A méditer......
Une étude internationale de 19 systèmes de santé de pays Européen ne classe le système de santé Français qu’à la neuvième place, largement derrière le système de santé anglais souvent critiqué de ce côté–ci de la manche.
Cette nouvelle étude publiée dans la revue the Journal of the Royal Society of Medicine a évalué l’efficacité de 19 services de santé de 19 pays Européens en terme de rapport coût-efficacité, prenant en comparaison le système de santé américain.
L’analyse principale menée par les scientifiques était de mesurer le rapport coût /efficacité de chaque système de santé en terme de réduction de la mortalité des patients, entre les années 1995 et 2006. La base de comparaison était le résultat obtenu avec le système de santé américain.
Au cours de la période analysée, chaque pays a réussit à réduire la mortalité de ses patients et 15 pays Européens ont fait mieux que le comparateur, les Etats-Unis. La France n’arrive, elle, qu’en 9 ème position, avec des résultats 20% inférieurs à ceux de l’Angleterre. L’Irlande est première et le Royaume-Unis second meilleur pays. La France si fière de son système de santé est derrière l’Autriche, l’Italie, La Finlande, L’Espagne, la Suède et les Pays-Bas, mais devant la Norvège, la Grèce, l’Allemagne, le Portugal et la Suisse, bonne dernière du classement.
Pour les scientifiques ayant réaliseé cette comparaison, “en terme de rapport coût/efficacité, les Etats-Unis ont le système de santé le moins coût efficace pour réduire la mortalité de leur malades tandis que l’Angleterre est, avec l’Irlande, l’un des système de santé les plus coût efficace »
Voici les résultats de l’étude pays par pays les chiffres indique d’abord le taux de mortalité par adulte et par personnes âgées :
:: US : 1/205, (1/515)
:: Irelande 1/696, (1/1817)
:: Angleterre 1/593, (1/1595)
:: Autriche: 1/551, (1/1382)
:: Italie: 1/436, (1/1133)
:: Finlande: 1/318, (1/1012)
:: Espagne: 1/233, (1/929)
:: Suède: 1/355, (1/900)
:: Pays-Bas: 1/306, (1/790)
:: France: 1/316, (1/778)
:: Norvège: 1/294, (1/766)
:: Grèce: 1/265, (1/765)
:: Allemagne: 1/247, (1/610)
:: Portugal: 1/169, (1/434)
:: Suisse: 1/140, (1/347)
Source
Comparing the USA, UK and 17 Western countries’ efficiency and effectiveness in reducing mortality
Colin Pritchard, Mark S Wallace
J R Soc Med Sh Rep 2011;2:60
THINK MEDED INSTITUT DE FORMATION N° de déclaration : 11 78 81255 78 www.think-meded.org
Programme FCC 2012 DISPONIBLE demandez le (eric.salat@think-meded.eu (sous réserve agrément définitif OGC FCC)
lundi 29 août 2011
mardi 23 août 2011
Les 4èmes Rencontres de l’U.S.P.O
« Pharmacien d’officine : un métier d’avenir
Quelles opportunités pour une réforme ?»
Réservez votre date
dès maintenant
InvitationLes 4èmes Rencontres de l’U.S.P.O
« Pharmacien d’officine : un métier d’avenir
Quelles opportunités pour une réforme ?»
Réservez votre date
dès maintenant
Invitation
Mercredi 05 octobre 2011 de 9h00 à 17h00
Université Paris-Dauphine
Place du Maréchal de Lattre de Tassigny
75016 Paris
PROGRAMME
1 - Economie de l’officine
1.1. Point de situation et réforme du médicament
1.2. Nouveaux modes de rémunération : les évolutions possibles
2 - Nouvelle Convention Pharmaceutique
2.1. Les Enjeux
2.2. les Génériques
2.3. Nouvelles Missions du pharmacien
2.4. Coordination des soins
3 - Médication officinale et conseil pharmaceutique
3.1. L’organisation du 1er recours en pharmacie
4 - EHPAD, Perte d’autonomie
4.1. La place du pharmacien
Pré-inscrivez vous sur :
www.bonnefond-uspo.blogspot.com
www.uspo.fr
mardi 19 juillet 2011
Des scientifiques envisagent la fin de l’épidémie à VIH
lequotidiendumedecin.fr 18/07/2011
Plus de 5 000 chercheurs et professionnels de santé de 190 pays participent à la VIe conférence de l’IAS (International Aids Society) sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH organisée à Rome du 17 au 20 juillet. Une conférence placée sous le signe de l’optimisme.
