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mercredi 31 mars 2010

La santé, nouvel eldorado des assureurs-article des ECHOS du 29 MARS 2010

Si les assureurs ont longtemps cherché à « rentrer par le garage » chez le client -autrement dit en l'équipant d'abord et avant tout avec une assurance auto -l'enjeu porte de plus en plus sur son armoire à pharmacie. « L'assurance santé-prévoyance individuelle est le nouvel eldorado des assureurs. Sur le marché des particuliers, la bataille s'est déplacée vers ce marché à forte croissance et super-rentable », explique Cyrille Chartier-Kastler, président fondateur du cabinet Facts & Figures (F&F), en présentant son benchmark 2010 « croissance et rentabilité » des 30 premiers groupes d'assurances en France : en 2008, ce marché représentait 9,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, en hausse de 6,9 % sur 2007. Une croissance tirée par la dérive des frais de soins, mais aussi par le sous-équipement des Français en prévoyance individuelle (garantie des accidents de la vie, prévoyance décès, indemnités journalières…).

Cette dynamique, tous en profitent. « Les croissances nettes sont positives pour presque tous les opérateurs », confirme Cyrille Chartier-Kastler.

Cette croissance n'est pas incompatible avec une bonne rentabilité. « C'est fabuleux, la sinistralité ne cesse de baisser », poursuit Cyrille Chartier-Kastler, évoquant un ratio de sinistres sur cotisations brut de réassurance « toujours inférieur à 65 % » au niveau du marché, avec un point bas en 2008 à 55,8 %. C'est cette combinaison qui explique l'attractivité de la santé-prévoyance individuelle : son potentiel de croissance nette du chiffre d'affaires dépasse désormais celui de l'assurance-dommages de particuliers (600 millions d'euros contre 400 millions en 2008), pour un ratio de sinistralité environ inférieur de 15 points (73,7 % en dommages à fin 2008).

Cinq groupes tirent profit de cette martingale : 3 bancassureurs (BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel) et 2 mutuelles sans intermédiaires (Macif et Maif), très actives dans l'équipement de leurs sociétaires en individuelle accident.
« Les réseaux de bancassurance sont les plus à même de se positionner sur la santé et la prévoyance, car ces produits doivent être vendus de façon industrielle », explique F&F. De fait, la part de marché de ce canal de distribution croît régulièrement : elle est passée de 20 % à 24,5 % entre 2004 et 2008, et talonne désormais celle des mutuelles sans intermédiaires (24,9 %).

Cette analyse donnera-t-elle du grain à moudre à ceux qui accusent les acteurs de la complémentaire santé de se faire des réserves (sur le dos des assurés) ? F&F récuse cette conclusion : « Tant mieux si les Français acceptent de payer une complémentaire santé dont le ratio sinistres sur primes est de 50 %-60 %, car cela signifie que les assureurs font bien leur travail : ils ont industrialisé leur gestion, donnent accès à des plates-formes de soins, font du conseil et de la prévention… Le bug se situe dans les commissions de distribution choquantes prises par les intermédiaires, de l'ordre de 26 %-28 % la première année, et 18 % les années suivantes. »

mercredi 24 mars 2010

le remboursement au juste prix....

Le conseil de la Cnam a approuvé le plan d'orientation sur la gestion du risque 2010/2013 de l'assurance-maladie, signale Egora.fr. Sont notamment au programme : "le remboursement des soins au juste prix" ; l'introduction d'un "Capi pour les hôpitaux" ; l'accélération de la convergence tarifaire entre établissements publics et privés ; la réduction des écarts de pratiques entre professionnels de santé ainsi que divers Sros ambulatoires (développement de la chirurgie ambulatoire ou de la chimiothérapie à domicile...), résume le site Internet du Panorama du Médecin.

lundi 22 mars 2010

360 DEGRE SANTE LANCE LE DEBAT

360 DEGRE SANTE lance le débat sur le dogme de l'opposabilité de l'ETP...dogme ou réalité ? venez nous consulter sur ce thème...

samedi 13 mars 2010

Le clin d'oeil du Varan de Komodo

http://www.youtube.com/watch?v=yVgOl3cETb4
Le regard des autres fait parfois du bien non ? Regardez le Bruce Springsteen de la Santé ...et merci Louise:)

mardi 9 mars 2010

Education thérapeutique: Denis Jacquat veut conduire sa mission "sans a priori"

PARIS, 9 mars 2010 (APM) - Le député UMP Denis Jacquat (Moselle) veut conduire sa mission sur l'éducation thérapeutique "sans a priori", a-t-il déclaré mardi lors d'un petit déjeuner organisé par Décision santé et Janssen-Cilag.

Le député, chargé en janvier par le Premier ministre d'une mission auprès de la ministre de la santé, doit "élaborer des propositions concrètes susceptibles d'assurer un déploiement national rapide et pérenne des programmes d'éducation thérapeutique" (cf dépêche APM MHNAL002).

Sa mission doit servir à élaborer les textes d'application de l'article 84 de la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST) qui définit les programmes d'éducation thérapeutique et les actions d'accompagnement des patients. Le rapport de Christian Saout, des Prs Bernard Charbonnel et Dominique Bertrand de septembre 2008 a servi de base au débat sur la loi HPST.

Denis Jacquat a indiqué qu'il comptait rendre ses conclusions "pendant l'été", sachant que sa mission se termine fin juillet. Il a indiqué n'être pas chargé de rédiger les décrets ou les circulaires d'application -un travail qui "relève du ministère de la santé"- mais n'a pas exclu des modifications de l'article 84 de la loi.

