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vendredi 29 avril 2011

MODALITES POUR DEVENIR PHARMACIEN CORRESPONDANT

Le décret du 5 avril 2011 relatif aux missions des pharmaciens d’officine correspondants est paru au journal officiel du 7 avril 2011. Désormais, les pharmaciens titulaires, adjoints ou gérants d’une pharmacie d’officine peuvent être désignés pharmaciens correspondants par leurs patients.

Les missions du pharmacien correspondant s’exercent dans le cadre d’un protocole de coopération préalablement établi entre les professionnels de santé. Ce protocole a pour objet d'opérer entre eux des transferts d'activités ou d'actes de soins ou de réorganiser leurs modes d'intervention auprès du patient, conformément à l’article L.4011-1 du Code de la Santé Publique. Les professionnels interviennent dans les limites de leurs connaissances et de leur expérience.

Pour rappel, l’arrêté du 31 décembre 2009 paru au journal officiel du 15 janvier 2010 a précisé la procédure applicable aux protocoles de coopération entre professionnels de santé.

• Procédure :

Les professionnels de santé soumettent les protocoles de coopération à l'Agence Régionale de Santé (ARS) suivant un modèle. L'agence vérifie que les protocoles répondent à un besoin de santé constaté au niveau régional puis les soumettent à la Haute Autorité de Santé (HAS).

Ces protocoles précisent l'objet et la nature de la coopération, notamment les disciplines ou les pathologies, le lieu et le champ d'intervention des professionnels de santé concernés. Le directeur général de l’ARS autorise la mise en oeuvre de ces protocoles par arrêté pris après avis conforme de la HAS. L’arrêté du directeur général de l’ARS intervient dans un délai de deux mois à compter de l’accusé de réception du protocole. Le défaut de réponse, dans le même délai, vaut rejet de la demande.

Les protocoles autorisés sont transmis par le directeur général de l’ARS à l’instance régionale ou interrégionale de l’ordre et à l’union régionale des professions de santé (URPS) concernées. La HAS peut étendre un protocole de coopération à tout le territoire national. Dans ce cas, le
directeur général de l’ARS autorise la mise en oeuvre de ces protocoles par arrêté. Il informe la HAS de sa décision. Les protocoles de coopération étendus sont intégrés à la formation initiale ou au développement professionnel continu (DPC) des professionnels de santé.

Les professionnels s'engagent à procéder, pendant une durée de douze mois, au suivi de la mise en oeuvre du protocole auquel ils ont adhéré et à
transmettre les informations relatives à ce suivi à l’ARS et à la HAS.

Les professionnels de santé qui demandent à adhérer à un protocole de coopération autorisé fournissent à l’agence régionale de santé des pièces justificatives en vue de faire enregistrer leur demande. Ces pièces comportent notamment une déclaration exprimant leur volonté mutuelle
d’appliquer le protocole.

Il est à préciser que lorsque le professionnel exerce en qualité de salarié, la demande qui est transmise à l’ARS comporte l’accord de l’employeur.

Missions :

Dans le cadre d’un protocole portant sur un traitement chronique, le pharmacien d’officine désigné comme correspondant par le patient peut, à la demande du médecin ou avec son accord, renouveler périodiquement le traitement concerné et ajuster au besoin sa posologie au vu du bilan de
médication qu’il a effectué, selon un rythme et des modalités définis par le protocole.

Ce protocole détermine le nombre de renouvellements autorisés et leur durée. La durée totale de la prescription et des renouvellements ne peut excéder douze mois.

La prescription médicale rédigée dans le cadre du protocole précise les posologies minimales et maximales, la durée totale du traitement comprenant les renouvellements ainsi que la nature éventuelle
des prestations à associer selon le produit prescrit.

Le protocole peut prévoir des bilans de médication à effectuer par le pharmacien. Un bilan de médication comprend l’évaluation de l’observance et de la tolérance du traitement ainsi que tous les éléments prévus avec le médecin pour le suivi du protocole. Dans ce bilan, le pharmacien recense
les effets indésirables et identifie les interactions avec d’autres traitements en cours dont il a connaissance.

Il s’assure du bon déroulement des prestations associées. Le pharmacien communique le bilan ainsi effectué au médecin prescripteur.
Le pharmacien mentionne le renouvellement de la prescription sur l’ordonnance. En cas d’ajustement de la posologie, le pharmacien précise sur une feuille annexée à l’ordonnance datée et signée, et comportant le timbre de la pharmacie, le nom du médicament qui donne lieu à un ajustement de la posologie ainsi que la nouvelle posologie ou le nom du produit concerné associé éventuellement à une prestation. Le pharmacien indique sur l’ordonnance la présence de la feuille annexée. Il informe le médecin prescripteur de l’ajustement de la posologie.
Le dossier pharmaceutique (DP) du patient, lorsqu’il existe, prend en compte tous ces éléments.

Afin d’accompagner les professionnels de santé dans leur démarche de coopération et d’améliorer la sécurité et la qualité des soins, la HAS publie deux guides méthodologiques, dont l’un, conçu avec le
ministère de la Santé, porte sur l’élaboration des protocoles de coopération. Plus d’informations sur www.has-sante.fr.

mercredi 13 avril 2011

LA REMUNERATION DU PHARMACIEN D'OFFICINE...