Signe des temps, une session spéciale de cette conférence plutôt réservée à la recherche fondamentale et aux avancées de la recherche thérapeutique et vaccinale, a été accordée à la prévention, « un domaine où, depuis 18 mois, il y a eu beaucoup de résultats et pas mal d’optimisme », a expliqué le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence française de recherches sur le sida, interrogé par l’AFP.
L’étude HPTN 052 sur les couples sérodiscordants, publiée au mois de mai dernier a en effet suscité beaucoup d’espoir : un traitement précoce peut réduire de 96 % la transmission du virus d’une personne infectée à un partenaire non atteint. L’étude CAPRISA 004 sur le gel vaginal contenant du tenofovir, présentée lors du congrès de Vienne en juillet 2010, avait déjà confirmé l’efficacité des antirétroviraux en prévention.
Il ne s’agit plus seulement de « travailler sur les traitements et la réduction de la morbidité, a souligné le Pr Jean-Michel Molina, chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Louis. On a peut-être les outils à notre disposition pour contrôler l’épidémie ».
À terme, les chercheurs espèrent même « éradiquer le virus » : « Tous les grands organismes de recherche ont mis à leur agenda l’éradication virale ou "functionnal cure", c’est-à-dire le contrôle total du virus cependant toujours présent », a expliqué le Pr Molina. Ce projet constitue, selon le Pr Delfraissy, « une nouvelle frontière, une vision pour la recherche dans les dix ans ».
Un tournant.
Pour l’heure, l’IAS, par la voix de son président, le Dr Elly Katabira, se réjouit de cette nouvelle approche associant prévention biomédicale et non biomédiale : « Je me réjouis que cette édition 2011 accueille pour la première fois des chercheurs en sciences sociales pour nous éclairer sur les stratégies préventives futures. » Cette édition devrait, a-t-il estimé, « marquer un tournant ». Stefano Vella, coprésident de cette sixième édition, partage lui aussi cet enthousiasme même s’il tempère en faisant observer que beaucoup de pays touchés ont encore du mal à mettre en place des programmes de traitement et de prévention.
Rome 2011 survient juste dix ans après Durban 2001, la conférence où Kofi Annan lançait son appel en présence de Nelson Mandela, qui fête aujourd’hui son 93e anniversaire (une Journée Mandela est désormais reconnue par l’ONU). Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme était alors créé afin de financer l’accès aux antirétroviraux dans les pays du Sud. Le Pr Michel Kazatchkine, son président, assure que, pour la première fois, on pouvait « vraiment envisager la fin de l’épidémie ». Toutefois, « neuf millions de personnes sont toujours en attente d’un traitement », a prévenu Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA : « Certains prétendent que le recours aux traitements comme outils de prévention est trop coûteux, trop risqué et non justifié. Ce qui clairement serait coûteux, risqué et injustifié, serait l’inaction. »
Plus de 5 000 chercheurs et professionnels de santé de 190 pays participent à la VIe conférence de l’IAS (International Aids Society) sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH organisée à Rome du 17 au 20 juillet. Une conférence placée sous le signe de l’optimisme.
Signe des temps, une session spéciale de cette conférence plutôt réservée à la recherche fondamentale et aux avancées de la recherche thérapeutique et vaccinale, a été accordée à la prévention, « un domaine où, depuis 18 mois, il y a eu beaucoup de résultats et pas mal d’optimisme », a expliqué le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence française de recherches sur le sida, interrogé par l’AFP.
L’étude HPTN 052 sur les couples sérodiscordants, publiée au mois de mai dernier a en effet suscité beaucoup d’espoir : un traitement précoce peut réduire de 96 % la transmission du virus d’une personne infectée à un partenaire non atteint. L’étude CAPRISA 004 sur le gel vaginal contenant du tenofovir, présentée lors du congrès de Vienne en juillet 2010, avait déjà confirmé l’efficacité des antirétroviraux en prévention.
Il ne s’agit plus seulement de « travailler sur les traitements et la réduction de la morbidité, a souligné le Pr Jean-Michel Molina, chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Louis. On a peut-être les outils à notre disposition pour contrôler l’épidémie ».
