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mercredi 29 juin 2011

Pharmacies d'officine : rémunération, mission, réseau

Publication du rapport de l'Igas (rapport N°RM2011-090P)

A retenir :

Depuis 2004, point culminant de la rémunération des titulaires, la situation s'est dégradée du fait du ralentissement du marché du médicament intervenu dés 2005, mais ce constat effectué, les rapporteurs disent ne pas disposer de suffisamment de donner économique pour en tirer des conclusions. Le Ministère doit donc mettre en place une nouvelle étude pour en tirer des conclusions visant à des mesures correctrices....rappel ce secteur emploie 140.000 personnes. Il est également sous entendu que les négociations conventionnées doivent être mises en oeuvre, du même type que celles des praticiens libéraux ?????
La mission fondamentale des officines est de dispenser les médicaments, et d'analyser et de contrôler les ordonnances ainsi que d'apporter le conseil approprié au patient. La encore, peu de données permettent de connaître de la réalité de ce service selon l'Igas....Le Dossier Pharmaceutique a pour objet selon l'Igas permet d'élargir le contrôle de la seule ordonnace aux médicaments délivrés sur une période récente. La mission note toutefois que les officines n'ont majoritairement pas mis en place de procédures qualité formalisées,....
Pour l'Igas la procédure de certification officinale est donc une nécessité....les ordonnances doivent être passées au crible de logiciels de contrôle des prescriptions et l'intervention du pharmacien obligatoire dés lors que des interactions de niveau 3 ou 4 sont repérées.Les interventions des offinaux auprès des médecins devraient dés lors être enregistrées et rémunérées (cela va arranger les relations entre ces PS!!!!).
Si les officinaux semblent attendre beaucoup du déploiement d'HPST les concernant, le rapport note les réticences des praticiens qui y verraient une concurrence larvée.Mais pour exploiter les nouvelles missions il faut tout d'abord gagné en productivité pour redéfinir les tâches des emplyés de l'officine sans recrutement supplétif.
L'Igas considère également que le décret du pharmacien correspondant n'est pas exploitable en l'état...Un dispositif alternatif où le pharmacien pourrait, sur prescription médicale, dans le cadre d'un protocole établi au plan national et pour des patients chroniques stabilisés, effectuer un bilan et renouveler un traitement. Le pharmacien pourrait être intégrer à l'accompagnement du patient chronique au travers d'entretiens...La formation qualifiante est nécessaire et recommandée pour déléguer des tâches aux officinaux comme des vaccinations, ou des dépistages d'angines bactériennes ,mais sa participation au maintien du patient au domicile (portage, préparation de doses, etc) est une évidence.
Ces nouveaux services, dés lors qu'ils contribuent effectivement à améliorer la prise en charge des patients, auraient vocation à être rémunérés à l'acte et à être pris en charge comme les actes des autres PS.
La mission suggère de faire évoluer progressivement au système actuel (marge sur prix plus forfait par boite) un honoraire de dispensation.Par ailleurs la mission propose de déplafonner les remises sur les spécialités génériques.
Concernant le réseau une réforme est nécessiare surtout en milieu urbain , le regroupement d'officines pouvant permettre des économies d'échelle. De ce fait l'Igas propose de geler les créations, d'augmenter les quotas et d'encourager les regroupements en levant les obstacles juridiques et fiscaux. De même qu'elle propose que la limitre de propriété par titulaire soit reconsidérée. L'Igas suggère que les pouvoirs publics accordent un garantie qu'aux structures dont l'activité est suffisante (1, 5 millions d'€) et de prévoir des mesures spécifiques pour les petites pharmacies (surtout rurales). Pour internet la vente de médicaments à prescription facultative semble inéluctable, mais beaucoup plus prudente quant à celle des médicament à prescription obligatoire. Enfin, la mission pousse les acteurs PS à la dématérialisation des ordonnaces, complémentaires à celle des feuilles de soins....