"Il faut que mes recommandations puissent alimenter le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale [PLFSS] s'il y a des rectificatifs à faire" à l'article 84.

Denis Jacquat s'est réjoui que le sujet de l'éducation thérapeutique suscite un grand intérêt. "Dès que j'ai été nommé, j'ai reçu beaucoup de coups de téléphone de gens souhaitant me rencontrer".

"Je n'ai pas d'a priori, il y a des problèmes et je m'interdis d'avoir des conclusions à l'avance (...). Je recevrai toutes les personnes qui veulent me rencontrer. Je vais faire l'état des lieux et voir ce qui serait souhaitable pour notre pays".

La rédaction adoptée par les parlementaires, différente du texte proposé par le ministère de la santé, suscite visiblement des difficultés. Denis Jacquat a mentionné des distinctions à prévoir entre programmes d'éducation thérapeutique et actions d'accompagnement des patients.

Interrogé sur le financement des programmes d'éducation thérapeutique, Denis Jacquat a estimé qu'il fallait "d'abord définir les besoins". La question du financement "vient à la fin" après avoir déterminé "la politique de santé de qualité que nous souhaitons".

"J'ai bien senti que, du côté de l'Etat, on se dit que l'industrie pharmaceutique pourrait payer ou participer au pot commun du financement. Dans l'autre sens, l'industrie pharmaceutique dit 'OK' pour verser quelque chose mais 'ce n'est pas un don, on ne veut pas donner de l'argent sans savoir où il ira'. C'est une question à débattre".

"Pour moi, l'industrie pharmaceutique n'est pas la vache à lait de tous les problèmes de déficit de santé", a-t-il ajouté.

hm/ab/APM polsan
redaction@apmnews.com

HMNC9001 09/03/2010 13:50 ACTU VIP

lundi 8 mars 2010

Affections de longue durée en France : "un dispositif à améliorer"

Affections de longue durée en France : "un dispositif à améliorer"
(Prescrire - mars 2010)

"En France, le dispositif des affections longue durée (ALD) a été créé en même temps que la Sécurité sociale pour faciliter l'accès aux soins des patients atteints de maladies longues et coûteuses", rappelle la revue Prescrire. Alors que le régime des "affections longue durée exonérantes" permettait initialement une prise en charge financière de la totalité des soins, le dispositif a été modifié en 1986, et la prise en charge ne concerne plus que les soins en lien direct avec l'ALD. Environ 9 millions de personnes en bénéficient actuellement en France. Les dépenses concernent majoritairement des soins hospitaliers et devraient augmenter, compte tenu de l'évolution démographique. Ainsi, "son coût et son financement sont l'objet de nombreux débats et propositions". Outre les mesures visant à augmenter la participation financière des assurés, une voie de "protocolisation" des soins a été progressivement prise, constate le mensuel. Le prescripteur doit notamment pouvoir justifier tout acte qui n'appartient pas à une liste des prestations remboursables par l'assurance-maladie. De plus, la Haute autorité de santé (HAS) est chargée de donner son avis sur la liste des ALD donnant droit à l'exonération du ticket modérateur. "Or l'analyse que Prescrire fait des guides de pratique clinique de la HAS montre que la qualité de ces recommandations est variable, parfois bonne, parfois médiocre".

LA LOI H.PS.T. en pratique chez le Pharmacien

PratisPharma a mis en ligne un reportage de type micro trottoir pour capter l'intérêt des pharmaciens d'officine à intégrer les possibilités de la loi H.P.S.T...

A écouter ...

Par ailleurs KOMODO vous invite à vous rendre à PHARMAGORA des 27 au 29 mars prochain sur le STAND DE l'USPO pour présenter le SERIOUS GAME HPST....

jeudi 4 mars 2010

Comment les usagers percoivent ils leur système de santé ?

Les résultats du baromètre LH2-CISS confirme la confiance des Français quant à la qualité des soins qui leur sont prodigués.

Les Français sont plus critiques sur la lisibilité du système de soins, notamment en ce qui concerne l’information sur le coût des soins et leur prise en charge : 41 % affirment être mal informés en la matière. Un défaut d'information pouvant être à l’origine de beaucoup de difficultés pour nombre d’usagers.
Le CISS rappelle sa revendication de plus de transparence et de pédagogie en la matière de la part des pouvoirs publics, de l'Assurance maladie, des organismes complémentaires et des professionnels de santé. Certains constats négatifs persistent en matière d’accès aux soins (les refus de soins très minoritaires au sein de la population générale passent à 14 % parmi les foyers dont les revenus mensuels n’excédent pas 1.000 euros) et en matière de refus d’accès à l’assurance et à l’emprunt, qui concerne plus significativement les personnes en ALD (27% contre 15% dans la population nationale).

Le CISS lance également son nouveau guide pratique "Usagers du système de santé : connaissez & faites valoir vos droits !", désormais disponible en version papier ou pdf, et en ligne sur un nouveau site Internet : www.droitsdesmalades.fr (site accessible à compter du lundi 8 mars 2010 ). La dimension interactive du site est dès à présent valorisée par la réponse en ligne individualisée proposée par la plateforme Santé Info Droits pour toute question juridique ou sociale en lien avec une problématique de santé ainsi que par la possibilité pour les internautes de participer à un espace « forum » ou encore à des enquêtes en ligne.