À terme, les chercheurs espèrent même « éradiquer le virus » : « Tous les grands organismes de recherche ont mis à leur agenda l’éradication virale ou "functionnal cure", c’est-à-dire le contrôle total du virus cependant toujours présent », a expliqué le Pr Molina. Ce projet constitue, selon le Pr Delfraissy, « une nouvelle frontière, une vision pour la recherche dans les dix ans ».
Un tournant.
Pour l’heure, l’IAS, par la voix de son président, le Dr Elly Katabira, se réjouit de cette nouvelle approche associant prévention biomédicale et non biomédiale : « Je me réjouis que cette édition 2011 accueille pour la première fois des chercheurs en sciences sociales pour nous éclairer sur les stratégies préventives futures. » Cette édition devrait, a-t-il estimé, « marquer un tournant ». Stefano Vella, coprésident de cette sixième édition, partage lui aussi cet enthousiasme même s’il tempère en faisant observer que beaucoup de pays touchés ont encore du mal à mettre en place des programmes de traitement et de prévention.
Rome 2011 survient juste dix ans après Durban 2001, la conférence où Kofi Annan lançait son appel en présence de Nelson Mandela, qui fête aujourd’hui son 93e anniversaire (une Journée Mandela est désormais reconnue par l’ONU). Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme était alors créé afin de financer l’accès aux antirétroviraux dans les pays du Sud. Le Pr Michel Kazatchkine, son président, assure que, pour la première fois, on pouvait « vraiment envisager la fin de l’épidémie ». Toutefois, « neuf millions de personnes sont toujours en attente d’un traitement », a prévenu Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA : « Certains prétendent que le recours aux traitements comme outils de prévention est trop coûteux, trop risqué et non justifié. Ce qui clairement serait coûteux, risqué et injustifié, serait l’inaction. »
Dépendance : quel rôle pour les pharmaciens ?
Publié le 08/07/2011
Paris, le vendredi 8 juillet 2011 – Parmi les quatre rapports remis le 21 juin dernier au ministre de la Solidarité, Roselyne Bachelot, concernant la prise en charge de la dépendance aujourd’hui et dans l’avenir, l’absence de coordination entre les différents acteurs susceptibles d’intervenir auprès des personnes âgées et/ou malades avait été mise en évidence. Les pharmaciens pourraient-ils jouer un rôle pour accroître la transparence des mécanismes existants et faciliter l’accès aux services disponibles ? Pour le président de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), Frédéric Laurent, cité par le Quotidien du pharmacien, l’enjeu de la dépendance répond de fait parfaitement aux aspirations des officinaux de voir leurs missions sanitaires mieux reconnues. « Le pharmacien peut être un élément de coordination. Nous pouvons sortir de l’officine pour aller voir la personne dépendante afin de vérifier la bonne prise des traitements, alerter le médecin en cas d’altération de l’état de santé. Nous pouvons aussi jouer un rôle social dans l’information des aidants. Le pharmacien a toute sa place dans la réforme de la dépendance » martèle-t-il.
Une position également partagée par les autres syndicats représentants les officinaux, même si chacun insiste préférentiellement sur un aspect différent de la question. Ainsi, du côté de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) on s’intéresse aux missions de dépistage et de lanceur d’alerte que pourraient jouer les pharmaciens, tandis que la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) juge que les officinaux peuvent avoir un rôle à remplir pour retarder l’entrée en institution. Tous cependant convergent sur la nécessité de mettre en place des dispositifs, y compris financiers, qui permettront aux pharmaciens d’assumer ces différentes tâches.
Paris, le vendredi 8 juillet 2011 – Parmi les quatre rapports remis le 21 juin dernier au ministre de la Solidarité, Roselyne Bachelot, concernant la prise en charge de la dépendance aujourd’hui et dans l’avenir, l’absence de coordination entre les différents acteurs susceptibles d’intervenir auprès des personnes âgées et/ou malades avait été mise en évidence. Les pharmaciens pourraient-ils jouer un rôle pour accroître la transparence des mécanismes existants et faciliter l’accès aux services disponibles ? Pour le président de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), Frédéric Laurent, cité par le Quotidien du pharmacien, l’enjeu de la dépendance répond de fait parfaitement aux aspirations des officinaux de voir leurs missions sanitaires mieux reconnues. « Le pharmacien peut être un élément de coordination. Nous pouvons sortir de l’officine pour aller voir la personne dépendante afin de vérifier la bonne prise des traitements, alerter le médecin en cas d’altération de l’état de santé. Nous pouvons aussi jouer un rôle social dans l’information des aidants. Le pharmacien a toute sa place dans la réforme de la dépendance » martèle-t-il.