« Rien n’ empêche les pharmaciens d’inclure dans leur projet la rémunération souhaitée »

« La publication du décret de pharmacien correspondant va nous permettre d’avancer. La version publiée est conforme à la version stabilisée qui nous a été présentée en janvier 2010. les pharmaciens intéressés ont tout à fait la possibilité de proposer des projets aux ARS de leur région avec des médecins, en évitant qu’il se braquent. Sinon ils peuvent aussi passer par nous pour adapter les protocoles. J’indique que les pharmaciens ont également la possibilité de recruter les patients dans leur propre patientèle en accord avec leur médecin traitant. Et surtout rien ne les empêche d’inclure dans le projet la rémunération souhaitée. Pas besoin d’attendre le décret de rémunération pour cela, puisqu’il s’agit de projets expérimentaux qui seront financés par les ARS à titre individuel. »
IMPACT MEDEDCIN Patrick GUETTA

lundi 11 avril 2011

A suivre ....le Pharmacien et la télémédecine...merci Monsieur RIOLI

Télémédecine : quel rôle pour le pharmacien ?
(Impact Santé - 11 avril 2011)

La télémédecine est amenée à se développer fortement cette année et l'année prochaine afin de répondre aux enjeux de la désertification médicale dans certaines régions et de l'accompagnement des malades chroniques et des personnes âgées, de plus en plus nombreux. Dans ce cadre, le pharmacien pourra avoir un rôle à jouer, principalement à travers la mise à disposition de cabines dédiées - peut-être financées par l'agence régionale de santé -, éventuellement complétée par un service de médiation, analyse Impact Santé. Aujourd'hui, quelque 300 expérimentations de télémédecine sont menées en France et plusieurs officines ont déjà aménagé des espaces de confidentialité pour l'accueil et le suivi des patients.

7 Pharmaciens sur 10 se considèrent comme peu informés concernant la loi HPST

Près de 70 % des pharmaciens se disent mal informés sur la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) selon le "Baromètre pharma" sur la loi HPST et les nouvelles missions du pharmacien d'officine réalisé par pratispharma.com pour le laboratoire Sandoz auprès de 1 537 pharmaciens titulaires. Parmi eux, 86,6 % souhaiteraient avoir davantage d'informations sur le sujet, informations qui devraient principalement être délivrées par l'Ordre des pharmaciens (pour 39 % des sondés), les autorités administratives (24,7%) ou les syndicats (20,2 %) et essentiellement sous forme de supports papier, détaille Impact Santé. Par ailleurs, sur 860 titulaires répondants, seuls 29,8 % se sont renseignés ou ont suivi l'actualité sur les nouvelles missions du pharmacien, alors que 62,6 % en ont "vaguement entendu parler" et 7,8 % n'en ont "aucune idée

jeudi 7 avril 2011

LE DECRET DU PHARMACIEN CORRESPONDANT ENFIN ....

COMMENTAIRES :
DECRYPTAGE

Le pharmacien correspondant (PC) va devenir aussi important que le médecin traitant obligatoire pour chacun d’entre nous .

Le PC est destiné à accompagner le patient chronique (en ALD) qui en fait le choix.

Le PC s’intègre à l’équipe pluridisciplinaire qui suit le patient (il faut que l’ensemble des acteurs signent un protocole dit de coopération, action similaire aux anciens réseaux de prise en charge, sous l’autorité de l’ARS).

Le PC dispose d’un outil le Dossier Pharmaceutique (dossier numérisé du patient concernant sa consommation médicamenteuse et accessible à tous les officinaux du territoire) .

Le Dossier Pharmaceutique sera intégré au Dossier Médical Personnel qui est e lancement depuis le 1er avril 2011.

= Un suivi numérisé du patient entre tous les professionnels de santé avec dématérialisation des ordonnances des médecins.

QUE PEUT FAIRE UN PC ?

 Le PC peut renouveler un traitement et AJUSTER la posologie (le Médecin devant indiquer les doses maxi et mini concernant l’ajustement).
 Le PC dans le cadre de ce protocole peut diligenter des examens de types suivi glycémique, dépistage de risques cardio-vasculaires, etc.
 Le bilan dit de médication peut être délégué aux PC ( vérification de l’observance, tolérance au traitement, recensement des effets indésirables, identifie les interactions médicamenteuses potentielles et les corrige)
 Il s’assurera du bon déroulement des prestations associées (soins de suite, soins de support, H .A.D., S.A.D., M.A.D., portage de médicaments à domicile, coordination des PS à domicile, récupération des DASRI, etc)
 Le PC doit communiquer l’ensemble de ses actions au médecin traitant ou celui qui est responsable du protocole dit de coopération.

FIN

Eric SALAT
Think MEDED






Vers la fin de la rémunération du pharmacien à la boîte ?

"Le mode de rémunération des pharmaciens est amené à évoluer"
(La Tribune - 6 avril 2011)

Le mode de rémunération des officinaux devrait évoluer, alors que le ministère de la Santé a chargé l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) d'une réflexion sur ce sujet, rappelle La Tribune. "120 officines ont fait l'objet d'une procédure de défaillance en 2010, soit 25 % de plus qu'en 2009, et 190 ont mis la clef sous la porte. Les pharmaciens ont de plus en plus de difficultés de trésorerie", indique Jean-Jacques Zambrowski, économiste de la santé, qui y voit la conséquence d'une baisse des prix des médicaments, du recul des volumes et de la concurrence des parapharmacies. La vente de médicaments remboursés représente aujourd'hui 75 à 80 % des ventes d'une officine et 60 à 70 % de sa marge, estimée à 23,6 %. La loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST), dont les décrets d'application sont signés mais pas encore publiés, attribue de nouvelles missions au pharmacien : éducation thérapeutique du patient, conseil, renouvellement des traitements chroniques. L'instauration d'une rémunération spécifique liée à ces missions permettrait ainsi de rendre les officines moins dépendantes des prix et des volumes de vente des médicaments.