient la « Carte Associée »
Depuis deux ans, la carte DUO, carte à puce portant les droits de l’assurance complémentaire et intégrée au dispositif SESAM Vitale, était expérimentée dans six départements (Bouches du-Rhône, Var, Deux- Sèvres, Vienne, Calvados, Seine-Maritime) auprès des assurés de quatre compagnies (Aviva, AXA, Groupama/Gan et MMA), rejoints plus récemment par ceux du groupe Novalis. Au cours de cette période de test, le nouveau dispositif a fait preuve de son efficacité et de sa facilité d’utilisation. Il a rencontré un accueil très encourageant auprès des pharmaciens (selon un sondage CSA, 88 % d’entre eux y sont favorables) qui se trouvent ainsi exonérés de saisie informatique manuelle, et disposent d’un outil de fiabilisation du tiers-payant facilitant un paiement plus rapide. Les 200 000 assurés qui ont participé à l’expérimentation ont également été conquis (80 % de satisfaits). Ainsi la carte DUO, véritable complément à la Carte Vitale, a été utilisée pour régler 70 000 factures de pharmacie dans le cadre d’un tiers-payant intégral sur leurs dépenses de médicaments. Devant ces résultats très positifs, et à la demande de la FFSA, le conseil de surveillance Sesam-Vitale s’est prononcé à l’unanimité le 10 juin 2009 en faveur de la généralisation de la carte DUO, qui prend désormais le nom de « Carte Associée ». La FFSA se réjouit de cette décision qui permet de faire encore progresser la qualité du service apporté aux assurés et d’offrir une solution ouverte à tous les acteurs du monde de la complémentaire santé.

mardi 22 juin 2010

Maisons de retraite : EXIT les officinaux !

Intégration d’un forfait médicament dans le budget des Ehpad, multiplication de pharmacies à usage intérieur, modification des règles de préparations des doses à administrer… les inquiétudes sont très fortes pour les 5000 pharmaciens qui dispensent le médicament dans les EHPAD. Claude Baroukh de la FSPF explique pourquoi le pharmacien de proximité reste la solution la plus économique pour ces structures.

Pratispharma le 21/06/2010 à 11:53:57

vendredi 18 juin 2010

les difficultés economiques de l'officine

Nous vous conseillons d'écouter ces quelques minutes consacrées à un sondage sur le rapport ATTALI, l'économie officinale et enfin l'officine et l'EPHAD...
http://www.pratispharma.com/shared/skins/pratis_pharma/modules/webtv/jt_player.php

mercredi 16 juin 2010

Elisabeth Hubert prédit une pénurie de médecins dès 2015

Selon Elisabeth Hubert, chargée par Nicolas Sarkozy d'une mission de sauvetage de la médecine de proximité, "le nombre de médecins généralistes libéraux sera au plus bas dès 2015". Soit cinq ans avant les prévisions des experts, qui estiment que les 55 000 médecins de famille d'aujourd'hui ne seront plus que la moitié dans une dizaine d'années. Toutefois, selon l'ancienne ministre de la Santé, "on ne sait même pas combien il y a réellement de généralistes en France, pas plus que l'on ne connaît le nombre réel d'infirmières. Les chiffres varient selon les sources. Une chose est certaine : il n'y a pas 55 000 généralistes libéraux en plein exercice aujourd'hui, ils sont nettement moins nombreux". Ainsi, il y a urgence à stimuler les vocations, souligne Le Parisien. Lundi, lors d'un quatrième déplacement, à Lille, Elisabeth Hubert a conforté ses deux pistes de travail. D'abord, "donner plus de place à la médecine générale dans le cursus universitaire", notamment en permettant aux étudiants de faire un stage en cabinet libéral avant de choisir leur spécialité. Deuxième idée forte : "Favoriser la télémédecine. Une infirmière peut, à distance, en utilisant la vidéo, montrer une plaie à un médecin, explique-t-elle. On évite ainsi les déplacements". Enfin, Elisabeth Hubert a également évoqué une "boîte à outils dans laquelle chacun pourra piocher", car "il faut des solutions adaptées aux territoires".
COMMENTAIRE PERSONNEL :
Elisabeth Hubert, ancienne Ministre de la Santé , mais également Présidente de l'HAD, semble découvrir, devant l'urgence criante de la situation de la démographie médicale, un fait ...le manque d'intérêt des jeunes générations pour un métier, celui de médecin généraliste, qui demande à exercer un quasi sacerdoce. Pensez vous Madame, que devant l'urgence il faille seulement "stimuler les vocations"? Devons nous de surcroît transformer nos IDE en cameraman ou chargées de reporting , alors qu'elles se dévouent pour des indemnités de misères pour les populations qui sont souvent en grande dépendance et en situation de grande précarité ?
La Loi HPST dote d'autres professionnels de droits et devoirs, vis-à-vis du service public en matière de santé, qui peuvent permettre, selon le bon vouloir et la capacité à s'adapter de chacun des professionnels dits de proximité ou de 1er recours. Les GCS (Groupement de Coopération Sanitaires) sont des outils juridiques et techniques qui doivent permettrent aux libéraux de s"adapter dans les plus brefs délais.
Toute idée est bonne à prendre, mais de grâce arrêtons de penser que l'Etat doit tout faire et tout imposer...pourquoi réfuter selon les termes du communiqué l'utilté des maisons de santé ? pourquoi ? quels dessins se cachent derrière tout ceci ?