Une position également partagée par les autres syndicats représentants les officinaux, même si chacun insiste préférentiellement sur un aspect différent de la question. Ainsi, du côté de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) on s’intéresse aux missions de dépistage et de lanceur d’alerte que pourraient jouer les pharmaciens, tandis que la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) juge que les officinaux peuvent avoir un rôle à remplir pour retarder l’entrée en institution. Tous cependant convergent sur la nécessité de mettre en place des dispositifs, y compris financiers, qui permettront aux pharmaciens d’assumer ces différentes tâches.
jeudi 7 juillet 2011
Vivant biologiquement et mort socialement...voila à quoi en sont réduits beaucoup de malades chroniques lourds
HPST voila un vilain mot qui révulse beaucoup de monde, mais considéront cette loi avec un autre regard...
Du patient chronique passif, dans l'esprit de beaucoup d'acteurs de santé et qui perdure, ou patient chronique diabolisé, car il représente un risque pérenne ou de solvabilité pour les acteurs sociaux, ou patient perdu dans une terre inconnue et devenue soudain encore plus hostile (car être malade c'est lutter contre un mal qui nous ronge, mais aussi contre le système qui continue à exercer une pression continuelle sans répit, ni repos)....voilà où en est conduit bientôt un tiers de la population française.
l'ETP instituée par HPST est un outil qui ne doit pas être confié aux seuls praticiens, car il devient un instrument purement médical.
Passée la crise de la maladie, le malade chronique a souvent appris à s'auto gérer en intégrant ses potentielles faiblesses ou failles physques, par contre il est souvent en état d'abandon ou d'exclusion sur le plan social.
Tout programme d'ETP doit donc intégrer le bilan social, car au delà de l'investissement que représente ce bilan, pour aider le patient chronique à se remettre en selle, le retour sur investissement est important (quel vilain mot).
Si le système de santé français nous sauve biologiquement, il ne faut pas que l'ensemble des malades reste coupable de coûter de l'argent à la collectivité pour conserver un bon état général.
La réintégration sociale est un combat de tous les instants, mais aussi un capital humain renouvellé qui apporte par son expérience et son intégration une richesse supplémentaire à toute la société.
L'INCa et ses expérimentations de bilan de l'après cancer, la campagne télévisée oraganisée par la Ligue Contre le Cancer (je crois) sur le regard que pose les biens portants sur les malades sont autant d'initiatives à saluer.
Au quotidien les associations de patients doivent prendre en mains , revendiquer et exploiter HPST comme une opportunité de faire entendre leurs voix, mais aussi un moyen de légitimer et de déployer l'ETP tout au moins sur son aspect médico-SOCIAL.
Du patient chronique passif, dans l'esprit de beaucoup d'acteurs de santé et qui perdure, ou patient chronique diabolisé, car il représente un risque pérenne ou de solvabilité pour les acteurs sociaux, ou patient perdu dans une terre inconnue et devenue soudain encore plus hostile (car être malade c'est lutter contre un mal qui nous ronge, mais aussi contre le système qui continue à exercer une pression continuelle sans répit, ni repos)....voilà où en est conduit bientôt un tiers de la population française.
l'ETP instituée par HPST est un outil qui ne doit pas être confié aux seuls praticiens, car il devient un instrument purement médical.
Passée la crise de la maladie, le malade chronique a souvent appris à s'auto gérer en intégrant ses potentielles faiblesses ou failles physques, par contre il est souvent en état d'abandon ou d'exclusion sur le plan social.
Tout programme d'ETP doit donc intégrer le bilan social, car au delà de l'investissement que représente ce bilan, pour aider le patient chronique à se remettre en selle, le retour sur investissement est important (quel vilain mot).
Si le système de santé français nous sauve biologiquement, il ne faut pas que l'ensemble des malades reste coupable de coûter de l'argent à la collectivité pour conserver un bon état général.
