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lundi 26 juillet 2010

Le point sur les dossiers chauds de l'officine

Nous vous invitons a vous connecter au site de Pratispharma pour faire le point sur la situation de l'officine

http://www.pratispharma.com/shared/skins/pratis_pharma/modules/webtv/jt_player.php

Par ailleurs KOMODO vous invite a vous connecter au blog de Gilles BONNEFOND

http://bonnefond-uspo.blogspot.com/

ou sur facebook.

lundi 12 juillet 2010

Economie de l'officine : le CNGPO tire la sonnette d'alarme12/07/2010

Avec un chiffre d’affaires moyen en stagnation depuis 5 ans assorti en parallèle d’une chute de marge brute et d’excédent brut d’exploitation (EBE) consécutives à un train de mesures gouvernementales, les officinaux ont de quoi être inquiets pour leur avenir. La baisse de rentabilité constatée ne sera pas sans impact sur la qualité du service offert, sur l’emploi, sur la compétence et sur l’attractivité dusecteur pour les jeunes pharmaciens.Les mesures économiques mises en place sur la maîtrise du coût du médicament dans un circuit déjà fragilisé affaiblissent dangereusement le circuit pharmaceutique. 85% de l’activité des officinaux est liée à la délivrance des médicaments prescrits dont le prix est fixépar le gouvernement. Désire-t-on étouffer une partie de la profession en déstructurant un réseau qui reçoit près de 4 millions de patients par jour ? Souhaite-t-on vraiment créer une pénurie de pharmaciens comme c’est déjà le cas pour les médecins généralistes, et bientôt pour les dentistes etles infirmiers ? Dans cette situation, quid de l’accessibilité au médicament pour tous les patients sur le territoire ? Par ailleurs, la loi Hôpital Patients Santé Territoires instaure de nouvelles missions pour les pharmaciens notamment en matière de dépistage et prévention. Comment pourront-ils les mettre en place si leur entreprise ne dispose pas d’une rentabilité financière suffisante ? Comment pourront-ils s’adjoindre les compétences nécessaires en termes de ressources humaines ?Le prix d’un médicament se répartit entre trois acteurs : l’industriel qui le produit, le grossiste et le pharmacien qui le distribuent. Or, on constate qu’en 5 ans, la marge dévolue à la distribution s’érodeen taux et en valeur inexorablement alors que celle des industriels augmente (66% en 2005 pour environ 73 % en 2009). La pharmacie française doit relever le challenge d’assurer un service de qualité pour la délivrance du médicament avec un taux de marge bien inférieur à celui constaté dans d’autres circuits de distribution. Jusqu’à quand ce postulat sera-t-il viable ?Les pharmaciens d’officine, et en particulier les pharmaciens groupés, contribuent quotidiennement à la maîtrise des dépenses de santé. Ils se sont engagés dès 2002 dans la substitution générique desmédicaments à prix administrés. L’économie réalisée de fait pour le payeur est actuellement de plus d’un milliard d’euros par an. Ils ont également fourni les efforts nécessaires pour que le prix des médicaments non remboursables et de médication officinale n’augmente pas et que l’accessibilité aux soins dans ce domaine soit optimisé pour le patient.Mais aujourd’hui, le CNGPO tire la sonnette d’alarme car pour nombre de pharmaciens les conséquences de cette situation sont très lourdes. « La situation économique des officines est plus que préoccupante. Des mesures d’urgence sont donc à prendre. Il est grand temps que le gouvernement en prenne réellement conscience et donne à la profession les moyens d’aller del’avant pour contribuer encore à la maîtrise des dépenses et jouer pleinement le rôle attendu dans le cadre de la loi Hôpital Patients Santé Territoires. Sinon la meilleure accessibilité aux soins annoncée par le gouvernement n’aura que peu de chances d’être au rendez-vous, audétriment des patients » déclare Pascal Louis, président du CNGPO.
Source : communiqué de presse CNGPO

jeudi 1 juillet 2010

L'Assurance-maladie prépare son plan d'économie pour 2011(Les Echos - 30 juin 2010)

Dans un rapport qui sera examiné demain par son conseil, la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) recense de nouvelles pistes d'économies pour 2011. Elle y souligne, "plus que jamais", la nécessité de mesures "structurelles". "Des marges importantes subsistent dans les modes de recours et l'organisation du système de soins, la productivité des offreurs, la fixation des tarifs et, à moyen terme, l'évolution des comportements et le développement de la prévention", juge la direction de la Caisse. Le rapport propose également de s'attaquer aux "disparités" des pratiques et des parcours de soins afin de faire disparaître les "rentes" et les "inefficiences d'organisation". "A structure démographique comparable, la consommation de soins varie de 26% entre les régions extrêmes", Provence-Alpes-Côte d'Azur arrivant en tête et les Pays de la Loire en dernier. Entre certains départements, les écarts peuvent même atteindre 50%. "Ils sont dus en grande partie à des différences de pratiques médicales ou paramédicales difficiles à justifier, et qu'il faudrait donc harmoniser", rapportent Les Echos. Dans la prise en charge du diabète par exemple, la part des patients qui ont recours à une infirmière libérale pour leurs injections d'insuline varie de 6% à 45%. Ainsi, si les coûts moyens étaient alignés sur ceux des régions les plus basses, les dépenses totales pour le diabète seraient réduites de 10%, soit une économie de 1,1 milliard d'€.

Commentaire
La dernière phrase est très importante. HPST a pour objectif de permettre au patient d'être aussi autonome que possible" et pas à multiplier les interventiosn des professionnels de santé pour l'assister...ou alors la charge de la dépense est à revoir.