mardi 8 juin 2010

Le droit a la guérison...

Cancers : "vers un droit à la guérison"(Libération - 8 juin 2010)C'est aujourd'hui que s'achève à Chicago le congrès de l'American Society of Clinical Oncology, qui a débuté vendredi, indique Libération. Plusieurs milliers de médecins et de chercheurs ont ainsi pu s'y retrouver pour discuter de l'avancée des recherches, très différente selon les formes de cancer. "Aujourd'hui, il y a des cancers dont on guérit, d'autres avec lesquels on va vivre, et d'autres enfin avec de mauvais pronostics. Il faut les distinguer clairement", souligne le professeur Dominique Maraninchi, qui préside en France l'Institut national du Cancer (Inca). Ainsi, il est souvent délicat de parler de "guérison du cancer". "Pourtant, insiste le Pr Maraninchi, la guérison est un fait. Il faut bien en parler. Sur 320 000 nouveaux cas de cancer par an en France, on estime que 120 000, plus d'un tiers, seront totalement guéris, c'est une révolution". C'est donc dans cette perspective que le plan Cancer 2, présenté fin 2009, donne l'occasion de sortir le cancer de la catégorie des affections longues durée, lorsque cela est possible. "Nous voulons que les malades guéris de leur cancer puissent sortir de cette trappe à exclusion qu'est la classification en ALD", avait alors expliqué Roselyne Bachelot. Pourtant, certains médecins restent sceptiques. "Les cancérologues ont du mal à dire à leurs patients qu'ils sont guéris. Ils se sentent inquiets, engagés dans leur responsabilité", dit-on à l'Inca.

Cette position peut effrayer, mais elle correspond à une certaine réalité. Les progrès tant en terme de prévention que thérapeutiques permettent, à l'heure actuelle de ne pas considérer l'annonce de certaines pathologies comme une fin en soi. Mais si les patients peuvent envisager tout au moins des périodes de rémission de plus en plus longues dans le cadre de certains cancers, ils ne sortent pas indemnes socialement. "Guérir de la guérison" (source Association des Jeunes Cancéreux) pose le problème du retour à une vie "normée" pour le patient, sans être considéré perpétuellement comme "à risques" ou même parfois en incapacité de retrouver, ne serait ce, qu'une vie professionnelle stable. Combien d'ex malades sont éssorés socialement, parfois sans autre espoir que d'être des victimes assistées. Dans ce cadre l'éducation thérapeutique n'est pas une nouvelle lubie de nos décideurs, elle ne doit pas être que thérapeutique, mais médico-sociale, permettant ainsi de retrouver le plus rapidement possible une vie, autant que faire ce peut, "normale".

Pour tout savoir sur les URPS...

Cliquez sur le lien ci dessous (Radio sante FREQUENCE M)

http://www.frequencem.com/FrqM_v2/index.php?id=10312&log=72af2ad4e833d37713154a6693a2b43a&spec=49

et le conseil officinal progresse ...

Le renouvellement de dépannage des pilules contraceptives est désormais possible à l'officine pour une durée de six mois. Un arrêté publié le 1er juin dernier définit en effet la liste des spécialités pouvant être dispensées, et remboursées, sur présentation d'une ordonnance dont la validité est arrivée à échéance. Une mission élargie pour les pharmaciens qui n'enchante guère les médecins. (Le Quotidien du Pharmacien)

lundi 7 juin 2010

http://www.medecine-de-proximite.fr/

....La médecine de proximité a son site....
H.P.S.T. est de moins en moins un vain mot....Elisabeth Hubert qui est chargée de cette mission avance rapidement , suivez en direct l'évolution de ces consultations. Rappelons toutefois la commission lancée par le CFMS et le SML , dite commission CALM, qui elle même auditionne à tout va.
Episodes à suivre.