La réintégration sociale est un combat de tous les instants, mais aussi un capital humain renouvellé qui apporte par son expérience et son intégration une richesse supplémentaire à toute la société.
L'INCa et ses expérimentations de bilan de l'après cancer, la campagne télévisée oraganisée par la Ligue Contre le Cancer (je crois) sur le regard que pose les biens portants sur les malades sont autant d'initiatives à saluer.
Au quotidien les associations de patients doivent prendre en mains , revendiquer et exploiter HPST comme une opportunité de faire entendre leurs voix, mais aussi un moyen de légitimer et de déployer l'ETP tout au moins sur son aspect médico-SOCIAL.
Une enquête des agences régionales de santé (source LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN)
Les missions des pharmaciens passées au crible
Contrôle des ordonnances, contraception d’urgence, pharmacovigilance… Les missions des pharmaciens ont été décortiquées pour les besoins du rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur la rémunération des pharmaciens d’officine.
AFIN DE DÉTERMINER les conditions de réalisations de leurs missions par les pharmaciens d’officine, l’IGAS a commandé une enquête aux agences régionales de santé (ARS). 250 officines, réparties sur l’ensemble du territoire, ont été évaluées. Les résultats donnent un aperçu de leur quotidien.
Ils montrent d’abord que, en moyenne, les pharmacies interrogées comptent 2,44 pharmaciens et 2,66 préparateurs et reçoivent 240 clients par jour. Côté formation, les pharmaciens ont suivi en moyenne 8,37 heures en « techniques pharmaceutiques » en 2010, 0,79 heure en management et 1,69 heure de formation commerciale. Quant aux préparateurs, ils ont bénéficié de 6,06 heures de formation aux « techniques pharmaceutiques » et d’1,81 heure de formation commerciale.
Les missions des pharmaciens ont ensuite été passées au crible par les ARS. L’enquête révèle que seulement 5,56 % des officines ont mis en place une procédure écrite de contrôle des ordonnances. Pendant une semaine d’exercice, les pharmaciens interrogés sont intervenus en moyenne sur 1,97 % des ordonnances délivrées : 0,81 % des interventions concernaient la lecture de l’ordonnance, 0,17 % étaient liées à une erreur de médicament, 0,32 % à une mauvaise posologie, 0,31 % à une interaction et 0,36 % à une autre erreur. Les problèmes ont été résolus dans 47,5 % des cas en consultant l’historique du patient, dans 46,01 % par un appel du prescripteur et dans 6,49 % des cas par la consultation du dossier pharmaceutique (DP). L’enquête montre d’ailleurs que 67,34 % des officines interrogées ont mis en place le DP. Lors du mois précédent, chaque pharmacie a créé en moyenne 37,07 DP et en a alimenté 739,66.
Concernant la délivrance par les préparateurs, la consigne explicitant le contrôle par le pharmacien est le plus souvent orale (81,45 %), mais un contrôle systématique n’est effectué que dans 22,18 % des cas.
Les ARS se sont également intéressées à la délivrance de la contraception d’urgence. En moyenne, les officines l’ont délivrée 7 fois dans le mois précédant l’enquête. 34,27 % l’ont fait dans un espace de confidentialité, et seulement 38,31 % ont formé leur personnel à cette délivrance.
Les nouvelles missions plébiscitées.
Dans le domaine de la pharmacovigilance, l’étude confirme le faible investissement des officinaux : seulement 12,1 % des pharmacies ont déclaré un événement de pharmacovigilance, ce qui donne un total de 49 déclarations en 2010, pour les 250 officines interrogées. De plus, seulement 44,76 % des pharmacies disposent de fiches de pharmacovigilance vierges ou connaissent l’adresse internet pour déclarer.
Concernant les nouvelles missions, l’enquête montre qu’elles sont plébiscitées par les pharmaciens : 94,35 % accepteraient d’être pharmacien correspondant, 95,56 % estiment que le bilan de médication est utile et 92,34 % seraient prêts à le réaliser moyennant formation et rémunération. Enfin, entre 92 et 96 % des pharmaciens interrogés sont prêts à participer à une campagne de dépistage du diabète, de l’hypertension artérielle ou autre, et 92,34 % se déclarent disposés à participer à un programme d’éducation thérapeutique du patient.
ANNE-GAËLLE MOULUN
Contrôle des ordonnances, contraception d’urgence, pharmacovigilance… Les missions des pharmaciens ont été décortiquées pour les besoins du rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur la rémunération des pharmaciens d’officine.