En résumé :
Pas grand chose ....de plus

l'annonce du diagnostic grave ....colloque du CNOM...rappel 1/3 des français seront des malades chroniques en puissance dans les années qui viennent

Les conseils issus d'un colloque par le CNOM sur l'annonce du diagnostic grave, doctement présentés par le Professeur MARANINCHI....comme d'habitude un colloque singulier entre deux êtres dont l'un voit sa vie s'écrouler et l'autre doit prendre le recul nécessaire pour ne pas se laisser déborder....à une époque ou certaines pathologies ne sont plus automatiquement synonyme de fin biologique, comment résoudre le problème récurrent pour le patient de passer cette étape cruciale et de ne pas couper les ponts avec la vie sociale et la pression sociétale, qui peut ensuite revenir brutalement en boomerang lorsque la crise est passée et que de nouvelles années que l'on croyait perdues se profilent à l'horizon ?
Qui se penche sur ce problème en dehors des associations de patients ? c'est à dire de ne pas baisser les bras et avoir la tentation de la désocialisation ? Ne peut on pas imaginer un accompagnement par les complémentaires de santé puisuqe l'Etat ne peut plus tout financer ? Ne pas couler socialement fait partie des chances de survie au même titre que les marqueurs biologiques

mercredi 15 juin 2011

PHARMACIENS ASSURANCE SANTE ET SERVICES PHARMACEUTIUES AMBULATOIRES

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jeudi 2 juin 2011

ASSISES MEDICAMENT- dépêche APM

Assises du médicament : vif échange entre Christian
Lajoux et Alain-Michel Ceretti sur la visite médicale


PARIS, 1er juin 2011 (APM) - Le président du Leem (Les entreprises du médicament), Christian Lajoux, s'est déclaré indigné du procès fait à l'industrie et notamment à la visite médicale (VM), mardi à l'issue de la présentation de la synthèse des travaux du groupe 4 par son président Alain-Michel Ceretti, ce qui a lui a valu une vive réplique de ce dernier.

Dénonçant un "réquistoire contre l'industrie du médicament" Christian Lajoux a déploré que le résumé qui venait d'être fait des travaux du groupe 4 sur l'information et la formation sur le médicament (cf dépêche APM EHOEQ006) ne réflétait pas la réalité des échanges notamment sur la visite médicale, a rapporté à l'APM un participant.

La VM est beaucoup plus encadrée en France que dans les autres pays européens, a-t-il fait valoir pour répondre à Alain-Michel Ceretti qui venait de terminer sa présentation en évoquant le programme "Bad Ads"
de la FDA américaine qui invite les médecins à dénoncer les visiteurs médicaux incompétents.

Christian Lajoux a également dit être surpris d'entendre que la HAS voulait abandonner le processus de certification de la visite médicale dans lequel "les industriels ont investi énormément d'argent".

On va faire payer les industriels pour la formation médicale continue, en difficulté depuis 20 ans, a poursuivi le président du LEEM, ajoutant "si les industriels ne sont pas légitimes, on ne voit pas pourquoi on les taxerait" avant de conclure sur son indignation.

Accusant son interlocuteur d'être soit incompétent soit mal informé, Alain-Michel Ceretti a répondu que c'est le Leem qui avait, dans sa contribution, fait la proposition de rémunérer les VM en fonction de la qualité de l'information délivrée par eux (cf dépêche APM EHOE4005).

Nous ne proposons pas que la rémunération soit seulement sur la qualité, a répliqué Christian Lajoux provoquant des éclats de rire dans l'assistance, qui relevait ainsi que la VM ne faisait pas que dans la qualité.

Le débat a repris plus calmement l'après-midi lors de la discussion à l'issue de la synthèse générale d'Edouard Couty. Ce dernier ayant feint de s'interroger sur la question de savoir si la visite médicale constitue de l'information ou de la promotion, Irène Frachon a pris la parole pour exprimer son étonnement. La charte de la visite médicale dit clairement qu'il s'agit de promouvoir le médicament, avec tous les risques de dérive que cela comporte, a-t-elle souligné.

Le président du Leem a alors rappelé que si les industriels paient une taxe sur la visite médicale c'est bien parce qu'il s'agit de promotion. "Nous sommes demandeurs d'un statut de la promotion", a-t-il affirmé.