AFIN DE DÉTERMINER les conditions de réalisations de leurs missions par les pharmaciens d’officine, l’IGAS a commandé une enquête aux agences régionales de santé (ARS). 250 officines, réparties sur l’ensemble du territoire, ont été évaluées. Les résultats donnent un aperçu de leur quotidien.
Ils montrent d’abord que, en moyenne, les pharmacies interrogées comptent 2,44 pharmaciens et 2,66 préparateurs et reçoivent 240 clients par jour. Côté formation, les pharmaciens ont suivi en moyenne 8,37 heures en « techniques pharmaceutiques » en 2010, 0,79 heure en management et 1,69 heure de formation commerciale. Quant aux préparateurs, ils ont bénéficié de 6,06 heures de formation aux « techniques pharmaceutiques » et d’1,81 heure de formation commerciale.
Les missions des pharmaciens ont ensuite été passées au crible par les ARS. L’enquête révèle que seulement 5,56 % des officines ont mis en place une procédure écrite de contrôle des ordonnances. Pendant une semaine d’exercice, les pharmaciens interrogés sont intervenus en moyenne sur 1,97 % des ordonnances délivrées : 0,81 % des interventions concernaient la lecture de l’ordonnance, 0,17 % étaient liées à une erreur de médicament, 0,32 % à une mauvaise posologie, 0,31 % à une interaction et 0,36 % à une autre erreur. Les problèmes ont été résolus dans 47,5 % des cas en consultant l’historique du patient, dans 46,01 % par un appel du prescripteur et dans 6,49 % des cas par la consultation du dossier pharmaceutique (DP). L’enquête montre d’ailleurs que 67,34 % des officines interrogées ont mis en place le DP. Lors du mois précédent, chaque pharmacie a créé en moyenne 37,07 DP et en a alimenté 739,66.
Concernant la délivrance par les préparateurs, la consigne explicitant le contrôle par le pharmacien est le plus souvent orale (81,45 %), mais un contrôle systématique n’est effectué que dans 22,18 % des cas.
Les ARS se sont également intéressées à la délivrance de la contraception d’urgence. En moyenne, les officines l’ont délivrée 7 fois dans le mois précédant l’enquête. 34,27 % l’ont fait dans un espace de confidentialité, et seulement 38,31 % ont formé leur personnel à cette délivrance.
Les nouvelles missions plébiscitées.
Dans le domaine de la pharmacovigilance, l’étude confirme le faible investissement des officinaux : seulement 12,1 % des pharmacies ont déclaré un événement de pharmacovigilance, ce qui donne un total de 49 déclarations en 2010, pour les 250 officines interrogées. De plus, seulement 44,76 % des pharmacies disposent de fiches de pharmacovigilance vierges ou connaissent l’adresse internet pour déclarer.
Concernant les nouvelles missions, l’enquête montre qu’elles sont plébiscitées par les pharmaciens : 94,35 % accepteraient d’être pharmacien correspondant, 95,56 % estiment que le bilan de médication est utile et 92,34 % seraient prêts à le réaliser moyennant formation et rémunération. Enfin, entre 92 et 96 % des pharmaciens interrogés sont prêts à participer à une campagne de dépistage du diabète, de l’hypertension artérielle ou autre, et 92,34 % se déclarent disposés à participer à un programme d’éducation thérapeutique du patient.
ANNE-GAËLLE MOULUN
mercredi 6 juillet 2011
"Convention pharmaceutique : la rémunération en question"
Impact Santé - 27 juin 2011) Lors du colloque "Pharmaciens, assurances santé et services pharmaceutiques ambulatoires", Monique Weber, responsable du département des professions de santé à la CNAMTS, a indiqué que la rémunération des officinaux serait à l'ordre du jour des négociations conventionnelles. Elle considère que la base de rémunération doit changer mais sans bouleversement, et prendre en compte les nouvelles missions du pharmacien (participation aux soins de 1er recours, permanence des soins, éducation thérapeutique...). Des groupes de travail sur la dématérialisation et la transmission des ordonnances et sur le développement professionnel continu ont été installés, a précisé Monique Weber. Elle a dressé un bilan positif de la première convention et annoncé que la nouvelle convention devrait être signée d'ici fin 2011
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